La raquette devient la "vache à lait"

Posté en tant qu’invité par oli974:

Cela dit, ça existe déjà: droit d’entrée dans les parcs (Equateur par ex.), droits et/ou contraintes (NZ), droits pour grimper au Capitan (E.U) si je ne dis de bêtise.

En Sicile, tu as la Vallée des Temples (en pleine campagne) qui est depuis peu clôturée et payante…

C’est une tendance générale.

A mon avis, ça arrivera chez nous un jour.

Posté en tant qu’invité par Guillaume:

C’est avec des positions radicales et complétement à des kilomètres des vrais problèmes environementaux du monde qu’on en arrive à des situations ou dans le meme temps:
1°) des canons à neige sont installés jusque sur les glaciers en plein parc de la vanoise (à Val d’Isère).
2°) Les extension de domaines skiable, avec les programmes immobiliers juteux qui vont avec.
3°) des manifs sympa comme la croisière blanche, ou des courses de quad dans le massif su sancy sont organisés, ect…
mais,
il est interdit de sauter en parapente ou de bivouquer en Vanoise, ou d’aller à cheval dans la vallée de la fontaine salé (Sancy).
et bientot, alpinisme, ski de rando interdit en dehors des zones spécialement aménagés pour ça au buldozer !
On fait des parc d’attractions qui détruisent tout et à coté des sanctuaires innaccessibles pour se donner bonne conscience.
Toutes les activités humaines ont un impact et c’est le droit de l’homme d’avoir son espace vital et de prélever ce dont il a besoin pour vivre et l’accès respectueux aux espaces naturelles est un de ces droits comme écrivait Rebuffat. Le problème c’est de minimiser cet impact ce qui passe par une refonte complète de notre système de fonctionement économique.
L’écologie et la protection de l’environement est une des précoupations majeures des gens aujourd’hui et beaucoup de choses serait possible si des gens raisonnable et clairvoyant était capable de faire entendre cette position et de vraiment changer les choses.
C’est malheureusement à cause de postitions minables comme celle exprimé dans ce message que cet élan est réduit à néant et qu’on en là aujourd’hui avec un environement dégradé tous les jours. Vous croyez protéger la nature mais votre action est au déboulé très négative.
Guillaume

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par erick:

A fond avec toi et ta révolte, Guillaume.

Posté en tant qu’invité par marco:

a quand le montagnard hors la loi???et la pratique de toutes nos activités en clandestin va t il falloir pratiqué caché?

Posté en tant qu’invité par business:

On s’achemine vers un système où seuls ceux qui s’offriront les services d’un accompagnateur agréé, pourront s’ébattre dans les montagnes.
Pour le quidam, le hors chemin sera justiciable d’une loi similaire à la loi Olin, 1500euros le ticket cela devrait refroidir certains (regardez certains massifs en Espagne…). Les justificatifs écologiques de préservation de la nature ne manquent pas. Pour que le système soit juteux, il suffirait de faire comme aux US, rétribuer les dénonciateurs.Avec la taxe raquette plus des amendes dissuasives, cela devrait opérer une sélection tout à fait intéressante.Ceux qui n’ont pas les moyens financiers, ils pourront s’acheter une play station (d’hiver).C’est la tendance, de plus appuyée par certaines pétitions qui si je le crois sont assez populaire. Cela va satisfaire ceux qui voudraient réserver les massifs à une élite (les miettes seront pour ceux qui font actuellement des courbettes).
Donc de quoi vous plaignez vous, vous votez et en plus vous signez des pétitions dans le même sens.C’est tout à fait normal que certains en profitent, et j’essaye de me positionner, il y a des sous à se faire à tondre les moutons.

Posté en tant qu’invité par beeep:

Tiens, encore un 4x4eux.
Fud à tous les étages, comme d’ab.

Posté en tant qu’invité par Thierry:

Guillaume a écrit :

l’accès respectueux aux espaces naturelles est un de ces droits comme écrivait Rebuffat.

y’a un os :
à l’époque où Rebuffat écrivait ceci la population était bien moindre qu’aujourd’hui.
Actuellement l’accès à ces espaces, même s’il est pratiqué par des gens respectueux, cause des dégâts de par le surnombre. Si on veut donc protéger certains endroits il ne reste plus que les mesures restrictives.

Posté en tant qu’invité par Guillaume:

Oui c’est sur, mais il y a mesure restrictive et mesure restrictive.
Essayer de dire aux gens de bien marcher sur les sentiers pour éviter l’érosion dans les endroits fréquentés et d’autres mesures de ce genre très bien.
Mais interdire de façon totale et pour toujours tout accès aux zone naturelles comme proposé dans le message précédent, je veux bien me battre jusqu’à la mort pour éviter ça.
En plus l’objectif de tout gouvernement et de tout grand centre touristique, c’est de faire venir le plus monde possible pour que ça rapporte le plus d’argent possible et c’est beaucoup plus néfaste sur l’environement que l’impact du randonneur à raquette ou à ski sur la marmotte. Si on veut faire venir tout les futurs touristes chinois sur le mont blanc ou ailleur, c’est sur que des problèmes vont se poser, mais ça ne surement pas la faute du randonneur ou de l’alpiniste moyen qui en principe fait ça pour etre tranquille.
Donc commençons par interdire tout aménagement supplémentaire d’espace naturelle avant de venir interdire la promenade.
Gullaume

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par gus:

Tout à fait d’accord.
La construction de stations et des infrastructures associées est une vraie calamité.
C’est une hérésie de tailler au bulldozer des pistes et de construire des barres d’immeubles en béton qu’il faut chauffer, c’est du gachis. Et c’est toujours le petit qui trinque, s’attaquer aux raquettes, aux VTT et aux autres c’est minable.

Posté en tant qu’invité par Erick:

Tout à fait d’accord aussi.

Posté en tant qu’invité par Janot:

Guillaume a écrit:

Donc commençons par interdire tout aménagement supplémentaire
d’espace naturelle avant de venir interdire la promenade.

Merci Guillaume - c’est tout simple et plein de bon sens. J’espère avoir le plaisir de rencontrer des raquetteurs aussi bien lunés et peu enclins à la polémique. A bientôt.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par der Sohlengänger:

Bonjour à tous,

La montagne voit défiler toutes une séries de pratiques qui peuvent soit se compléter harmonieusement (je suis un multipratiquant), soit se livrer à une lutte concurrentielle parfois féroce.

La politesse, la courtoisie, le sens du souci d’autrui, permettent lorsque les usagers ont un minimum de savoir-vivre, de gommer les aspects les plus brutaux de cette lutte concurrentielle.

La montagne DEVRAIT être encore un des derniers espaces de liberté et de gratuité. 0r, force est de constater que rien n’est gratuit sur terre, même en montagne. On n’a rien sans rien : ou il faut payer en monnaie sonnante et trébuchante, ou il faut payer de sa personne par un effort physique (et moral pour certains) supplémentaire.

  1. Je ne trouve pas scandaleux :
  • de payer le téléphérique, le téléski, le tire-fesses, lorsque je les emprunte

  • de payer la piste de ski (de fond ou de descente) lorsque je les emprunte

  • de payer la PISTE dédiée spécifiquement à la pratique de la RAQUETTE lorsque je l’emprunte.

  1. En revanche, je trouve PARTICULIEREMENT SCANDALEUX que de soi-disants amoureux de la nature se permettent d’emprunter notamment des pistes de ski de fond (que les fondeurs entretiennent avec leurs cotisations) :
  • avec leurs pieds sans raquettes, là ils défoncent tout

  • avec des raquettes (dont certains se permettent de marcher sur les rails du pas classique) c’est comme des piétons sur une autoroute, incongru !

Malheureusement ils ne sont pas les seuls, certains « skateurs défonceurs de rails » (j’ose à peine les nommer « fondeurs ») n’ont malheureusement pas déducation !

  1. Ma conviction et ma pratique personnelle est que la RAQUETTE C’EST FAIT POUR SE BALADER EN PLEINE CAMBROUSSE EN HORS PISTE. C’est même son seul intérêt : GRATUITE de la pratique en contrepartie de l’EFFORT consenti.

J’ai même la mauvaise conscience de me prendre pour un « MICKEY » lorsque j’emprunte parfois une piste dédiée à la raquette.

  1. Lorsque je ne veux pas payer, eh bien c’est très simple :
  • je pars de la vallée en empruntant les petits sentiers pour faire des économies sur le téléphérique et je supporte mon sac et les heures de marche sans broncher, comme une mule de MARIUS

  • je prend mes skis de télémark pour faire des économies sur le tire-fesses

  • je me balade en RAQUETTES en HORS PISTE, et JE NE FAIS PAS CHIER LES AUTRES USAGER sur les pistes qui leurs sont dédiées.

Et je ne me plains pas : c’est gratuit et j’en chie ! Mais ne suis-je pas là pour en profiter de me dépenser physiquement ?

Mais on pourra toujours trouver des individus pour râler que se faire déposer sur le CERVIN en hélico, ce n’est pas gratuit !

Salut à tous !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

der Sohlengänger a écrit:

  1. En revanche, je trouve PARTICULIEREMENT SCANDALEUX que de
    soi-disants amoureux de la nature se permettent d’emprunter
    notamment des pistes de ski de fond (que les fondeurs
    entretiennent avec leurs cotisations) :

Il faut bien prendre en compte que l’hiver les pistes de fond ne font que s’accaparer les lieux de passages naturels empruntés librement l’été. L’été ça passe, l’hiver ça ne passe plus à cause de l’exploitation commerciale de la neige.

La raquette a été inventée pour marcher dans la poudreuse et ne nécessite aucun aménagement spécifique, faire des itinéraires damés, c’est à dire où on peut marcher confortablement sans raquettes, les faire payer et les baptiser « sentier raquette » n’est qu’une nouvelle tentative d’exploitation commerciale de la neige.

Heureusement ça ne peut pas fonctionner et de tels sentiers tiennent de l’abbération économique parce qu’il sera impossible de contrôler les raquettistes. Ca va coûter plus cher en contrôle que ça ne va rapporter. Il faut un service pour justifier d’un péage, quel est ce service ? Un damage qui rend inconfortable l’usage des raquettes !

  1. Lorsque je ne veux pas payer, eh bien c’est très simple :
  • je me balade en RAQUETTES en HORS PISTE, et JE NE FAIS PAS
    CHIER LES AUTRES USAGER sur les pistes qui leurs sont dédiées.

Plus j’entends des réactions comme la tienne et moins j’ai d’état d’âme à emprunter les pistes de fond. D’ailleurs il ne faut pas rêver, ce n’est pas parce qu’il y aura des sentiers raquettes payants qu’il y aura moins de piétons sur les pistes de fond (ce sera même peut-être le contraire)

Posté en tant qu’invité par der Sohlengänger:

Bonjour J2LH,

Le tracé des pistes de ski de fond à toute une histoire. Il faut que tu comprennes…

Il y a 35 ans, il n’y avait pas de « loi Montagne » en France, pas de péage, pas de skateurs ignorants de leurs origines (je suis aussi un skateur) et les raquettistes (j’en suis aussi un raquettiste) étaient encore au CANADA, il n’y avait pas de marcheurs non plus.

Il y a 35 ans, on partait tracer à skis nos rails parallèles pour la rando. Pour la pratique sportive, il fallait y repasser plusieurs fois à skis pour stabiliser la trace. On s’y mettait à plusieurs. C’était le fruit d’un travail collectif. On n’était pas nombreux : QUELQUES RARES ILLUMINES. L’explosion commerciale du ski de fond n’avait pas encore eue lieu.

Pour cette raison la trace était absolument SACREE.

Tu peux comprendre mon ire légitime lorsqu’un non éduqué se permet de bousiller des traces parce que c’est plus « confortable » pour lui.

Un peu avant la « loi Montagne » des stations avaient pris l’habitude d’offrir souvent gratuitement un tracé avec des engins guère plus grands que des motoneiges : 2 traces parallèles. C’était déjà le grand luxe !

Puis avec l’apparition et la généralisation du skating en France, de grosses dameuses sont apparues : là ça commencé à coûter du pognon !!! On a vu apparaître des autoroutes de 2x2,50 mètres ! Indispensables pour pratiquer de façon développée le pas de skating.

Pour faire passer de tels engins (largeur et poids), on a dû utiliser majoritairement des routes enneigées et donc renoncer aux tracés sur des sentiers chaotiques probalement plus charmants et souvent plus « techniques » demandant plus de finesse que de puissance pour les skier.

Il faut dire que l’influence océanique est très importante sur les massifs en France ( moins en Suisse, sauf le Jura) et la qualité de neige est sans cesse en train de changer. Par conséquent en technique classique il faut corriger sans cesse le fartage. Cela est moins le cas en technique de skating. D’ailleurs, dans les pays nordiques où l’influence arctique se fait sentir, le pas de skating est beaucoup moins pratiqué que le pas classique.

Maintenant, pour toute pratique, il faut savoir qui doit payer :

  • l’Etat ?
  • les collectivités territoriales ?
  • les associations ?
  • les usagers ?
  • les consommateurs ?

On peut toujours râler, mais c’est à nos élus qu’il revient d’arbitrer la quote-part que doit payer de gré ou de force chacun de ces acteurs. Quand il y a une facilité qui est offerte et que c’est « gratuit », il y a toujours quelqu’un qui paye.

Et quand c’est l’Etat qui paye à 100% et donc que c’est « gratuit » à 100%, eh bien c’est tout le monde qui paye, par le biais de la TVA, même si certains sont exonérés d’impôts sur le revenus et même s’il n’y a qu’une minorité qui est redevable de l’ISF.

On peut toujours dire qu’avant c’était le bon temps ! Qu’il faut mettre les dameuses à la casse, revenir aux skis en bois avec semelles en hickory préparées avec de la grundvalla, revenir aux fixations à la norme 75 et aux chaussures en cuir bouilli qui pompaient un max de flotte…Il n’empêche qu’un vieux con comme moi apprécie de pouvoir se déplacer à toute vitesse sur la neige sans avoir à passer toute une journée à damer sa piste et qu’il paye pour ça…

C’est toujours moins cher que le carburant qu’il a fait partir en fumée et l’amortissement de son véhicule pour accéder au site tant convoité !

Salut à toi !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par marmule:

J2LH a écrit:

Il faut bien prendre en compte que l’hiver les pistes de
fond ne font que s’accaparer les lieux de passages naturels

empruntés librement l’été. L’été ça passe, l’hiver ça ne passe
plus à cause de l’exploitation commerciale de la neige.

L’année dernière au champ du feu (dans les vosges), je me suis fait enguelé par une fondeuse car je traversais la piste. Conscient du problème, j’ai cherché un autre sentier, mais pas d’autres sentiers proches que celui emprunté par la piste de ski de fond, QUI N’ETAIT RIEN D’AUTRE QUE LE GR5!!!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

der Sohlengänger a écrit:

Il n’empêche qu’un
vieux con comme moi apprécie de pouvoir se déplacer à toute
vitesse sur la neige sans avoir à passer toute une journée à
damer sa piste et qu’il paye pour ça…

C’est bien beau tout ce que tu dis mais quel rapport avec la raquette ?

Déjà il faut prendre en compte que la raquette n’est pas faite pour la vitesse (ou que si vitesse il y a c’est dans les pentes de poudreuse) et que les raquettistes ne passent pas du temps à damer pour pouvoir pratiquer et que pour ceux qui trouvent trop dur de marcher dans la profonde le passage de 4 ou 5 raquettistes suffit pour avoir une trace confortable. On se demande bien quel service on veut nous faire payer.

Pour ce qui est du respect des pistes de fond j’ai joué la provocation parce que les skieurs s’imaginent que les péages pour pratiquer la raquette vont régler le problème ce qui est faux. Créer des itinéraires payants pour la raquette ne va rien modifier puisque les raquettistes vont avant tout éviter ces itinéraires. Il va donc y avoir sur le même domaine des pistes de fond qui occupent une partie des sentiers, des itinéraires damés pour piétons (pour raquettistes ?) qui vont occuper d’autres sentiers et encore moins de place pour les raquettistes qui souhaitent pratiquer sans damage (ça représente 85% des pratiquants). Pour éviter les itinéraires payants pour la raquette les raquettistes vont longer, traverser, etc… les pistes de fond.

Posté en tant qu’invité par guili:

En Bretagne nous avons aussi des lieux de passages entretenus régulièrement par le conseil général.Ce sont les sentiers de grandes randonnées.Comme dans de nombreuses régions de France nous acceptons gratuitement le passage des hommes,femmes,enfants et autres.Pour reprendre l’expression chère aux marchands de tapis de sites montagnards:« la montagne est le dernier espace de liberté »,j’en une donnerai une autre moins porteuse mais plus proches des réalites commerciales actuelles:"la montagne est le premier espace ou la liberté a un prix sonnant et trébuchant dans les poches des charognards

Posté en tant qu’invité par Thierry:

guili a écrit:

En Bretagne nous avons aussi des lieux de passages entretenus
régulièrement par le conseil général.Ce sont les sentiers de
grandes randonnées.Comme dans de nombreuses régions de France
nous acceptons gratuitement le passage des
hommes,femmes,enfants et autres.Pour reprendre l’expression
chère aux marchands de tapis de sites montagnards:« la montagne
est le dernier espace de liberté »,j’en une donnerai une autre
moins porteuse mais plus proches des réalites commerciales
actuelles:"la montagne est le premier espace ou la liberté a un
prix sonnant et trébuchant dans les poches des charognards

Désolé de vous faire descendre de votre piédestal régionaliste, mais la Bretagne n’est pas une exception. Les sentiers de randonnée pédestre, sont en montagne comme en Bretagne et ailleurs, gratuits et entretenus. En montagne seuls les itinéraires enneigés damés et balisés situés sur des sites nordiques peuvent (ce n’est pas une obligation, et pour le moment c’est même un exception) être payants. Si vous n’avez pas ce cas de figure en Bretagne, c’est juste que… vous n’avez pas de neige.

Posté en tant qu’invité par Pierro:

Vu au chalet de ski de fond du Barrioz, départ de la très classique ballade du Grand Rocher, Crêt du Poulet, etc. (Massif de Belledonne)

Un texte demandant très clairement des sous (petite boîte posée sur un ski de fond à l’entrée de la piste forestière – dommage je n’ai pas eu le temps de prendre un exemplaire du tract, pour vous en faire profiter, la boîte, le ski et les bouts de papiers s’étaient envolés au retour de la ballade), pour, je cite : « l’entretien et la sécurisation » des chemins empruntés par les « raquettistes » (mieux que racketteur, n’est-ce pas ?).

Pour celles et ceux qui connaissent le coin, c’en est presque scandaleux. Il n’y a pas utilité à baliser les chemins « raquettes », car il s’agit des chemins d’été balisés, d’autre part, en matière de sécurisation, le Grand Rocher est une ballade franchement « aseptisée » (très peu de risques d’avalanche, fréquenté, chemins bien balisés).

Pour finir : le ski de fond n’existait pas au Grand Rocher, il y a quelques décennies. Aujourd’hui, force est de constater que la majorité des promeneurs qui viennent par là-haut sont soient des phoqueurs, soient des « raquettistes » ?, et les scolaire de temps en temps font du ski de fond. En montant là-haut, on croise bien plus souvent divers pratiquants que des fondeurs.

Les raccourcis sont faciles, le racket organisé aussi, en plantant un panneau en bas, et trois flèches, on organise un sentier « sécurisé et balisé » !

La montagne devrait rester avant tout une terre de respect de chacun et surtout de la nature, et non pas une source de pure exploitation en tout sens, en y collant une couche de sécurisation à tout prix, car c’est à la mode … résultat : on déresponsabilise l’utilisateur : « je paye, je fais ce que je veux » … c’est trop nul. Et en plus, ça me met bêtement en colère, d’où ce post ! alors que je respecte les gens du foyer de ski de fond ! et bien entendu les fondeurs.

Posté en tant qu’invité par lambert:

Ce message du 27 mars appelle quelques commentaires! Je peux comprendre que certain s’élèvent contre la mise en place d’une participations pour la pratique de la raquette, mais ils récoltent ce qu’ils ont semé! Le site du Barioz est Nordique et c’est bien uniquement de cela que je parle. Il y à 4 décennies nous étions 5 personnes par dimanche sur les cretes, évidement il fallait partir à pied du col du Barioz! les choses ont bien changés et les hommes aussi ! et les raquettistes n’hésitent pas un instant et choisiront le parking du foyer comme la plupart des randonneurs . Je rappelle que la course du grand rocher part du col et son tracé traverse deux fois les pistes de fond dans des zones sans risques.
Je trouve scandaleux de constater qu’une bonne partie de ces grands sportifs choisissent rapidement les pistes de fond pour se déplacer , c’est moins fatiguant que 60cm de poudreuse ! mais ca coute 5000€ par saison de damage supplémentaire!
Je trouve scandaleux que ces prétendus montagnards se déplace de front sur les pistes pour mieux discuter et se permettre des remarques envers des skieurs qui vont trop vites! de qui se moque t-on!
Je trouve scandaleux que ceux qui restent hors piste ne respectent les zones d’hivernage des Tétras Lyre, qui plus est avec un chien en liberté !
Alors devant ces attitudes irrespectueues cet incivisme ,il ne faut pas vous étonner de ce qui arrive!
Oui cette année sur l’Epace Nodique du Barioz la circulation à pied ou à raquette sera réglementée par l’application stricte des arrétés municipaux. Une piste sécurisé conduira au Cret du Poulet , en respectant le ski nordique, les zones d’hivernage, et aura un coté ludique et formateur , cette piste est soumise à redevance. Pour tout les autres itinéraires , le départ est le col du barioz! Nous entendons faire respecter ce que nous faisons pour le Nodique et ce coin de montagne ou avec un peu de civisme il y fait bon vivre!