Les propos stigmatisant la rentabilité ou l’extraordinaire longueur de l’approche à Presles ne sont pas bien loin.
La rapidité en alpinisme
Tu as raison. Restons flou
Mdr
Tiens c’est curieux… En clio ça passe pas?
Non et encore non
Le sujet est la rapidité en alpinisme et non pas: la rando c’est bien aussi,la n’est pas le sujet
Toutes les pratiques sont respectables tant qu’elles respectent le milieux (donc on arrête de se sentir attaque ou meprise quand on aborde la montagne d’une façon différente)
Donc je répète (en dehors des exploits chronometriques d’une élite) la rapidité generalement en alpinisme est source de sécurité et ca commence par respecter les horaires
Maintenant pour clarifier ,il est tout a fait possible de pratiquer l’alpinisme de façon plus lente et ceci volontairement mais se sera dans des courses non engagees même très difficiles
Exemples :face sud de la tete d’aval voie rank xeros ED 600m de mémoire ben tu peus prendre ton temps la ligne de rappel est en place
L’arete de l’inominata AD donc pas bien dur techniquement ben la faut pas traîner, t’es pas la pour acheter du terrain ,et si tu explose le temps c’est juste que tu n’a pas l’experience pour ce types voie
Donc aucun mépris ni condescendance juste une bonne pratique établie depuis des lustres dans la communauté alpine
Est ce qu’il y’a vraiment quelqu’un sur ce forum qui n’est pas d’accord avec ça ? Perso, je suis 100% d’accord. Je pense tenir les horaires dans les courses de mon niveau. Le problème (et ça ne vient pas de toi), c’est quand cette argument est utilisé pour dénigrer certaines pratiques ça fout le boxon.
Au passage les 5 premiers post de la discussion parle du GR20
Je ne parle qu’en mon nom
Je n’ai aucune autorité sur la gestion des débats notamment les hors sujets
Et n’est aucune compétence psychologique pour gérer les ego froissés
Fer à repasser. C’est pas psychologique, d’accord…
Ce n’est pas 50% mais 99% des français dont les capacités cardio-vasculaires diminuent chaque année;
ce n’est pas prêt de s’arranger!
Certains ici y trouverai a débattre
Sinon excellent
Si c’est du GR20 dont tu parles, ce n’est pas vraiment un HS. En fait, ce fil a été créé par la modération parce que ça dérivait sur un autre post. Il n’y a pas de véritable sujet initial. Ca aurait peut être pu s’appeler « la rapidité en montagne »
On est d’accord
+1
Ce serait très étonnant que cela ne concerne pas l’alpinisme, que cela soit dans le niveau F ou dans l’élite.
Si on enlève l’apport du matériel, des produits qui vont bien, j’ai le sentiment que l’alpinisme de haut niveau ne progresse plus beaucoup. Les anciens étaient moins bien entrainés (au sens théorie de l’entrainement) mais étaient beaucoup plus rustique, bougeaient probablement beaucoup plus depuis la naissance, et surtout l’acceptation du risque/mort était plus importante. En même temps, on ne va pas imposer le stage en Ukraine avant d’aller en montagne.
Tu as simplement mal compris ce que je disais. Je disais que les deux pratiques étaient compatibles (j’ai écrit « ça peut dépendre des jours »), et justement je ne les oppose pas comme dit plus haut je suis déjà allé (très) vite en montagne mais j’aime aussi prendre mon temps. Dans ces histoires il n’y en a pas un qui a raison et l’autre qui a tort, chaque pratique est autant valable. Parfois je vais grimper et je fais douze longueurs à ma limite, parfois j’en fais seulement trois ou quatre et faciles.
Si on veut discuter il faut essayer de ne pas interpréter les mots (je sais, surtout par écrit c’est pas évident), je n’ai ni critiqué la rentabilité, ni envoyé bouler le télé et la face sud de l’aiguille du midi.
A part ça je ne vois pas pourquoi tu parles encore de la pointe Puiseux je n’ai eu aucune réaction là-dessus, j’ai répondu à Frankycham qui parlait de 1000 m d’approche pour 350 m d’escalade. Mais bon puisque tu as l’air de tenir à ton exemple je trouve ça plutôt bien de faire l’itinéraire que tu as fait, moi aussi j’aimais bien coupler des courses. Et je trouve bien aussi de faire la course depuis le refuge du Pelvoux, à chacun de choisir.
Et pour la Verte là je pense comme toi: ça fait partie des sommets où il faut savoir aller vite, dans toutes les voies. Descendre l’arête du moine n’est pas toujours faisable et effectivement c’est pas évident, surtout quand on la connaît pas. Il y a d’autres course où la rapidité est indispensable, par exemple la face est du Maudit. dans ces cas là il faut bien reconnaître qu’on n’a pas le choix, il faut tracer. Tout comme il faut reconnaître aussi qu’il y a d’autres courses où on s’en tape un peu.
Ça me parait beaucoup 99 %
Tout le monde vieilli et les capacités physiques diminuent avec l’âge. Sauf quand on est un enfant où ça a tendance à augmenter avec l’âge, jusque grosso merdo 25 ans.
De mémoire, une étude portant sur 30 ans , et ayant testé la tranche 18-20 ans,a démontré que la population perdait 5% de capacités cardio-vasculaires tous les 10 ans.
J’espère ne pas me tromper.
Quant à l’alpinisme,
J’ai encadré pendant 10 ans les groupes espoirs (alors que j’avais entre 40 et 50 ans). Comment expliquer que la majorité des jeunes n’arrivait pas à me suivre (et je ne parle que de la marche d’approche)?
Et je ne suis que simple bénévole…
Si la distribution n’est pas normale on peut imaginer un decouplage avec une partie de la population qui est de plus en plus en surpoids et une autre (minoritaire) qui est de plus en plus « fit ».
C’est plutot le cas ou je vis (aux US). Et c’est clairement le cas si on considere les extrememes: les meilleurs athletes n’ont jamais ete aussi bien prepare et dans le meme temps une grande partie de la population n’a jamais ete aussi peu en forme …
Entièrement d’accord
@proto Par rapport à l’époque d’avant les produits miracles, a iso matériel et sans produits miracles, est ce qu’on est vraiment certains que le top des athlètes actuels est meilleurs qu’avant ? Au niveau génétique, il n’y a aucune raisons. Par ailleurs, la moindre activité de la plupart des gamins ne doit tout de même pas favoriser la performance ultérieure dans les sports d’endurance.
En alpinisme de pointe, la performance du top du top, c’est également une acceptation des risques et de la mort. Pareil , ça m’étonnerait beaucoup que les gamins actuels des pays occentaux arrivent à la cheville par exemple des alpinistes de l’entre 2 guerres ayant participé à WW1. La montagne, c’est de la gnognotte à comparer de Verdun.
bof, si tu regardes le domaine de l’escalade par exemple tu verras que les meilleurs commencent tres jeune et sont tres bien prepares des le debut. Les Oriane Bertonne et autre Shawn Raboutou n’ont pas passe leur enfance a boire du coca devant la tele …
Quant a la generation d’alpiniste d’entre 2 guerres, oui ils etaient tres fort mais ils etaient aussi pas dutout preprares (en tout cas pas specifiquement). La selection genetique ne joue pas a des echelles aussi courte. Par contre la planification de l’entrainement et la comprehension de la phisio du sportif on vraiment fait un bond (je ne parle pas bien sur des sauces miracle … c’est de la triche).