La raquette devient la "vache à lait"

Posté en tant qu’invité par lambert:

On ferme donc toutes les stations !!!

il n’est pas question de fermer les stations !! juste de respecter ce qu’elles proposent !je ne vais pas faire du quad sur une piste d’alpin a 14 h ! ce serait dangereux et irrespectueux envers les autres et la prestation de la station !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

lambert a écrit:

Je trouve scandaleux de constater qu’une bonne partie de ces
grands sportifs choisissent rapidement les pistes de fond pour
se déplacer

Là tu soulèves un problème, non pas celui du niveau physique des pratiquants mais celui du respect des pistes de fond, problème qui n’a rien à voir avec celui de la taxe raquette. Tu auras beau essayer de faire payer les raquettistes tu les retrouveras toujours sur les pistes de fond, ça n’y changera rien.

Comme beaucoup je retournerais au Barioz cet hiver, mais jamais je ne paierais pour faire de la raquette et je ne mettrais pas non plus les pieds dans les commerces du coin.

Posté en tant qu’invité par Thierry:

Je suis fondeur et raquettiste ; je ne comprends pas bien le surcoût de damage dû à la fréquentation des pistes de fond par les raquettistes. Dans tous les sites de ski de fond que je fréquente les pistes sont damées en dehors des heures d’ouvertures, soit le soir, soit tôt le matin, en tous cas je n’ai jamais vu de damage dans la journée, même quand les pistes sont un peu abimées…

D’autre part j’aimerais savoir si l’interdiction du site du barioz (que je ne connais pas) en dehors des itinéraires balisés est aussi applicable aux skieurs de randos (ce qui serait logique puisque un des objectifs cité est la préservation de la tranquillité des tétras lyre - j’imagine d’ailleurs que les chasseurs sont aussi concernés et qu’on ne les protège pas pour mieux les tirer, mais c’est un autre débat…)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Thierry a écrit:

Je suis fondeur et raquettiste ; je ne comprends pas bien le
surcoût de damage dû à la fréquentation des pistes de fond par
les raquettistes.

Tu fais du fond où pour tolérer les raquettistes sur les pistes ?

Si les raquettistes avaient besoin d’un damage alors ils seraient normal qu’ils paient mais la raquette a été inventée pour progresser dans la neige vierge, les damages sont une aberration pour la pratique de la raquette. Et si on retrouve parfois des raquettistes sur les pistes de fond c’est parce que les stations ce sont accaparés les sites de passage naturels et ne laissent pas de place aux autres pratiques.

un des objectifs cité est la
préservation de la tranquillité des tétras lyre

Ils ont beau dos les tétras… Les dameuses ne les dérangent pas ?

Posté en tant qu’invité par Thierry:

J2LH a écrit:

Tu fais du fond où pour tolérer les raquettistes sur les pistes
?

Je skie surtout sur les sites nordiques du vercors (drôme et isère). quand j’ai des raquettes aux pieds j’évite ces mêmes pistes, le plaisir étant de se balader hors traces.
il ne me semble pas avoir écrit que je tolérais les raquettistes sur les pistes, tout dépend du comportement ; leur présence peut effectivement être gênante lorsque tu as une famille entière qui piétine la trace ou qui fait une pause au milieu de la piste ; par contre lorsqu’ils circulent en rang sur le bord de la piste je ne trouve pas ça gênant outre mesure.

Si les raquettistes avaient besoin d’un damage alors ils
seraient normal qu’ils paient mais la raquette a été inventée
pour progresser dans la neige vierge, les damages sont une
aberration pour la pratique de la raquette. Et si on retrouve
parfois des raquettistes sur les pistes de fond c’est parce que
les stations ce sont accaparés les sites de passage naturels et
ne laissent pas de place aux autres pratiques.

Pas seulement pour ça ; même si ça peut paraître aberrant pour nous le raquettiste occasionnel (= qui pratique qques jours par ans, par ex. pendant que le reste de la famille fait du ski) n’a pas forcément la capacité (ni l’envie) de faire la trace, et peut même avoir peur de se perdre.

Maintenant je suis bien d’accord que lorsqu’un site nordique s’accapare la totalité des chemins au départ du site, le raquettiste n’a pas d’autre alternative que d’utiliser ponctuellement les pistes, au moins pour sortir du domaine. Et qu’il doit pouvoir le faire de manière gratuite.

Ils ont beau dos les tétras… Les dameuses ne les dérangent
pas ?

C’est précisément là où je voulais en venir. La protection de la nature, ça ressemble surtout à une justification à posteriori… surtout quand on voit que les sites nordiques commencent à s’équiper en installations de neige de culture.

Posté en tant qu’invité par Thierry:

sur le barioz il y a un article ici :
http://www.sportsnature-libre.org/spip.php?article35

Posté en tant qu’invité par unCplus à vue de nez:

et oui :qui boit la mondeuse bène la dameuse

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Thierry a écrit:

il ne me semble pas avoir écrit que je tolérais les
raquettistes sur les pistes,

C’est ce que j’avais cru comprendre.

Pas seulement pour ça ; même si ça peut paraître aberrant pour
nous le raquettiste occasionnel (= qui pratique qques jours par
ans, par ex. pendant que le reste de la famille fait du ski)
n’a pas forcément la capacité (ni l’envie) de faire la trace,
et peut même avoir peur de se perdre.

Mais ces raquettistes occasionnels empruntent des itinéraires fréquentés et ne sont jamais les premiers à faire la trace après une chute de neige. Même en pratiquant la plupart du temps en dehors des stations il n’est pas toujours évident de pouvoir aller faire sa propre trace, alors sur des des itinéraires balisés et en station…

Les stations qui font le bon choix sont celles qui proposent des itinéraires balisés gratuits en vendant éventuellement un plan des itinéraires. Le simple balisage ne coûte pas cher et peut être sponsorisé (TSL le fait), les stations pourraient également faire appel aux fédérations comme pour le balisage des sentiers d’été. Avec cette solution tout le monde est content.

Les péages ne sont pas acceptés par les raquettistes parce que perçus comme un rejet d’une activité qui a le défaut de pouvoir se pratiquer à faible coût.