Tout dépend des raisons pour lesquelles tu vas en montagne. Et ça peut dépendre des jours. Si le but c’est la « rentabilité » tu peux prendre le télé et aller enchainer les voies par exemple à la face sud de l’aiguille du midi. Si le but c’est simplement d’être en montagne tranquille dans un coin perdu et de profiter de son ensemble pourquoi pas ? Par exemple à l’aiguille des frères Estienne au dessus d’Ailefroide: de mémoire 1300 m d’approche, 300 m d’escalade (très jolie d’ailleurs), une belle relation humaine avec mon compagnon du jour. Et on a ramassé du génépy, regardé les chamois … une splendide journée en montagne et un bon souvenir
La rapidité en alpinisme
Tu l’as déjà pratique ?
Parceque si tu découvre l’itinéraire a la descente ,bon courage
non, mais c’est ce qui est indiqué dans le topo.
Arête du Moine à la descente, si le whymper n’est pas en condition
Voies Normales
- Couloir Whymper, la voie la plus classique. Elle est également la voie de descente
- Arête du Moine, généralement empruntée à la descente lorsque le Whymper n’est plus en conditions.
Maintenant si tu l’a pratique avec notre regrette iglesis ,no problème
En même temps très peu de chance de descendre à 11h00 ,parcque la en terme de rapidité c’était quelque chose notre rulio
Pour ma part, le refuge, l’approche, le bivouac … ne sont que des moyens utilisés pour réaliser une course. L’objectif, c’est la course en tant que telle, pas l’intendance. L’objectif, c’est l’alpinisme, pas la randonnée avec un gros sac contenant crampons/piolets/baudrier/corde/coinceurs/pitons … Si je souhaite marcher en montagne, je prends un petit sac sans le matériel d’alpinisme : c’est tout de suite beaucoup plus facile, notamment pour les genoux, et permet donc de faire ludique y compris à la descente.
Si on souhaite faire de l’alpinisme, progresser en alpinisme, il faut faire de l’alpinisme et pas de la marche.
On peut apprécier tourner toute sa vie dans des itinéraires de faibles difficultés, pas trop longs, pas trop engagés. C’est notamment la meilleur solution pour pratiquer longtemps. Mais si on souhaite pousser le jeux, et donc monter le niveau, l’horaire, la capacité à avancer rapidement et longtemps deviennent des éléments essentiels.
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J’imagine que tu connais l’itinéraire pour en parler ? Ca fait comment en arrivant par au-dessus la première fois sans connaitre la descente, par exemple en sortant le Couturier ?
Si tu as des difficultés pour tenir l’horaire à l’Aiguille de la Vanoise, ça ne va pas le faire pour l’arête du Moine à la Verte en arrivant par au-dessus. C’est le bivouac assuré, voir même 2 et peut être même plus « grave ».
Le Whymper en conditions, ça déroule à la descente, même si on ne connait pas. Hormis le passage de la rimaye, tout se escalade rapidement à vue : c’est simple, direct et logique, au pire 1 ou 2 rappel évidents.
Tout ça, n’est ce pas faire de l’alpinisme ?
Tu as probablement oublier de noter ce bout de phrase essentiel.
Non, non, j’ai bien lu. Mais c’est certainement toi qui a mis un bout non essentiel
Sans ça, je suis d’accord
Si on souhaite faire de l’alpinisme, il faut également faire de l’alpinisme, et pas de la randonnée pédestre avec un sac à dos d’alpiniste.
Si la priorité est d’avoir un beau paysage montagne, d’être en montagne, … je comprends bien que le ratio approche/course ne soit pas un critère prépondérant. Si la priorité est l’alpinisme, on fera plutôt de l’alpinisme.
Perso, je souhaite faire de la montagne ça nécessite selon mes envies des techniques d’alpinisme
Plus 1
C’est tout a fait respectable ,mais il me semble que ce n’est pas le fond du sujet (a mon avis )
Justement, je ne sais pas bien quel est le fond du sujet
Faire de l’alpinisme ? Faire de l’alpinisme en priorité ? Les 50% de français en surpoids ? Les français avec une petite bouée ? La rapidité en alpinisme ? Dans les courses TD ? Dans les courses classiques ? Que faire quant on est un jeune sportif pratiquant de sport de montagne, en bonne santé, avec un IMC de sportif, avec un minimum d’entraînement ?
Si tu veux faire de l’alpinisme, il y a qq fondamentaux. Le premier étant de savoir mettre un pied devant l’autre (comment ça s’appelle, déjà ?). Sinon, autant rester devant la télé.
Tiens voila enfin!
Une notion qui semble oubliée sur ce fil qui adore mettre dans des cases (randonneur vs alpiniste, rochassier, vs glaciériste, traileur/pimpin, MUL/obèse…)
Effectivement Camptocamp.org 1300m d’approche pour 250 m d’escalade. Mais ça se fait bien à la journée.
L’arête W de la pointe Puiseux, c’est 2100 m d’approche depuis Ailefroide pour 350m d’escalade. En distance, l’approche doit être 2 fois longue que l’aiguille des frères Estienne. C’est toujours faisable à la journée (1 journée de 24h) mais ça doit commencer à être rébarbatif, très ennuyeux, à fortiori si on redescend par le Coolidge.
L’arête W avec approche par le Couloir N, ça fait 2070m depuis le Pré (1874m), au lieu d’Ailefroide (1500m) qd on passe par le refuge du Pelvoux, avec donc 1000m d’approche pour 1050m d’escalade (700 m NGM, 350 rocher).
Oui, c’est bien plus rentable. Et alors ?
J’ai du mal comprendre ce qui ne serait pas bien dans la rentabilisation, tel qu’on perçoit ton message envoyant bouler sur le téléphérique et les voies d’escalades clé en main, pour ne pas dire aseptisées de la face S de l’Aiguille du Midi.
En plus, si on souhaite réellement rentabiliser l’escalade dans des voies clés en main, je conseille plutôt Presles. Ca coute bien moins en argent et en temps (15 minutes d’approche depuis le parking).
C’est bon, je l’ai !
Bravo
Bizarrement, depuis 2009, ça ne semble pas être devenu un classique pour les jeunes sportifs pratiquants de sport de montagne, en bonne santé, avec un IMC de sportif, avec un minimum d’entraînement ! Sans doute parce que c2c est un site de vieux
On notera quand même que B. Védrines avait choisi de monter par là pour skier la pente centrale : Pente Centrale du Pelvoux en boucle par le col est et le Mettrier, le 02.06.13 par Benjamin Védrines
P… ! 15 mn ! Faut marcher 15 mn, alors ?
Dans le secteur Rocher de Nugues, c’était 5 min qd on pouvait se garer en-dessous.
C’est tout de même une, voir la falaise, la plus fréquentée en France dans le style voie sportive clé en main de qlqs centaines de mètres.
L’excellent ratio approche/(longueur et qualité de d’escalade) y est probablement pour beaucoup dans le succès de Presles. Mais, on peut considérer qu’il n’y a que des cxxx pour y grimper et qu’il est préférable de marcher 10h pour ne grimper qu’une heure.
On notera que personne n’a tenu ce type de propos ici