Le mythe de la surfréquentation à la source de projets de sauvegarde, un lieu commun avec celui d’assurer qu’avec moins d’enfants, le Tiers monde s’en sortirait mieux.
Ainsi va le monde, on est de plus en plus nombreux, y compris en montagne.
Plutôt que de réformer la FFME, faut réformer le planning familiale en distribuant des préservatifs gratuitement dans les alpages.
Finit-kaput les futurs petits grimpeurs-crapahuteurs, les marmottes pourront flatuler librement. Encore faut il vérifier que ça n’attaque pas la couche d’ozone.
Non, le soucis, c’est qu’il faut transmettre le goût et les valeurs de l’alpinisme en sensibilisant et en formant les gens. Il appartient aux initiés, aux locaux et aux professionnels de la montagne de mener ce travail.
A mon sens, ceux parmi eux qui ne le font pas, protègent d’avantage un monopole, qu’ils ne se soucient de protéger la montagne elle-même. C’est bien autre chose, que de chercher l’intérêt général au-delà des intérêts particuliers.
Je suis nullement choqué de voir une pancarte disant « près de fauche, défense de traverser », car ces ressources là appartiennent de droit et de bon sens aux paysans. Par contre je le suis, lorsque je vois les poubelles d’un refuge trop rarement descendues par les alpinistes (les initiés) mais souvent par les randonneurs (les ignorants). On ne partage pas une même connaissance du milieu mais on partage un bien commun.
En ce sens, faire monter les gens au-delà des alpages serait solidaire. Solidarité veut dire tenir ensemble, « faire corps » ; ça préserverait à plus long terme « nos » montagnes de l’ignorance.
Par contre, les laisser monter en autonomie sans formation diplomante, c’est totalement débile.
Idem pour le parapente ou la plongée: tu achètes une voile ou un bloc et tu peux voler et… plonger! Il y a un vide législatif dans ces sports, qui s’apparente à de la bêtise sans nom.
Mais bon, ça fait vendre des assurances, du matériel et des séjours. Je ne parle pas du séjours avec guide, qui lui a reçu son « permis » d’aller au sommet. Alors pourquoi ne pas l’envisager pour l’usager qui prétend à son autonomie en alpi?
Est ce que l’Alpinisme est accessible à tous? AMHA, il ne devrait pas l’être sans certaines conditions!
L’autre chose est qu’une formation diplomante, si elle est une solution parmi d’autres, elle n’en reste pas moins coûteuse.
La réalité économique de chacun fait que, pour ma part, je ne tourne pas les dimanches après-midi sur un circuit avec un bolide, car je n’ai pas les moyens de pratiquer le sport automobile.
J’étudie actuellement, comment recevoir une formation de qualité en haute-montagne, le porte monnaie me dictera si j’y ai accès.
En attendant, je regarde, j’observe, je fais gaffe à ne rien déranger, je fatigue mon corps en rando, je descends prendre les conditions au village avant de monter, j’apprends à dire « j’y vais pas » et ma vie au milieu des ruminants transhumants est tout aussi belle que là-haut sur la crête.
[quote=« grisovardes, id: 1215655, post:61, topic:113062 »]Une structure associative, ca veut d abord dire que tu devra accepter les contraintes du « pôvre », et même apprendre à t’en rejouir, a savoir
Tu « consommeras » pas de la montagne chaque WE comme les Grenoblois- tu iras a bleau a la place, et tu louperas pas le covoiturage de 10h.
Tu « acheteras » pas ton stage UCPA, pas besoin, il y a le camp d été où tu aideras à la vie collective
Tu te « feras pas ou tu veux, quand tu veux » ta sortie perso montagne en postant un appel a partenaire sur C2C 3 jours avant…
Tu seras un membre actif du club pour qu il achete enfin, sur tes bon conseils, 3 jeux complets de super friends pour remplacer les vieux exentrics.[/quote]
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