Quel cours magistral, bientôt une vidéo de tv Mountain dans le cadre des conférences ensa…hum ?
La rapidité en alpinisme
non, pas en permanence. Là tu mets 12 heures… Mais quelques fois quand même.
Normalement sur une arête de ce type, dans ce niveau, à fortiori équipée de qlqs spits, on ne devrait pas poser de friends. Mais, si l’aisance en progression le nécessite, c’est logique d’augmenter l’horaire en conséquence en posant des friends. Idem si on a besoin de tirer des longueurs. Qlq part, ça veut simplement dire qu’on a une marge de progression pour les courses de ce niveau.
Ueli Steck disait à propos de ses speed record dans les Alpes que les temps etaient tellement bon que pour les amiliorer il fallait prendre plus de risque, ce qu’il ne voulait pas/plus faire.
Mais considerer les temps des tout meilleur dans cette discussion n’a pas trop de sens. A chercher des temps records on finit forcement par prendre plus de risque. Honnold et Caldwel en parlent tres bien dans le film sur leur record du Nose.
Plus 1 ,mais la on est dans les extrêmes
Le propos d’arete (même s’il n’est pas politiquement correct )et peu paraître excessif pour nombre de pratiquants lambdas est il me semble juste de rationnaliser SA pratique ,a part l’episode slibard
Rien de deconnant a mon goût dans ses arguments
Après visiblement il a froisse quelques ego (faut dire qu’il n’est pas prêt d’être nommé ambassadeur aux nations Unis)
Si tu me ranges dans les froissés : pas du tout (les avis de certains ne m’importent en rien)
Si tu veux savoir (je l’ai déjà dit) le fond, souvent, se défend (pas toujours mais ça, c’est comme tout le monde)
Par contre, la forme, à un moment, comme avec les gamins mal élevés, faut dire les choses. Juste pour le principe, ça ne sert strictement à rien.
Non pas vraiment ,mais un peu quand même
Relis moi je ne te donne pas entièrement tord
Relis moi encore je comprend tout a fait ta démarche (sur l’integrale )et je trouve ça bien sympa
Même si je ne pense pas que se soit a généraliser pour une bonne pratique classique et secur
Après je peu comprendre qu’il t’ai un peu agace par ses propos dévalorisants une grande course qui n’est pas a la portée du premier alpiniste venu
Et le tout attise par des intervenants rois de la polémique et visiblement pas très légitimes pour s’exprimer sur un sujet d’alpinisme
Je n’ai pas besoin de te relire : j’ai lu et apprécié tes interventions compétentes et mesurées
On ne peut que s’en souvenir, ça ne court pas tant les rues (je ne parle pas que d’ici là !)
Par contre il a ses chances comme ambassadeur d’une marque de string.
Je refuse d’ironiser sur les strings
A une époque tous les printemps je pratiquais le raid a ski techniques
sur 1 semaine parfois en autonomie complète
Le poids ainsi que l’hygiène était réellement un probleme
J’ai donc eu l’idée d’emprunter les culottes en papier de ma copine ,erreur fatale
Des le premier soir avec la sueur il ne restait que les élastiques plus du papier colle partout
La suite a été un long chemin de croix et pour finir des échauffements monstrueux aux aines
Donc on ne plaisante pas avec les slips
Ah oui ça a l’air hyper technique le raid a ski technique.
Ben disons que c’est pas chamonix zermatt ,tu vois ?
Je peus tenter de t’expliquer mais ça va être trop long j’ai l’impression
Il le semble qu’initialement on se questionnait sur la présence d’un sujet slip chez rando léger… au final, on est jamais mieux servi que par soi-même
C’est marrant l’évolution de ce fil : il y finalement quelques notions intéressantes à la fin : en ce qui me concerne, sur les points à améliorer pour gagner du temps. J’ai l’impression que la majeur partie du temps que je perds est due à la méconnaissance de l’itinéraire et des difficultés: pas forcement que je me perde mais que le fait de ne pas être sur diminue ma vitesse de progression (hésitations, technique de corde non adaptée, trop de protections etc. ).
En gros pour être rapide, soit il faut être sur de soit, soit il faut faire la course plusieurs fois… Je ne sais pas si quelqu’un a déjà mesuré ce genre de chose.
Entièrement d’accord. À partir du moment où on se pose des questions j’ai remarqué que je devenais lent. Recherche d’itinéraire, micro pauses qui durent plus longtemps, mouvements plus lents ou plus mesurés pour assurer le coup, une protection rajoutée en plus … mis bout à bout tu perds vraiment du temps (sur une course de 4-6h ça peut rajouter 1-2h de temps de parcours) sans trop t’en rendre compte sur l’instant parce-que tu restes à l’aise et tu progresses en continu quasiment.
La progression pour le timing ne s’apprend pas à mon avis, c’est le résultat de l’habitude, entraînement et étude du topo et conditions.
Une course indiquée 4 à 6h dans le topo doit se parcourir en 4 à 6h pour une cordée normalement entraînée, dans des conditions normales (sauf avis contraire du genre: il fait beau, prenons notre temps, ou la neige est bonne, la descente est facile, y’a pas le feu). Si on met plus de temps, c’est soit qu’on n’a pas le niveau, soit que la course n’est pas en condition normale.
Le temps du topo est justement indiqué pour ceux qui ne connaissent pas la course (sinon, il n’y aurait pas besoin de topo).
on peut aussi prendre son temps, faire des photos, papoter…
Toute la question est de savoir faire la différence entre vouloir « aller vite » (et peut être prendre des risques), et ne pas « perdre de temps », avec des moments, des interruptions, des hésitations, inutiles et chronophages. Connaitre la course, l’avoir déjà parcourue, permet bien évidemment d’avoir une progression plus continue, plus régulière. Les automatismes s’enchainent et on anticipe les étapes, les passages.
Il est donc important dans une course de montagne d’avoir de la fluidité de progression, ce qu’on appelle du « déroulé » et non, sauf cas ou besoins particuliers, d’avoir une progression hachée, interrompue.
Bien entendu en fonction du niveau des personnes, des conditions météo, de ses envies (photos, pauses diverses, etc,), ou de sa propre forme, la même course ne sera pas parcourue de la même manière…que la dernière fois.
En bref, il faut se hâter lentement
De toutes façons, généraliser UN comportement est tres hasardeux …
Hors cas où il y a un risque apporté par le temps qui passe lui même où on n’a pas le choix, il faut se presser autant qu’on peut, dans les autres cas, il y a tellement de possibilités que dire « c’est comme ça qu’il faut faire … bof ! »
Et ce pour une même personne …
Si je prends mon cas, à l’époque ou exploser un topo était possible, j’y trouvais un grand attrait ! Limite si ce n’était pas une des motivations pour pratiquer, une sorte de jeu/arene en gros !
Maintenant, par la force des choses, soit on cherchait d’autres motivations soit (comme beaucoup …) on arrêtait !
Plutôt que de se lamenter sur le temps mis en plus « de la norme du topo », on préfère se dire que c’est quand même super d’être là, que des cordées qui durent tant avec toujours autant de plaisir à être ensemble, c’est génial et qu’on va faire ce qu’on peut …
L’enchainement des courses aussi a changé … finie l’optimisation à 100% des vacances avec une liste de cases à cocher !
Maintenant, on prépare juin avec 2 courses qui nous font envie depuis longtemps et entre les deux, on fera moins qu’avant … c’est la vie