Si déjà tu peux le transmettre à un concerné, tu sais déjà à quel point ça peut être important …
La réponse de la FFCAM au manque d'encadrants brevetés
En conclusion à peu près tout le monde est d’accord pour dire qu’avec cette réforme les clubs vont avoir encore plus de mal à trouver des encadrants mais dans le même temps on sait que la direction est prise et que rien ne pourra changer avant bien longtemps. Comment un instructeur qui ne croit pas à cette réforme peut-il s’impliquer dans des formations ?
Je crois que cette réforme sera ce que les encadrants en feront.
Les simples encadrants ? J’aurais tendance à penser que ce sont les moins impliqués. Les pratiquants peuvent suivre des formations fédérales et seront aidés par les instructeurs mais un initiateur agit dans son club, habituellement il n’intervient pas dans les formations fédérales ne serait-ce que parce qu’il n’est pas habilité. Par exemple un initiateur peut organiser ce qu’il va appeler CO1 mais je ne crois pas qu’il puisse officialiser la formation autrement que par des moyens détournés.
C’est la partie pré-requis « Validation des compétences Perfectionné » qui me semble à la fois la plus novatrice et la plus imprécise. La validation semble ouverte à plusieurs types de profils (Initiateurs, Pros agrées, etc, …). Et cela sous la supervision d’un « Référent » dont l’action reste à définir dans la pratique.
En plus, j’imagine que le contexte pourra être complètement différent pour un adhérent dans un club de 200 ou de 2000 licenciés.
Franchement, je ne vois pas dans la réalité comment cela doit se passer. C’est très ouvert. C’est pourquoi il me semble que ça reste à définir dans la pratique.
C’est aussi pourquoi je disais plus haut qu’il me semblait impossible de déterminer un temps de formation, tant la forme que peut prendre la validation des « Pré-requis » est susceptible de varier selon chaque adhérent.
Cette imprécision est caractéristique du bordel qui nous attend.
J’ai évoqué plus haut le cas de ce stage NA2 où l’organisateur demande des pré-requis qui n’ont rien à voir avec le sujet. Même le NA1 n’est pas obligatoire pour le NA2 (à ma connaissance) et là on demande la carto niveau 2, les premiers secours, etc. Pour un NA2 je demande juste que le stagiaire ait les connaissances du NA1 (mais le NA1 lui-même n’est pas obligatoire) et qu’il soit intéressé par l’encadrement, rien d’autre.
Ca veut dire quoi ? que déjà chaque instructeur organise son stage à sa sauce, sans tenir compte des règles fédérales. Si ces règles fédérales sont de plus en plus floues ça va être pire.
Le minimum serait que quelqu’un vérifie les pré-requis des stages. Je veux bien croire qu’il puisse exceptionnellement exister des pré-requis particuliers. pour certains stage mais normalement les pré-requis pour chaque intitulé de stage sont les mêmes.
Je pense que beaucoup de personnes, à tous le niveaux, mélangent les informations qu’elles peuvent avoir sur les stages et restent sur des principes périmés. Par exemple personnellement je ne sais pas si le NA1 est obligatoire pour passer le NA2 et à mon avis si je pose la question à différents responsables fédéraux ou d’autres instructeurs j’aurai des réponses différentes. Il y a une bonne raison pour que le NA1 ne soit pas obligatoire c’est que beaucoup de personnes ont passé des stages équivalents qui ne sont pas officialisés et il y a même beaucoup de NA1 qui ne sont pas déclarés.
La « validation des compétences perfectionné » je ne sais pas ce que c’est mais si c’est l’avis d’un initiateur avant qu’un candidat s’inscrive à un stage c’est bidon.
Ils veulent mettre en place un système élaboré qui sera trop élaboré et soumis à l’interprétation de chacun, c’est tout l’inverse dont on a besoin : un truc simple et carré.
Bonsoir,
Savez-vous qui à la FFCAM a rédigé ces docs ? Ou plutot ces usines à gaz ?
Dans les clubs on aimerait bien le savoir, pour pouvoir leur écrire directement, et leur dire ce qu’on pense de ces merdes…
Merci d’avance,
Lionel A., simple initiateur ski de rando, dans un simple club.
Je n’en sais rien, j’ai juste reçu le lien dans un mail de la fédé, qui a du être envoyé à tous les initiateurs, je pense, parce que moi aussi je ne suis que simple initiatrice alpi dans un club lambda.
Pas par les instructeurs et à la commission sports de neige personne n’a dit avoir participé quand ça a été présenté aux instructeurs. Et j’ai bien l’impression que les responsables de commissions n’ont pas été partie prenante.
J’ai l’impression que tu dénonces une réforme de la formation à laquelle tu as refusé de t’intéresser.
Il est certain que si tout le monde se regarde en disant « C’est nul ce truc », ça risque de ne pas beaucoup avancer.
A laquelle j’ai refusé de m’intéresser ? Il faut être gonflé pour dire ça ! Pourquoi je refuserais de m’y intéresser alors que je suis directement concerné ? Serais tu en train de dire que montrer son opposition c’est ne pas s’y intéresser ?
Parce qu’on n’a pas le droit de trouver que c’est nul ?
C’est même pire que l’ « interprétation de chacun » je pense : c’est que comme c’est trop sophistiqué, par manque de temps, de moyens, d’instructeurs,… les beaux principes édictés sont justes inapplicables pour certains et donc pas appliqués…
Pour le ski de rando (seul domaine que je connais) la notion d’initiateur « stagiaire » mise en place a été plutôt une bonne chose - même si la mise en place est encore aujourd’hui laborieuse, la notion de tutorat notamment.
Mais vouloir exiger un nouveau stage « Réussir sa sortie » pour le diplôme est pour moi une erreur : 2 jours de formation en plus c’est pour le participant : le parcours du combattant pour trouver un stage à des dates compatibles pour lui, 200 à 400 € de dépensé, et des instructeurs disponibles et motivés à trouver (alors qu’il en manque déjà, juste pour faire tourner les stages existants)
Sachant que le contenu de ce stage peut très bien, avec un peu de méthode, être intégré dans la pratique club pendant la saison en tant qu’initiateur « stagiaire »
Bonjour,
La fédé a souhaité la réforme des formations qui ont été menées parle vice-président aux activités Rémy Mulot. Ensuite, les commissions d’activité ont rédigé les documents.
Le besoin de formation des pratiquants et des futurs encadrants est une question primordiale, pour des questions évidentes de sécurité. la philosophie du projet est qu’il y a d’un côté les adhérents qui ne veulent pas aller vers l’encadrement , d’où les niveaux initiés et perfectionnés et de l’autre le nouveau cursus pour les futurs encadrants.
Pour un club, l’important est de rendre ses adhérents plus autonomes et d’avoir des encadrants le plus compétent possible. Il y a les brevets bien sûr mais je préfère avoir un encadrant expérimenté et compétent qu’un encadrant breveté limite (ce que l’on voit dans certains clubs). Si la formation se fait dans les clubs, sous la tutelle de personnes pédagogues et compétentes, il n’y a aucun problème pour moi. le seul problème est pour l’encadrement des jeunes.
Et pour ceux qui veulent encadrer, n’hésitez pas à vous rapprocher de vos responsables d’écoles d’escalade et d’aventure, vous verrez que généralement c’est très formateur de co-encadrer.
J’ai ainsi formé quelques encadrants en 2-3 ans (car il faut aussi du temps) avec une forte amélioration des compétences.
Je pense que le tutoriat est une excellente mesure.
On verra l’avenir pour ces nouveaux cursus mais c’est vrai que c’est un peu une usine à gaz.
Jamais entendu parler de ce stage… encore un truc qui va s’ajouter au cursus…
La plupart des formations d’initiation peuvent se dérouler en interne dans les clubs sans être formalisées au niveau fédéral.
Les responsables de la commission d’activité sports de neige qui ont présenté les nouveaux cursus aux instructeurs ne semblaient pas avoir participé à ces cursus. J’ai l’impression que Rémy Mulot et une équipe restreinte (DTN ?) ont monté un truc sur des bases irréalistes et qu’on va en payer les conséquences.
Ce n’est pas la priorité. La priorité pour les clubs est d’avoir des activités qui tournent bien avec des sorties nombreuses et variées, formations, etc. Ce qui compte n’est pas d’avoir les encadrants les plus compétents possibles mais des encadrants suffisamment compétents, c’est très différent.
Oui, tant que ça ne devient pas une obligation dans le cursus
Si c’est pour envoyer ses adhérents au casse-pipe!
Tu sous-entends que le processus de formation actuel amène à donner le diplôme à des incompétents qui sont ensuite sciemment validés par leur Président ?
Et qu’il est plus sûr pour un skieur non autonome de pratiquer hors club que dans un club si ce dernier ne peut pas assurer, preuves administratives à l’appui, que tous ses initiateurs disposent du plus haut niveau de compétence possible (merci de définir ce que c’est en passant…)
C’est à dire ce qui se passe actuellement ?
Je me cite :
Pas du tout, je dis que cela ne sert à rien de proposer des sorties nombreuses et variées si l’on n’a pas l’encadrement compétent (pour encadrer en sécurité). Car dans sa réponse J2LH joue sur les détails!
Et il y a actuellement des encadrants qui dans les clubs font des erreurs font des erreurs récurrentes et mettent en danger les adhérents (qu’ils soient brevetés ou non). Heureusement, on a beaucoup de chances!
« dans les clubs » = pas dans le mien !
donc ne dis pas « dans les clubs » mais dis « j’ai vu ou je connais des encadrants » (combien ?) qui font des erreurs récurrentes, et mieux parle-en avec eux et à leur président…
Sinon c’est du dénigrement gratuit.
Et si les encadrants concernés ne sont pas diplômés alors ça n’est pas un problème de formation fédérale dont on parle ici ( mais de mauvais choix du Président)
J’ai bien précisé que je parlais d’encadrant compétents
Ben voyons… si il n’y a pas plus d’accidents c’est uniquement par chance… Ben non, compte tenu des milliers de sorties en question on ne peut pas parler de chance.
Tu oublies aussi le plus important : c’est que plus les formations sont longues et complexes et moins tu as de brevetés à la sortie, c’est mathématique.
A partir de là les clubs n’ont que 2 solutions :
- Ils n’ont que des encadrants brevetés et donc diminuent leurs activités
- Ils font confiance à des encadrants non-brevetés
Je veux bien croire que la 1ère solution provoque une baisse du nombre d’accidents (ne serait-ce que par la baisse du nombre de sorties) et la 2ème va à l’encontre de ce qui est recherché.