L'accueil détestable à la cabane de la dent blanche

Posté en tant qu’invité par Damien:

Même accueil détestable à la cabane de Panossière cette année ! Et idem pour l’eau.
C’est pas fini!
Même histoire pour l’eau au refuge Britannia l’an dernier!

La Suisse est un pays généreux…surtout pour les Suisses!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Vous vous rendez compte, Mâââme Michu? moi, c’est le concierge. Vous avez vu comme y vous regarde? moi, chaque fois que je le croise dans les escaliers…il a des yeux…Y m’fait peur. Y paraît que c’est un étranger qu’est est même pas de chez nous…Et l’eau? y vous la vend combien, l’eau? en plus que c’est dans des bouteilles en plastique…même pas cachetées. Aller savoir ce qu’il met, là-dedans…Ah lalalalala! ah ben, tenez, le voilà, je m’sauve!

Posté en tant qu’invité par Beef:

Je reviens de Britannia, OK il faut payer l’eau. MAIS dans la balance un super accueil (meme pour les Welsch!), et un super repas. Alors dans ces cas-la, on paie de bon coeur.
Et les mecontents peuvent tjs faire fondre les glaciers autour…

Posté en tant qu’invité par mat:

Pour la cabane Panossière, c’est n’importe quoi! le gardien Dumoulin, y a pas plus sympa que lui si on prend le temps de lui serrer la main en arrivant pour dire bonjour… Il peut parler des heures avec les clients. Faut juste être un peu aimable!

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Totalement d’accord, j’y suis passé plusieurs fois et l’accueil a tjrs été adorable - sans parler des monstrueux steaks de filet d’agneau qui sont une spécialité de la maison !

Posté en tant qu’invité par Damien:

Non la cabane de Panossière c’était la catastrophe…Les femmes sont assez sympas quoique pingres mais le vieux est un vieux militaire style ancien gardien du refuge Lemercier dans les Ecrins pour ceux qui ont connu.
Quqnt à l’eau, je reste sur mes positions, c’est un scandale et je suis tout à fait d’accord avec la lettre d’Emmanuelle qui avait ouvert cetté longue énumération de mésaventures helvétiques!
Et je sais de quoi je parle puisque je reviens d’un séjour d’un an en Suisse/…
Cerets il est dangereux de généraliser mais je vais quand même vous donner une nouvelle anecdote bien frappante (qui n’a rien d’un commérage cher Monsieur le Franc-Comtois ! ).
J’ai en effet lu dans la presse romande (Le Matin… qui est d’ailleurs un journal complètement affligeant de nullité! mais y’en a d’autres de très bons en Suisse cependant) un article sur l’éboulement du Cervin…Eh bien figuerz-vous que ce qui choquait le plus le journaliste, c’était non pas la surfréquentation de la montagne mais le fait que beaucoup de personnes ne couchait pas au refuge (d’ailleurs on les comprend quand on en a déjà fait l’expérience ! cf. post de Romain) et que (je cite) le nombre d’« alpinistes fauchés » (sic!!!)soit de plus en plus nombreux en Suisse!! Je vois pas ce qui a de scandaluex à manquer d’argent! Mais, vopyez-vous, en Suisse, on est plus accueillant avec ceux qui raquent qu’avec ceux qui sont « fauchés » (le pb c’est ce que ce sont souvent ceux-là qui aiment les plus la montagne, sa sauvagerie, son éloignement…).
et je parle en connaissance de cause puisque je suis d’origine suisse!
Mais enfin, bien sûr, bcp de Suisses n’ont pas cet esprit-là!!!
ce qui ne m’empêche pas de penser que, connaissant bien la France et la Suisse, ce type d’attitude pingre soit plus courante chez les Helvètes…Sentiment de défense peut-être d’un pays qui vit d’une prospérité importnate et qui sait que celle-ci n’est pas éternelle ni impertubable.

Posté en tant qu’invité par JMB:

A propos de pratique édifiante, j’avais lu dans un alpirando ( revue bien française )datant de 10-15 ans un article, avec photos à l’appui, présentant les techniques pour faire des noeuds dans la corde du voisin pendant qu’il avait le dos tourné ( au refuge par exemple ). Ainsi lorsqu’il déroulait sa corde au petit matin, oh quelle surprise, des noeuds étaient apparus tous les 2 mètres…
Cela permettait ainsi de prendre pas mal d’avance sur ses concurrents…
C’est y pas malheureux ce genre de comportement!

Jean-Marc

Posté en tant qu’invité par Gérard:

Il faudrait que les Suisses arrètent de croire qu’on vient en montagne chez eux dans le but de faire prospérer leur économie.
C’est sûr on préfèrerait que le Cervin, la Dent Blanche et le Weisshorn se trouvent sur notre bon territoire français.
Mais tant pis, faut faire avec.

Et puis j’y pense… Pourquoi pas une petite annexion ?

Posté en tant qu’invité par Max:

Y a des gens qui prennent leur pied en écrivant des conneries. C’est une façon de prendre son pied.

Posté en tant qu’invité par Gérard:

Merci pour cette remarque pertinente.
Il me semble bien déceler chez toi un grand sens de l’humour.

Posté en tant qu’invité par Damien:

Je ne considère pas que rapporter des choses vécues sur un forum prévu à cet effet relève de la connerie.
De même que je ne prends pas particulièrement « mon pied » à écrire ce genre de post. C’est juste que ce genre d’informations me semble utile à la « communauté alpinistique » (si l’on voudra).

Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:

Tu lui reproches quoi exactement à ce gardien? Parce que comme Bertrand et Mat, j’en garde un de mes meilleurs souvenirs culinaires en cabane!
Le gardien qui vient te serrer la pince, discute longuement de l’itinéraire que tu veux prendre, se lève rien que pour deux gusses à 4h du mat’ (alors qu’on lui avait proposé de simplement poser le déjeuner sur la table le soir), vient te demander comment s’est passée la course à peine arrivé à la cabane, ben y en a pas des masses, des comme ça, d’où une certaine surprise à la lecture de ton message.
J’y étais avec un pote français, fils d’immigré italien, et il n’a pas eu un steak plus petit que le mien!
Olaf

Posté en tant qu’invité par Damien:

alors là je ne sais pas si c’est le même gardien! Parce qu’il ne m’a rien demandé sur ma course et qui plu est il ne savait même pas si le Grand Combin se faisait depuis sa cabane (alors que cette année il est en glace). Question repas, c’était bon mais sans plus. Et pour le réveil, c’était à deux heuers et je n’ai jamais vu un gardien être aussi désagréable le matin (alors que c’est quand même son métier, à la base, de se réveille à ces heuers !!!).
Je crois qu’il y a malentendu sur la personne - car je ne peux pas imaginer ce gardien sympathique une seconde !

Posté en tant qu’invité par ouhlala:

Damien a écrit:

Et pour le réveil, c’était à deux
heuers et je n’ai jamais vu un gardien être aussi désagréable
le matin (alors que c’est quand même son métier, à la base,
de se réveille à ces heuers !!!).

peut-etre qu’il s’etait renverse son cafe brulant sur la main, peut etre qu’il venait d’apprendre une tres mauvaise nouvelle… ne t’est-il jamais arrive d’etre desagreable dans ton metier suite a une petite contrariete?

Posté en tant qu’invité par Pierre Savary:

Chers amis montagards! En tant que président de la section Jaman (Vevey) du Club Alpin Suisse, je vous informe que j’ai adressé une réponse à Mme Straub et à M. Brondex, suite à leurs doléances après leur passage à la Cabane de la Dent Blanche il y a dix jours. Ma lettre fait la part des choses entre les devoirs des sections propriétaires de cabanes, les devoirs des gardiens et les devoirs des alpinistes! Je la tiens à disposition des intéressés. Salut, et bien du plaisir en montagne!maurice a écrit:

On dit tirs obligatoires, les voitures ne sont pas
obligatoires pour aller en montagne.

Mais pour en revenir a la discussion, la pratique de paumer
les touristes est vraiment a chier et elle a du m’arriver
aussi, car quand je suis allé la premiere fois au Cervin,
j’ai effectivement suivi des guides qui allaient tres vite et
trop a droite a mon gout, si bien que j’ai effectivement du
traverser a gauche a un moment donné, ce qui m’a fait perdre
un monstre temps.

D’un autre coté, j’ai rencontré une fois par hasard Hermann
Biner qui est (ou etait ?) le chef des guides de Zermatt. On
etait a la Cabane Margherita. Et bien c’etait contre toute
vos attentes un type super (docteur en mathematique de
surcroit, mais ca n’a rien a voir). J’avais comme vous un
nombre de griefs incroyable a lui faire part sur les guides
(de Zermatt surtout) et les gardiens de cabanes. On a passé
toute la soirée a discuter du sujet et cela m’a permi de
comprendre pas ma de chose. Tout d’abord les clients : ils
faut voir comme ils sont en general : il veulent aller au
Cervin et tout de suite, sans acclimatation et bien sur
arriver au sommet a coup sur. Il faut les equipper de fond en
comble (jusqu’au slip parfois (sic)). Inutile de leur parler
d’autres sommets, encore moins des non 4000m (comme le
Fletschhorn par exemple), encore que mantenant, parait-il
qu’une course prealable est obligatoire (et c’est tres bien
!!). D’un autre coté, la saison est sur deux mois a peine,
donc, chaque jour est précieux.
Ensuite, il faut bien savoir qu’au debut, les gens de la
vallée ne voulaient tout simplement pas de touristes (le fait
d’interdire les voitures est devenu aujourd’hui
paradoxalement un attrait touristique de nos jours). Et que
ce sont les touristes eux-meme qui ont poussé a la
consommation (les gens de la vallée en ont bien profité,
c’est vrai…).
Enfin, il m’a assuré qu’actuellement les choses etaient en
train de changer (sauf peut-etre au Cervin ou les choses sont
a mon avis insouble tant qu’il y aura une majorité de
« clients consumméristes », mais que les mentalités de part et
d’autres ont une peine folle a évoluer.

Pour les gardien de cabane, mon avis est assez buté : c’est
pas des hotels, chacun devrait porter sa nouriture et son
eau, un point c’est marre !!! Donc les gardiens devraient
etre des guides, pas des hoteliers !!!

Finalement, je vous conseille son recueil de courses (edité
par le CAS) ou il décrit avec une precision minutieuse le
cheminement, notament la voie normale du Cervin…

Bon, j’en ai assez dit, mais depuis cette discussion, j’ai
pas mal refechi sur le sujet…

Maurice, un suisse pur sucre qui fait ses tirs obligatoire en
pestant chaque année, qui n’aime pas les racistes et les
xenophobes et qui aime la musique folklorique suisse et qui
sait meme yodler…

Posté en tant qu’invité par Damien:

je te répète que je ne peux pas imaginer ce gars-là sympathique une seule seconde! Cette attitude désagréable n’était pas due à un quelque chose de conjoncturel, j’en suis certain. Je dirais plutôt que cette attitude est cosubsantielle de sa personne et q’elle est ainsi structurelle!!!

Posté en tant qu’invité par Blaze:

Ouaaaaaaaaah!!!

Posté en tant qu’invité par Pierre Savary:

Chers amis montagnards! En tant que président de la section Jaman (Vevey) du Club Alpin Suisse, je vous informe que j’ai adressé une réponse à Mme Straub, suite à ses doléances après son passage à la cabane de la Dent Blanche les 11-12 août. Ma lettre fait la part des choses entre les devoirs des sections propriétaires de cabanes, les devoirs des gardiens et les devoirs des alpinistes. Je la tiens à disposition des intéressés
Cordial salut à tous.Pierre.emmanuelle straub a écrit:

voici le courrier adressé au directeur de la section CAS
Jaman… tout est dit

Monsieur,

Je me permets de vous écrire pour vous faire part de mon
mécontentement concernant le gardiennage d’une de vos cabane,
la cabane de la Dent Blanche (cabane Rossier).

Nous y sommes montés à 4 le 11 Août au soir pour faire
l’arête Sud de la Dent Blanche le 12 Août.
Nous avons pris la ½ pension : pendant le repas, je suis
allée demander s’il était possible d’avoir 4 verres et une
carafe d’eau ; la gardienne me répond sur un ton désagréable
qu’elle prépare le repas et qu’elle n’a pas le temps de me
servir de l’eau. Quelques minutes plus tard, une personne se
présente à elle pour lui demander une bouteille de vin,
qu’elle lui sert aussitôt et prend le temps d’encaisser…
Alors que nous entamons les spaghettis, je retourne à la
cuisine réitérer ma demande ; même réponse ; je hausse le ton
; en effet, j’ai moi même travaillé 5 ans durant dans un
refuge, le refuge de l’Envers des Aiguilles à Chamonix, où
nous avions parfois jusqu’à 100 personnes, jamais nous
n’avons refusé de l’eau aux clients ; cela prend 30 secondes
de remplir une carafe ! je lui fais part de cette remarque,
elle me répond : « écoutez, prenez de l’eau et arrêtez de
m’emmerder ; si vous avez travaillé en refuge, vous n’avez
qu’à vous occuper de l’organisation » !!!
A la fin du repas, nouvelle demande d’eau par l’un de mes
collègues ; elle lui sert 30 ml d’eau (pour 4 !) bouillante
!!! idéal donc pour se désaltérer…

Le lendemain matin, à 4h30, je vais vers l’évier de la
cuisine pour remplir ma gourde d’eau ; elle se précipite vers
moi en vociférant que je suis « culottée » de me servir comme
ça, que c’est interdit de prendre de l’eau « déjà qu’on n’en
a pas beaucoup » me dit elle !!!

J’ai travaillé en refuge ; je parcours la montagne et ses
refuges depuis une bonne dizaine d’années, de France,
d’Italie et de Suisse. Jamais je n’ai vu de refuge interdire
l’accès à de l’eau courante ; qu’elle ne soit pas potable
quand le refuge se situe sur un promontoire rocheux, soit.
Mais en l’occurrence, la cabane de la Dent Blanche se situe
en aval d’un gros glacier et des tuyaux de captage sont
d’ailleurs bien visibles lorsque l’on se dirige vers l’arête
Sud. Une énorme cuve de réserve se situe 20 m au dessus du
refuge.

Cette cabane interdit non seulement l’accès à l’eau dans un
but de consommation mais également dans une optique d’hygiène
simple ; pas de possibilité de se laver les mains ; certes un
bac offre de l’eau devant les toilettes, mais l’eau est
stagnante et tout le monde trempe ses mains là dedans, ce qui
n’est pas des plus ragoûtant…
Je n’imagine pas la galère pour ceux qui ne souhaite pas
prendre la ½ pension : impossible d’avoir de l’eau pour faire
soupe, thé et que sais je…

Ainsi, la gardienne force véritablement à la consommation : ½
pension obligatoire, achat de boissons obligatoires si vous
voulez vous réhydrater et de même si vous voulez boire durant
la course le lendemain. En France, la vente forcée est
interdite, qu’en est il en Suisse, pays de démocratie… ?
L’eau en montagne coule en abondance et ne coûte rien ;
comment laisser dire des ignominies pareilles par vos
représentants ? cette gardienne prend ses clients pour des
imbéciles ; quoiqu’il en soit, cela ne lui a rien rapporté :
devant son attitude abjecte, nous avons mis un point
d’honneur à ne rien consommer, ce que nous n’envisagions pas
initialement ; nous souhaitions prendre un repas au retour de
course à midi, boire une boisson fraîche, nous ne l’avons pas
fait ; son attitude n’incite pas à la consommation.
L’un de mes collègues a pris l’option de se lever dans la
nuit pour accéder à l’évier de la cuisine et remplir ses
gourdes sans avoir un chien de garde à la porte…

Notre étonnement ne s’est pas arrêté là… elle nous a
proposé un réveil à 4h sans autre choix ; soit, cet horaire
nous convenait parfaitement. Mais à 3h15, branle bas de
combat dans le refuge ; tout le monde se lève, les petites
cuillères s’affolent dans les tasses dans la salle…
impossible de dormir ; à 4h, nous nous levons comme prévu ;
surprise ! nous sommes les seuls dans le dortoir ! nous
allons prendre le petit déjeuner ; déception encore et encore
! l’eau chaude est sur la table, mais depuis ¾ d’heure et à
4h elle n’est plus que tiédasse…
Nous avons compris en interrogeant d’autres français que les
suisses avaient droit à un lever spécial, plus tôt que les
autres. Est ce normal ? j’avais entendu que des pratiques
similaires se faisaient pour le Cervin ; ceci ne se voit
qu’en Suisse et c’est tout à fait mesquin. Les guides ne
veulent pas être « suivis » ; c’est mesquin. Je ne regrette
absolument pas l’horaire du lever ; 4h est idéal : l’abord de
l’arête se fait au lever du jour, la recherche d’itinéraire
s’en trouve facilitée et quel spectacle que le lever du jour
sur le Cervin an arrière plan de l’arête de neige précédant
l’arête rocheuse ! de même nous n’avons pas « bouchonné »
dans les passages clés et les chutes de pierre déclenchées
par les alpinistes étaient bien plus rares… Ce qui nous a
agacé dans cette attitude, c’est l’impossibilité de dormir de
3h15 à 4h, du fait du bruit dans la cabane.

Son attitude a été déjà diffusée largement auprès des
alpinistes que nous avons rencontrés sur le chemin du retour
et de même sur internet sur le site alpinisme.camptocamp.com.

Heureusement qu’il n’y a que la Dent Blanche à faire à partir
de ce refuge ; nous n’y retournerons pas ; et les amis qui
souhaiterons s’y rendre seront prévenus…

J’ose espérer que mes remarques auront des conséquences, que
l’accueil dans vos cabanes est votre souci premier ; ces
cabanes sont la plupart du temps magnifiques sur le plan de
l’agencement, les gâcher par un accueil scandaleux est fort
dommage. La montagne est un lieu de liberté et de dépaysement
; il est regrettable d’avoir à s’énerver dans des endroits
pareils.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes
salutations distinguées.

Posté en tant qu’invité par Cindy:

Bravo les préjugés, au fond, quelle belle éducation.

En fait pour tous ceux qui râlent parce que visiblement les guides n’aiment pas se faire suivre, ça vous brancherait de travailler en étant payé au lance-pierre en voyant plein de petits pingres essayer de profiter gratos ?
Pour information, la bouteille payée 10frs coûte 2frs à l’achat et environ 6frs au transport. Calculez un peu combien il faut vendre de bouteilles pour vivre, sachant qu’en Suisse le coût de la vie est passablement élevé (Exemple: 400 frs d’assurance maladie par mois obligatoire, la consultation chez le médecin côute 92 frs contre 20 € en france (soit 3x plus) etc.)
Un peu de tolérance merde, les gardiens ont non seulement un boulot pénible et très mal rémunéré, mais en plus ils ont une mauvaise position sociale. De plus un sourire ne fait de mal à personne en général. Vous autres les Français vous avez parfois une attitude "j’ai droit à " qui peut énerver à la longue…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Comète:

Je trouve ce sujet très pertinent et ne peux qu’espérer que ces lignes arriveront aux oreilles des premiers concernés: les gardiens…

A dire vrai, je ne taris de louange envers ces gens qui se lèvent à point d’heures pour nous préparer à manger et je peux tout à fait comprendre que ça ne doit pas être rose tous les jours…

Cependant, quand on arrive à un refuge, on est généralement bien, on est en montagne, on est au paradis… ça fait partie de ces moments privilégiés de la vie… et d’avoir un accueil si peu convivial vient vite ternir cette image paradisiaque de l’endroit où on se trouve…

Il y a des refuges où les gardiens sont plus que tops et je n’hésite pas à les citer:
Refuge de Leschaux: un gardien, Rodrigue, aussi riche que la face qui fait face à son refuge… une expérience délirante… vraiment géniale, avec un pain maison de rêve!!!
Refuge du couvercle: super sympa, bonne bouffe… même quand on arrive à 22h…
Refuge de l’Envers des Aiguilles: accueil féminin, super sympa!
Refuge des Cosmiques: et pourtant… lui, il a de quoi péter les plombs!!! avec tous les touristes du mont-blanc qui viennent là, avec le monde bruyant qu’il y passe… et pourtant, il a le coeur sur la main… un ange! et la nourriture… wow! et la tenue du refuge, des chambres, incroyable!!! Un exemple
Cabane des Vignettes: en tout cas avec les anciens gardients, tip top… sais pas avec les nouveaux…
Refuge d’argentière: accueil nickel
Cabane de Trient: idem…
cabane des becs de bossons: super sympa
Cabane Brunet: top nouvel an
refuge Chabod (face nord Grand Paradis): dément!
Cabane Bertol: les nouveaux gardiens sont des anges…
Refuge de la Dibona: bien, bonne nourriture, top tarte au pomme
refuge du Promontoire: un amour de gardienne, malheureusement elle n’est plus dans ce refuge
Mountet: nickel

Par contre, il est vrai que de nombreux gardiens nous laissent un goût amer de notre passage… c’est le cas notamment de:

-Cabane de Panossière: la palme des pires accueils!!! et de loin!!! un gardien glacial, condescendant, arrogant, presque méchant… et des gardiennes OK. Mais le gardien…ça fait 3 ans, et j’en ai encore des frissons…il ne peut qu’être mal dans sa peau pour être comme il est… pauvre gars! et pour l’eau, 3frs le litre d’eau de fonte!!! On croit réver… et suite à ça, monstre mal au ventre. Bref, une expérience à éviter comme la peste… et pourtant, le cadre est grandiose et le refuge magnifique

  • Cabane de la Dent Blanche: la gardienne était absente et ils n’attenaient pas tant de monde… on a tous dû se rationner pour l’occasion… c’était pas leur faute… mais bon, on a quand même payé plein pot, même pour les demi-portion…
  • Refuge d’hiver de Torino: gardien peu avenant, condescendant, limite à nous jeter la nourriture sur la table… en bref, on avait monstre l’impression de le déranger… et un tarif de 60Euros chacun… débile pour la prestation!
  • Cabane Mont Rose: l’hôtel, la bon vieux bar suisse-allemand où la bière coule à flot, et la gardienne monstre pas sympa… nourriture de resto… trop gaindé… et le dortoire, certes avec des duvents, mais on est tellement serré comme des sardines que finalement on n’en a pas besoin!!! Très bof… surtout la gardienne… et attention, maintenant, pour réserver, il faut donner son no de carte de crédit!
  • Hörnli: toujours été là hors saison, mais les commentaires susmentionnés semblent maintes fois confirmés
  • Ecrins: arrivés à 1h du mat, le gardien ne nous a même pas offert de courvertures ou a mangé… on a dû attendre 3h du matin pour pouvoir boire qqel chose en même temps que les autres et aller dormir un peu…

Alors, mieux se coltiner aux refuges sympas…

En espérant que ces remarques toucheront les personnes concernées!