L'alpinisme est-il accessible à tous?

Intéressant débat !!!
(celui des deux derniers posts, je veux dire…)

Combien de fois, ceux qui entament une discussion, en ressortent avec un avis différent, avec un jugement différent des choses ?
Et pourtant sont eux qui ont gagné quelque chose à discuter, ce sont eux qui ont évolué, qui se sont agrandi.

Et combien, oh! ignares!, pensent avoir « gagné » le débat (le mot me fait sourire) quand ses « opposants » (2ème sourire), lasses de les entendre répéter les mêmes arguments, abandonnent la discussion. Du coup ces « gagnants » ressortent de la discussion tel qu’ils ont entré. Le temps perdu en moins. Ils n’ont rien appris, ils n’ont pas bougé d’un millimètre sa position, ils n’ont pas évolué… rien. Du temps perdu.

Le luxe en quelque sorte…

Ca s’appelle gagner à l’usure, y en qui sont très fort pour ça.

Bon, il me semble que c’est assez simple au final.
-Oui l’alpinisme coute cher
-Les clubs permettent de palier à ça, et puis fais moi pleurer les footeux avec leurs maillots a 50euros les « bonnes places » pour les stades ne sont pas si
prolos que ça. Des prolos des barres d’immeubles comme tu dis des étudiants ou des rmistes j’en connais pas mal qui passent beaucoup d’argent dans la bibine le chit ou les sorties en boites. Il existent effectivement des gens qui néanmoins n’ont pas les moyens de faire de l’alpi mais ils sont rares. Quand on fais de la montagne on commence par des courses PD, et la pas besoin de matos une paire de bonne chaussure suffit et elles coutent aussi cher que des crampons de foot ou quelques pack de bierres…Ensuite on rencontre du monde, des vieux briscards prêt a prêter leur matos a t’amener avec eux. Parce que oui la montagne c’est « dangeureux » donc tu ne commence pas seul. Mais MERDE le gout de risque on veux le garder aussi, parce que cette société aseptisée ou tout risque est pesé jugé et « éliminé » nous gave. Le fromage « d’avant » certaines lois contre le risque et bhein il avait vachement plus de gout…(je m’égare)
-La montagne n’est pas la partout.
-Certes quand tu a été elevé loin c’est difficile, mais si tu est attiré par la montagne tu peux faire un choix de vie par la suite et t’en rapprocher. Je t’entend venir : les alpes ça coute cher…oui mais les Pyrénées existent aussi il n’y a pas besoins de 4000m pour que appeler ça de l’alpi.
-Et puis si les gens ne font pas d’alpi c’est aussi une question de culture ou de volonté (appelle ça comme tu veux…) Parce que j’habite a Marseille et quand je vois le nombre de gens qui ne sont jamais allé dans les calanques ça me désole. Et va pas me dire qu’un ticket de bus pour Luminy c’est 300euros. Parce que y’en a pas mal qui cherchent pas plus loin que le bout de leurs nez (quartier…)

Mais comme en dis par chez moi, prés des cimes loin des cons alors forcément y’a plus grand monde en haut…

Ouais d’abord.

Mais t’as oublié les Vosges: escalade, rando et alpi en hiver et même ski de rando! Na!

Masssif central

[quote=« TR13, id: 1220467, post:324, topic:113062 »]Bon, il me semble que c’est assez simple au final.
-Oui l’alpinisme coute cher
-Les clubs permettent de palier à ça, et puis fais moi pleurer les footeux avec leurs maillots a 50euros les « bonnes places » pour les stades ne sont pas si
prolos que ça. Des prolos des barres d’immeubles comme tu dis des étudiants ou des rmistes j’en connais pas mal qui passent beaucoup d’argent dans la bibine le chit ou les sorties en boites. Il existent effectivement des gens qui néanmoins n’ont pas les moyens de faire de l’alpi mais ils sont rares. …
… -Et puis si les gens ne font pas d’alpi c’est aussi une question de culture ou de volonté (appelle ça comme tu veux…) Parce que j’habite a Marseille et quand je vois le nombre de gens qui ne sont jamais allé dans les calanques ça me désole. Et va pas me dire qu’un ticket de bus pour Luminy c’est 300euros. Parce que y’en a pas mal qui cherchent pas plus loin que le bout de leurs nez (quartier…)

Mais comme en dis par chez moi, prés des cimes loin des cons alors forcément y’a plus grand monde en haut…[/quote]

Globalement d’accord. C’est ce que j’essayais d’expliquer en disant que l’alpi est le sport démocratique par excellence.

Je trouve interessante dans ton post la notion de priorité : priorité dans le budget que l’on accepte d’y consacrer et les arbitrages de dépenses que cela implique.
Je crois que les personnes pour lesquelles les dépenses pour l’alpi errodent les budgets fondamentaux (nourriture, logement, etc … ) si elles existent sont heureusement peu nombreuses.
Cette hiérarchie des prioritées budgétaire est bien évidement dictée par des prioritées culturelles. Idem pour les prioritées temporelles, selon le temps que l’on décide d’y consacrer.

Cela dit, j’aimerais bien que l’on m’explique quels intérets ont certains à toujours vouloir faire reconnaitre l’alpi comme un sport de riches

Ce débat n’est pas satisfaisant.
Il n’a pas la tenue que l’on peut attendre des discussions sur C2C, qui plus est à la section Alpinisme.

Par exemple, les apparitions soudaines de +1 et systématiquement à mauvais escient.
Pire, des anglissismes employés à la place du français bien d’chez nous.

Sinon, savait vous que le mot Alpinisme n’a aps eu le même sens au cour des ages ?

Ainsi au XIXe siécle, probablement au début u XXe, cette discipline (pardon cette art) pouvait se passer de montagne dans la pratique.
P. ex. Il ne serait pas venu à l’idée de ses pratiquants de parler d’alpinisme quand il s’agissait de rejoindre une cabane de montagne. Fut-ce t-elle en haute altitude. Puiqque cette cabane était utilisée (habitée meêm parfois) par les habitants du coin.
Par contre, escalader une coline par son versant le plus escarpé, là oui çà comptait dans l’activité

Faire culpabiliser les gens c’est un peu notre sport national. C’est sûrement de notre faute s’il n’y a pratiquement que des visages pâles qui pratiquent l’alpi.

@ Marielle_Geneve: oui les diplomes JS sont plutot cools, il spermettent de valider des connaissances et d’en apprendre aussi, le tout en étant dédommagés du temps que celà te prend, et tu peux en sus te faire rembourser les frais des stages par le club (ça dépend ou mais en général oui) où tu veux donner un coup de main pour l’encadrement-formation des membres.

@Stelvio : sur le fond, oui quelque part l’alpinisme est une activité qui demande de l’engagement, tu ne vas pas effectivement faire une course comme tu irais jouer au foot une après midi de fête de famille, donc soit tu te démerdes comme tu peux tu fais avec le minimum de matos possible, tu bivouaques ou en tout cas tu montes ta bouffe enfin bref tu te démerdes, tu va pouvoir aller en montagne certes avec moins de confort ais tu va y aller; mais effectivement faut vraiment être motivé, soit tu as des ronds tu prends un guide qui te dit ce que tu as besoin tu va au vieux camp tu sors la carte bleue, tu achètes tout tu montes à l’aiguille du midi et voilà tu es content. Mais non tu sembles vouloir persuader tout le monde que c’est impossible de s’y mettre, comme si tu te confortais dans ton idée un peu plus, où tu penses qu’il FAUT avoir tel ou tel matos qui coute tant et tant, et que cela est vraiment cher, c’est une position qui se défend, mais acceptes donc ce que l’on te dit, celà a déjà été fait et c’est toujours le cas, beaucoup de gens font de l’alpinisme juste parce que les montagnes sont là, sans faire la course au matos, et sans dépenser des milles et des cents.

Bien entendu, toutes les suppositions sur tes états d’âmes ne sont que des suppositions… excuses moi si elles t’ont offensées.

Sinon, ok pas mal de conseils, de posts peuvent te conduire aux conclusions que tu as faites plus haut, mais viens en montagne pour voir plusieurs choses: il y a très peu de c2cistes comparés au nombre de personnes qui vont en montagne, donc les avis déposés ici ne sont pas forcément représentatifs, notamment au niveau du matos, et il y a beaucoup de gens différents en refuge, et là tu vois de tout, même une mamie sur le glacier du Tour, qui galère en petites pompes de marche dans des crampons qui n’arrêtent pas de se barrer, le tout sur la glace vive. Et là tu te dis qu’elle a pas pu dépenser beaucoup pour faire de l’alpinisme !!!

@Rupi: ok le matos d’occas’ n’est pas forcément de moyenne qualité, mais sa durée de vie est généralement bien entamée, donc si tu envisages une pratique « intensive » de la montagne, cela devient vite chiant de changer de matos tous les 4 matins, vu que tu achètes ton matos à mi chemin ente la benne et le magasin. Mais je ne dis pas que le matos neuf est impératif pour débuter, cependant le matos neuf peut être un investissement intéressant lorsqu’on prend en compte l’usure de celui-ci.

J’ai la chance d’habiter près des montagnes, et j’y vais souvent. Même si je ne fais pas d’alpinisme, la montagne est un milieu que je connais un peu; pour chiffrer, disons qu’à certaines périodes, j’ai eu la chance de pouvoir faire plus de 100 sorties par an à + de 1500m-2000m de D+, il y avait le travail et la montagne, point; donc il ne faut pas croire que j’avance des arguments sans rien connaître. L’alpinisme, ça coûte cher. Rien que pour aller en montagne, il faut une voiture. Combien, parmi vous, font de l’alpi sans utiliser de voiture? Assez peu, j’imagine. On peut se débrouiller sans voiture, mais ça revient vite cher, même en habitant des villes comme Grenoble. Les bus sont chers: 4 euros 70 rien que pour Grenoble - Lans-en-Vercors, ça fait un peu mal. Outre le problème du transport, il y a le problème du matos.
Par exemple, un externe en médecine, qui, en plus de ces cours, bosse 20-25h par semaine à l’hôpital pour 50 euros (en 4ème année) et qui est issu d’une famille « modeste » a rarement le temps et l’argent pour faire de l’alpinisme. Bien souvent, il se contentera de sports moins onéreux comme le footing, le foot ou un tour de vélo le dimanche (voire même pas de sport).
Certains déforment mes propos, je n’ai pas écrit que l’alpinisme était un sport de riches, j’ai demandé si c’était un sport accessible à tous. Certains me demandent « mais pourquoi t’obstines-tu à nous poser cette question? quel est ton intérêt? ». Je vous pose cette question tout simplement parce que dans le monde réel, j’ai cru faire le constat que l’alpinisme n’était pas un sport accessible à tous. A plus de 3000m, en dehors des stations de ski, il y a en proportion beaucoup plus d’ingénieurs qu’à 200m d’altitude. Peut-être que la question gêne certains alpinistes, mais qu’est-ce qui est le plus grave: le fait de déranger quelque peu la conscience de quelques alpinistes ou le fait que plein de gens, pour des raisons sociales, culturelles, géographiques ou économiques, n’aient pas accès à ce sport?
Vous dites que je suis entêté et rempli de préjugés. Peut-être, mais je préfère avoir des préjugés sur les alpinistes plutôt que des préjugés du type « les prolos des barres d’immeubles passent beaucoup d’argent dans la bibine le chit ou les sorties en boites ». Surtout que mes préjugés ne sont pas très méchants. Moi, je ne traite pas les alpinistes de drogués ou d’alcooliques; mon préjugé, c’est seulement de dire qu’outre la volonté, pour faire de l’alpinisme, il faut aussi que certaines circonstances soient réunies.
Ce qui m’intéresse, ce sont surtout les problématiques sociales; et moi, ce qui me choque, c’est la façon dont certains parlent de ceux qui ne font pas d’alpinisme. Sur les 17 pages du topic, il y a eu de nombreuses interventions stigmatisant les chômeurs, les étudiants, les gens modestes: ils vont dans des clubs de gym à 50 euros par mois, achètent des écrans plasma, du shit et de la bière, dépensent tout leur argent pour aller voir des matchs de foot, se sont des fainéants qui ne veulent pas se lever à 2 heures du mat’ ('allez dire ça en face aux centaines de milliers de gars qui font les trois 8…), ils ne sont pas « intellos » et ne réfléchissent pas… et ce serait donc pour ces raisons qu’ils ne font pas d’alpinisme! Ce type de discours me scandalise; et je crois que c’est un très grave préjugé que de croire que ceux qui ne font pas d’alpinisme sont des fainéants qui ne foutent rien et qui passent leur journée devant leur tv. Je sais qu’il y a plein de gens qui bossent durs, qui ont une vie hyperchargée et des revenus modestes, qui veulent faire de l’alpinisme, mais qui ne peuvent pas; et ces gens-là au lieu de les pourrir, on ferait mieux de les respecter et de s’y intéresser. Pourquoi n’ont-ils pas accès à l’alpinisme? Pour des raisons économiques, culturelles, sociales, géographiques, d’organisation de la famille et du travail. Certains obstacles peuvent être surmontés, mais il faut aussi noter que certaines personnes ont moins d’obstacles à surmonter que d’autres.

@grimpzen: merci pour les infos J+S, ça me conforte dans mon intuition, je suis en contact avec le responsable aussi, mais ce n’est pas l’objet de ce post.
@stelvio: je ne veux plus rajouter quoi que ce soit aux 300 posts en effet mais quand même, je ne crois pas que quiconque ait survalorisé les intellos. Ou bien? Ca ne rend ni meilleur ni moins bon, d’être intello. Ni plus heureux. Et ca n’a rien à voir avec une quelconque appartenance sociale, pour sûr. Enfin bon, chacun entend ce qu’il a envie de démontrer. Ca aussi, c’est connu. C’est dur d’être dans une posture neutre et vraiment ouverte d’écoute et d’être capable de reconsidérer ses positions. Incroyable. Suis pas meilleure. Reste convaincue que l’alpinisme va en général mieux à ceux qui aiment se triturer les méninges. On recommence? :wink:

Non tu n’y es pas du tout, on a dit 3h du mat. C’est bien pire.

Sûrement. Mes vacances ne font absolument PAS fantasmer mes collègues ou amis non pratiquants.

@Stelvio: je n’ai jamais rencontré personne, qui m’a dit « je ne peux pas faire d’alpinisme parce que ça coûte trop cher », il y a avait toujours d’autres choix à côté qui ont décidé pour eux, ils préféraient aller faire ceci ou cela, mettre des sous dans ceci ou cela… mais peut être ce n’est pas représentatif.

Quant aux transports en commun je pense que la voiture coûte bien plus cher lorsque on ne l’utilise que pour les loisirs, et que l’on reporte tous les frais que sur les loisirs. En comptant l’assurance, le carburant les pneux, l’entretien… ben 4,70 euros pour Lans depuis grenoble c’est ptet bien pas tant cher. Surtout que si tu prends souvent les TP, il y a (ou il devrait) y avoir des abonnements… Donc l’excuse de la voiture ne tien à mon avis, cependant cela joue sur le facteur temps disponible.

[quote=« Stelvio, id: 1220634, post:332, topic:113062 »]J’ai la chance d’habiter près des montagnes, et j’y vais souvent. Même si je ne fais pas d’alpinisme, la montagne est un milieu que je connais un peu; pour chiffrer, disons qu’à certaines périodes, j’ai eu la chance de pouvoir faire plus de 100 sorties par an à + de 1500m-2000m de D+, il y avait le travail et la montagne, point; donc il ne faut pas croire que j’avance des arguments sans rien connaître. L’alpinisme, ça coûte cher. Rien que pour aller en montagne, il faut une voiture. Combien, parmi vous, font de l’alpi sans utiliser de voiture? Assez peu, j’imagine. On peut se débrouiller sans voiture, mais ça revient vite cher, même en habitant des villes comme Grenoble. Les bus sont chers: 4 euros 70 rien que pour Grenoble - Lans-en-Vercors, ça fait un peu mal. Outre le problème du transport, il y a le problème du matos.
Par exemple, un externe en médecine, qui, en plus de ces cours, bosse 20-25h par semaine à l’hôpital pour 50 euros (en 4ème année) et qui est issu d’une famille « modeste » a rarement le temps et l’argent pour faire de l’alpinisme. Bien souvent, il se contentera de sports moins onéreux comme le footing, le foot ou un tour de vélo le dimanche (voire même pas de sport).
Certains déforment mes propos, je n’ai pas écrit que l’alpinisme était un sport de riches, j’ai demandé si c’était un sport accessible à tous. Certains me demandent « mais pourquoi t’obstines-tu à nous poser cette question? quel est ton intérêt? ». Je vous pose cette question tout simplement parce que dans le monde réel, j’ai cru faire le constat que l’alpinisme n’était pas un sport accessible à tous. A plus de 3000m, en dehors des stations de ski, il y a en proportion beaucoup plus d’ingénieurs qu’à 200m d’altitude. Peut-être que la question gêne certains alpinistes, mais qu’est-ce qui est le plus grave: le fait de déranger quelque peu la conscience de quelques alpinistes ou le fait que plein de gens, pour des raisons sociales, culturelles, géographiques ou économiques, n’aient pas accès à ce sport?
Vous dites que je suis entêté et rempli de préjugés. Peut-être, mais je préfère avoir des préjugés sur les alpinistes plutôt que des préjugés du type « les prolos des barres d’immeubles passent beaucoup d’argent dans la bibine le chit ou les sorties en boites ». Surtout que mes préjugés ne sont pas très méchants. Moi, je ne traite pas les alpinistes de drogués ou d’alcooliques; mon préjugé, c’est seulement de dire qu’outre la volonté, pour faire de l’alpinisme, il faut aussi que certaines circonstances soient réunies.
Ce qui m’intéresse, ce sont surtout les problématiques sociales; et moi, ce qui me choque, c’est la façon dont certains parlent de ceux qui ne font pas d’alpinisme. Sur les 17 pages du topic, il y a eu de nombreuses interventions stigmatisant les chômeurs, les étudiants, les gens modestes: ils vont dans des clubs de gym à 50 euros par mois, achètent des écrans plasma, du shit et de la bière, dépensent tout leur argent pour aller voir des matchs de foot, se sont des fainéants qui ne veulent pas se lever à 2 heures du mat’ ('allez dire ça en face aux centaines de milliers de gars qui font les trois 8…), ils ne sont pas « intellos » et ne réfléchissent pas… et ce serait donc pour ces raisons qu’ils ne font pas d’alpinisme! Ce type de discours me scandalise; et je crois que c’est un très grave préjugé que de croire que ceux qui ne font pas d’alpinisme sont des fainéants qui ne foutent rien et qui passent leur journée devant leur tv. Je sais qu’il y a plein de gens qui bossent durs, qui ont une vie hyperchargée et des revenus modestes, qui veulent faire de l’alpinisme, mais qui ne peuvent pas; et ces gens-là au lieu de les pourrir, on ferait mieux de les respecter et de s’y intéresser. Pourquoi n’ont-ils pas accès à l’alpinisme? Pour des raisons économiques, culturelles, sociales, géographiques, d’organisation de la famille et du travail. Certains obstacles peuvent être surmontés, mais il faut aussi noter que certaines personnes ont moins d’obstacles à surmonter que d’autres.[/quote]

Pourquoi poses-tu cette question si tu refuses de tenir compte des réponses ?

Un jour rappelez-moi que je vous poste une photo de moi à la sortie de la Goulotte de l’Ordiguer (Pyrénées).

J’y apparais avec jeans, un pull offert par Bayer (pub a grands caractères) qui était le sponsor de l’équipe de foot où je jouais à l’époque, et un foulard palestinien autour du cou et de la tête pour ne pas avoir froid.

Les piolets prêtés par un pote.

Les crampons prêtés par mon club.

Lunettes achetés a Mohammed dans la rue à 10€ (sachez qu’elles protègent pareil que vos Bollé à 200€, vérifiez chez votre opticien)

Le casque était un casque d’ouvrier qu’un pote maçon m’avait donné (mais bon, le casque est un luxe de toutes façons)

Ok, tu peux poster la photo alors… :wink:

oh! il faut encore que je passe chez mes parents à la récupérer et que je la scanne !

je t’oblige à me mettre un mp pour pas que je la loupe :smiley: