Oui, bien sur, tu as raison de citer aussi ce contact avec les expériences des autres. Mais j’ai aussi vu certains instructeurs complètement largués (par exemple celui qui avait organisé le stage Terrain Montagne où j’ai eu mon brevet il y a une quinzaine d’années, heureusement qu’il y avait un guide pour que le contenu du stage soit un peu sérieux, l’instructeur en était resté à la pratique de l’alpi et au matériel des années 70). Au-delà des anecdotes que tu cites je trouve que le pro apporte en général un plus dans la formation des encadrants.
La réponse de la FFCAM au manque d'encadrants brevetés
Ben justement, c’est du boulot, et ce qui m’intéresse c’est d’encadrer des sorties pour mon club, pas d’organiser des recyclages pour la fédé et je ne suis peut-être pas la seule dans ce cas. C’est pour ça que je souhaiterais que la fédé s’investisse un peu plus dans le côté administratif au lieu de compter sur les bénévoles des clubs. Parce que ça ne marche pas si bien que ça, il n’y a presque pas de recyclages d’organisé, et clairement pas autant que ce qu’il en faudrait si chaque cadre doit être recyclé tous les 5 ans.
Ca ne veut pas dire qu’il faut supprimer tout ce qui existe, mais il y a des améliorations à faire.
Si c’est simple : on demande au président de club si le candidat fait le stage pour devenir un encadrant actif, on ne lui demande pas de philosopher sur l’éventuelle difficulté de l’organisateur à remplir son stage
à part le fait que le président de l’époque était imbuvable, c’est justement sur ce point précis qu’à commencé le désaccord local qui a provoqué mon départ :
Je partais du principe qu’il vaut mieux trouver des initiateurs locaux que mettre des sorties.
(selon le principe qu’il vaut mieux apprendre à pêcher que donner du poisson)
Et donc, toutes ces années, si j’ai continué à mettre du ski de rando (sans diplome d’ailleurs), je n’ai plus mis d’Alpi.
Ce calcul était fort bien compris par le président d’avant et pas du tout par celui en cause.
Alors qu’il est simple est évident :
Le stage idéal était de 10 stagiaires (5 pédas et 5 techniques), 2 mousses, 2 instructeurs et un guide. Sur 7 jours, en haut.
Sur ces dix stagiaires, mon but était de dénicher 3 stagiaires locaux.
Sur 10 ans, ça te donne 30 initiateurs sans le clubs (enfin pas vraiment car sauf exception, ils devaient venir deux fois pour les deux parties du stage)
Donc admettons que ça te donne 15 initiateurs.
S’ils sont jeunes, 5 partiront dans un autre CAF pour cause de vie qui avance (mais ils ne sont pas perdus)
Reste 10 initiateurs sur place : en aucun cas, même hyper motivé(e) tu ne mettras autant de sortie au programme que ce groupe (sans parler de l’émulation du groupe)
Donc, je me tapais absolument toute l’organisation des stages (ne demandant aucune aide dans aucun domaine, je faisais même l’avance financière) mais je ne donnais plus de sorties au club en Alpe et j’estime que c’était rentable pour lui …
J’en veux pour preuve qu’après avoir boudé 10 ans, j’ai repris ma carte cette année (sans volonté d’investissement) et que j’ai pu discuter avec le nouveau et très sympa président qui déplore une quasi disparition de l’alpinisme au club …
On voit l’importance d’avoir 2 encadrants pour un stage : un pro et un instructeur, si l’un est largué on eut espérer que l’autre ne le soit pas également.
Tu as organisé cb de stages initiateurs ?
Quand tu as bloqué (en saison) un guidos qui vient à un tarif journée (autrement dit en y perdant par rapport à un tarif « courses ») par amitié, que ton pote instructeur aussi a bloqué ses vacances sur tes dates, que toi tu as fait pareil et que six stagiaires ont fait de même alors qu’il en faut 7 pour equilibrer les couts … je te garantis que ton « c’est simple, tu le refuses … » est complètement à coté de la plaque !!!
Non seulement tu ne le refuses pas, mais tu le cherches gentiment et tu lui fait une sacré promo de ce stage où il va apprendre tant de choses en bon mousse qu’il sera …
C’est pas de la philosophie, c’est juste la vraie vie !
EDIT : et en plus c’est un bon investissement !
ce cas, réel, que j’évoque, il est venu deux fois en mousse, ça lui a plus : 5 ans plus tard il était initiateur …
Pas un cador mais à t on besoin uniquement de cadors ?
Ton raisonnement c’est de dire que les présidents de clubs doivent signer aveuglément les demandes de stages d’encadrants au cas où les organisateurs auraient du mal à remplir leurs stages ? C’est idiot. A priori le président de club n’a pas connaissance de l’état d’avancement des inscriptions des stages et doit donc simplement répondre à la question qu’on lui pose. Le stage peut tout aussi bien être très demandé qu’en manque de candidats.
Aucun mis à part une histoire ancienne. Je ne suis pas instructeur habilité à en organiser (instructeur NA et CO)
Qu’est-ce qui t’interdit, quand c’est un gus normal, de lui causer à ton Président ?
Bien sûr que si, si tu as un pb de remplissage qui met le stage en péril, et ce d’autant plus si tu as déjà 1 ou 2 vrais candidats dans l’affaire, il se sent concerné et peut l’autoriser.
D’ailleurs, pour être tout à fait exact, je ne lui demandais que s’il y avait un petite probabilité que le mousse revienne avec une partie technique s’il n’était pas mauvais et qu’il etait pret à peaufiner son cursus avant de revenir en péda.
Si c’etait un pur mousse … pas même de demande.
Obtenir, dans les temps, tous les papiers nécessaires … ça aussi c’est en grande partie utopique !
La première soirée au gite avant de monter le dimanche servait aussi à récupérer les papiers manquants
Je suis d’accord avec ton calcul mais je suppose que si tu as organisé tant de stages pendant tant d’années c’est aussi que tu y trouvais un plaisir en tant que bénévole.
En plus je suppose que tu dois être dans un très gros CAF pour remplir tous les ans un stage initiateur uniquement avec des candidats de ton club. Dans un petit club, tu n’as même pas un candidat par an et par activité, donc si tu organises un stage de formation d’encadrants, quasi tous tes stagiaires viendront d’autres clubs. Ton travail n’est pas perdu bien sur, mais il profite autant sinon plus à d’autres clubs qu’au tien.
Dans mon cas, comme je l’ai dit, ce qui m’intéresse en tant que bénévole c’est d’organiser des sorties, et ces sorties participent aussi à la formation des pratiquants. Mais organiser des stages de formations d’encadrants pour la fédé, j’ai pas envie (et je suis initiateur, pas instructeur, et j’ai pas le niveau pour devenir instructeur, je ne l’aurai jamais et ça ne m’intéresse pas).
Mais ça n’empêche pas de repérer dans les sorties des pratiquants qui sont intéressés par l’encadrement, de les faire passer en premier de cordée, de leur expliquer le cursus, de les conseiller pour leur formation, etc…
La majorité des initiateurs de mon club font pareil, il y en a 2 ou 3 qui sont instructeurs ou intéressé par la formation de formateur mais les autres préfèrent la formation des pratiquants et l’organisation des sorties club.
Bien sûr, le trio que nous formions m’était très cher !
taille du CAF : non, pas du tout.
Avignon pour être clair.
Ce n’est pas du tout un gros CAF
Et je ne remplissais pas tout le stage en local (ce n’est pas ce que j’ai écrit) mais en trouver 2-3 tous les ans était un soucis constant. J’avais une attitude de rapace agressif envers tout nouveau adhérent prometteur …
Et si tu veux tout savoir, ce n’est pas le niveau technique qui m’a incité de passer d’initiateur à instructeur.
C’est un pépin grave dans le cadre d’une sortie initiation qui m’a beaucoup fait réfléchir sur ma pratique d’encadrant, mes motivations et leurs conséquences et sur le fait qu’il était important de partager ça.
Pourquoi on était 3 en encadrement de stages initiateurs ?
Chacun avait son rôle.
Le guidos … ben c’est l’oeil du pro extérieur
Le copain : puits de science et de techniques. Pas grand chose à envier au pro
et moi : surtout pour voir si le message simple (on sépare son activité d’encadrement de sa pratique perso était bien passé) et m’assurer que les 4h etait bien fournis parce q’en France, si tu bouffes bien, tout va bien !
En fait, on ne mettait pas l’accent sur les mêmes choses.
Autant les deux autres pouvaient pinailler sur des pbs techniques plus ou moins ardus autant moi, c’était beaucoup plus simple :
Je te confie ma fille sans souci, ça roule
Tu me fais peur quand je te vois (et même si tu sais faire des mouflages que j’ignore) : tu dégages
Simple
Rhétorique fallacieuse.
Cela étant dit sans aucune volonté de jugement ni aucun désir d’en débattre .
?
Ben nan !
10 initiateurs, même 5 mettront toujours plus de sorties qu’un instructeur même motivé !
Et si tu lis ci-dessus ce que je viens d’écrire, tu auras pu comprendre que je ne voulais plus faire de sortie d’initiation car je me connaissais trop
Tu peux encadrer des stages, et mettre des sorties. Tu peux également proposer uniquement des sorties, ou seulement des stages.
Mais encadrer des stages n’interdit pas de proposer des sorties …
Une fois de plus, je n’ai aucun avis sur la question. Seulement que ta rhétorique est fallacieuse.
bien sûr
je parle juste de rentabiliser un temps fixe d’instructeur
Il rapporte plus au club en fabriquant de l’Initiateur qu’en posant des sorties
C’est posé un peu brutal mais c’est pour aller vite
Pour paraphraser : si ton club manque de sorties, donne lui plutot des initiateurs que des sorties …
Et ce pour plusieurs raisons :
le coefficient multiplicateur évident
et surtout la préparation de l’avenir : les jeunes que tu as formé/évalué continueront quand on t’aura oublié
Cette mauvaise foi, c’est naturel ou tu le fait exprès ?
Si la citation était appropriée au sujet, il faudrait que les clubs n’organisent que des stages et plus aucunes sorties …
Mais de quoi tu parles ? c’est qui ton « gus » ? L’instructeur qui organise le stage ? Ce serait plutôt au président de contacter l’instructeur pour voir si il a des places non ?
Il y a un autre truc que je ne comprends pas. Un type veut s’inscrire dans un stage d’initiateur, c’est à dire un stage où il va apprendre ou plus exactement renforcer ses compétences d’encadrant. Il va devoir montrer ce qu’il sait faire dans ce domaine. Ton type qui ne veut pas encadrer, qu’est-ce qu’il va faire dans ce stage ? Supposons qu’il s’agisse d’un stage d’initiateur ski de rando, il cherche quoi le type ? Il est déjà « autonome dans sa pratique », on ne va pas lui apprendre à faire une conversion ou à lire le BERA, on va parler d’encadrement.
Pour augmenter le coût du stage ?
Il y a un truc qui ne se pratique pas assez c’est de dire que n’importe qui pouvait encadrer une sortie sous le contrôle d’un encadrant breveté. L’encadrant breveté étant bien sûr le vrai responsable de la sortie. Ca met le pied à l’étriller de ceux qui pourraient devenir encadrant
bon, on va arrêter … ton ton devient désagréable et même si, moi aussi je ne comprends pas que tu ne saisisses pas l’évidence de ce que je viens d’écrire, je ne te le disais pas sur ce ton …
Et au fond, je m’en moque maintenant
Bon, malgrè tout je réponds à @J2LH
- Le gus évoqué là est clairement une allusion au président de l’époque avec qui il était impossible de parler
- Mon « type qui ne veut pas encadrer », vient, à ma demande, rendre viable le stage. et + selon comment ça évolue, on ne sait jamais
- oui, j’assume que ces stages n’étaient pas donnés (fourchette haute des stages de l’époque mais pas en dehors) Mais ils étaient, de l’avis de TOUS (même les recalés) : exceptionnels !
Et d’ailleurs, quand j’ai lu 800€ plus haut … je ne crois pas qu’on était dans cette gamme là (c’est cher si c’est pour un seul stage) …
Mais me faudrait plonger dans mes archives et je n’ai pas envie
Oui bien sur. Mais c’est la mission de l’instructeur de former les formateurs.
Par contre ce n’est pas la mission première des encadrants, les encadrants organisent les sorties. Ceux que ça intéresse peuvent s’impliquer dans la formation des encadrants sans être instructeur comme tu le fais, mais ce n’est pas une obligation.
Et dans le cadre d’un fonctionnement basé sur le bénévolat, la rentabilité ne peut pas être l’unique critère.