On pourrait dire plutôt que la diminution du niveau d’assurage se fait généralement avec une augmentation du risque. L’acceptation de l’augmentation du risque permet parfois d’aller plus vite.
La rapidité en alpinisme
C’est surtout que c’est plus simple de travailler l’efficacité dans les manips que de diviser par 2 le poids du sac, que d’arriver au physique de KJ, ou simplement d’être acclimaté. Ensuite, ça va dépendre des courses.
L’acclimatation est souvent le 1er facteur de progrès en terme de rapidité de l’alpiniste citadin sur des sommets de 4000 m. Ca prend du temps et ça part très vite. J’ai passé exprès des nuits au sommet de l’aguille du Midi pour faire des globules.
Sur le terrain, on constate tout de même que l’efficacité dans les manips reste également une piste de progrès significative.
CQFD
Comment avez vous été si rapide ? On était léger/on était efficace/on était acclimaté/on a le physique de KJ/… (rayer la mention inutile)
Je viens de supprimer un certains nombre de messages qui n’ont rien à voir avec la rapidité EN alpinisme. Je rappelle qu’on est dans le forum Discussion Alpinisme. Vous êtes priés de revenir dans le sujet sans que les premiers mots que je lis dans la majorité des messages appartiennent aux champ lexicaux des organes génitaux ou des divers accessoires qui y sont liés!
Dans le cas contraire la découpe sera sans compromis, comme peut l’être la pratique de l’alpinisme léger et rapide!
je ne vois pas trop comment.
Je pense que sur les courses de mon niveau, un alpiniste aguerri ne s’assure pas, il fera tout en libre. Juste besoin d’une corde pour les rappels (et encore, il peut désescalader)
Je ne suis pas totalement d’accord. Surtout aux petits niveaux des alpinistes occasionnels que nous sommes, même très débrouillés. C’est sans doute vrai pour certains avions dans le haut niveau si l’on en juge par l’accidentologie. Et encore, dans quelle mesure cette accidentologie est due à la fréquence d’exposition plutôt qu’à l’augmentation du risque ? Je ne sais répondre à cette question.
C’est une erreur de croire comme @bulubuluplopplop, qui admet avoir un petit niveau que l’accélération de la progression passe par une augmentation du risque assumé.
Tout comme, j’affirme, que c’est une erreur de croire que la progression « corde tendue » est un gage de rapidité. Il faut une très grande maîtrise technique pour que ce ne soit pas un piège : et lent, et avec moins de sécurité au final. Je l’ai vécu à mes dépend assez souvent.
Et ce, même à mes dépends en doublant du monde !!! Pas d’illusion pour moi, là-dessus : ceux que je connais qui vont vraiment vite le font avec un niveau de sécurité et d’assurage qui est supérieur au mien. Ils ne font jamais de corde tendue. Et désolé de te contredire, je ne considère pas, lorsque c’est moi qui le fait : doubler des cordées dans un embouteillage en passant corde tendue soit une démonstration de ma capacité à aller vite. Je ne le considère pas pour moi en tout cas.
Mais toi aussi, tu grimpes en libre !!! Tu voulais sans doute dire en solo. Un alpiniste aguerri est peut-être celui qui s’est entrainé en terrain varié. Auquel cas, il se déplace avec le même niveau de risque que toi sur un trottoir. Et effectivement, tu peux avoir l’impression qu’il ne s’assure pas. On trouve cependant régulièrement des gens, souvent forts grimpeurs mais sans beaucoup d’entrainement ni de passé en déplacement hors sentier, genre je suis les tontons à la chasse au chamois qui ne montrent pas leur capacité de maîtrise sur ce type de terrain : là, c’est vrai, ils augmentent leur rapidité par la prise de risque.
Je t’invite à lire ce sujet (et tant d’autre sur C2C) pour comprendre que l’usage de la corde, des longueurs, etc, résulte d’une analyse de risque valable au cas par cas : terrain, météo, différentiel de niveau dans la cordée, etc …
en libre intégral, sans assurage. Pas forcément en solo, ils peuvent être à deux. Mais non assurés. Du coup automatiquement ils vont beaucoup plus vite.
Je ne sais pas si c’est du vocabulaire suisse mais pour un Français même si tu es à deux tant qu’il n’y a pas de corde c’est solo intégral. libre n’est que l’opposition à artif
J’ai du mal à comprendre tes propos. Tu devrais indiquer les courses et préciser factuellement la pratique considérée. Là, c’est assez incompréhensible avec un mélange de notions proches mais différentes.
J’ai pris soin de préciser "à côté "
C’est à dire pas vraiment dans la voie le plus possible
On n’a fait arrêter personne et on a eu des bonjours sans aucun regard noir ni soupir
Et si le mec devant est assez fort pour protéger en allant vite (ce qui est rare mais est son cas) et qu’il te fait confiance pour ne pas tomber, ça va vraiment très vite.
On ne le fait quasiment jamais (comme tu as pu le comprendre si tu as tout lu, ce n’est pas notre style) mais quand c’est nécessaire, ça paie
Ça sert à quoi de protéger si tu dois pas tomber?
Ben tu dois pas mais tout peut arriver quand même.
Tu protèges contre la cata ou les aléas du genre pierre (quelques points entre les grimpeurs) mais dans un contexte où il est bien entendu que ni le premier ni le second ne tombe et les deux avancent tant que le premier a de quoi assurer la présence d’un point entre lui et le second.
Bref, de la corde tendue.
Évidemment faut éviter mais si on protège c’est quand-même bien pour parer à une éventuelle chute.
Pas obligatoirement
Éviter, espérer ne pas finir complètement en bas plutot
J’ai souvenir d’avoir parcouru la voie bodin au bec d’oiseau avec un compagnon beaucoup plus fort que moi et en dehors des premières longueurs peteuses du départ on avait tout tiré corde tendue ,vu le peu d’équipement a demeure on naviguait entre 1 ou 2 points max entre nous (on a du donc faire 4 longueurs sur les 800 deniers metres)
Partis a trois cordées on a attendu plus de 3h00 au sommet les derniers qui n’étaient pas des manches mais qui évoluaient en technique traditionnelle
Pareil au pilier sud du grd dru ,jeunes aspi on essayait de doubler marc batard avec son client et on avait tous tire corde tendu jusqu’au milieu de la voie avant de se calmer (marc si tu nous lis) du coup très tôt de retour a la charpoua
La vitesse sur des courses plus classiques et pas obligatoirement très dures, d’arêtes types aig du diable voir charmoz grepon ou jardin à la verte, la ca va être surtout les manœuvres de cordes et une cordee expérimentée pro ou amat va faire la diff et surtout juste tenir l’horaire gage de sécurité en respectant ces même règles de sécurité
Plus jeunes les anciens avaient l’habitude de nous dire "si tu n’est pas capable de tenir l’horaire sur ce types de courses avec un client ,c’est que tu travaille mal "
Pour finir les paroles d’un de mes premiers mentor ROBERT FLEMATTI "vite vite vite " avec son timbre aiguës et son accent Pyrénéen, il a marqué nos générations merci à toi Robert
Et ce n’est pas une critique de la démarche de Db2 mais qui a mon sens n’est pas a generaliser
Oweuh ça va, on peut laisser un morceau en route aussi, tant qu’on revient : ça salit un peu le glacier mais ça permet de rentrer plus léger …
J’adore ton « oweuh »
pas assez rapide. En retard sur l’horaire. Quand on n’a pas le niveau, faut pas se lancer.
Il n’y a aucun rapport avec ce dont on parle ou mes propos. On parle de vitesse, pas de gêne ou de rapport de courtoisie. J’avais bien compris votre soucis qui vous honoré de ne pas gêner.
Il s’agissait de la Gamma en face S. de la Barre des Ecrins.
Une voie des années 90 pas trop répétée, sans beaucoup d’informations. A l’époque, je n’avais pas beaucoup d’informations sur la présence de chute de pierre, mais pas plus sur l’absence/protection vis à vis des chutes de pierres ce qui aurait dû être un signe. La face SE des Ecrins est une longue face haute de 1300 mètres, sauvage, dangereuse, particulièrement exposée aux chutes de pierre, y compris dans les classiques (Piler S, Arête Rouge). J’aurais du contacter les ouvreurs et répétiteurs pour avoir des informations de 1ere mains.
Pour la Gamma, les bonnes conditions limitant les chûtes de pierres sont probablement plutôt à l’automne qd ça gèle suffisamment au sommet de la face SE pour limiter les chutes de pierre déclenchée par l’arrivée du soleil, ou inversement qd il fait très chaud et qu’il n’y a plus de cycle gel-dégel sur toute la face. L’absence de vent en altitude est probablement également un élément réduisant les chutes de pierres.
A l’automne, il faut être encore plus rapide pour sortir la partie technique à la journée pour limiter l’exposition.
En revenant entier au parking, en repassant le film et en faisant l’inventaire des dégâts, nous avions eut une conscience aigu de notre propre finitude (Paul Keller dans La montagne Oublié, 2005).
La Barre nous avait donné une bonne leçon d’alpinisme : pour les itinéraires sauvages, peu répétés, il faut aller beaucoup plus loin dans la recherche d’information et dans la préparation de course.
Ma conclusion non technique est simplement qu’il y a bien d’autres itinéraires moins abominables pour se faire plaisir longtemps en montagne. La montagne n’est pas seulement splendide, elle est surtout dangereuse.
mais je ne pense pas du tout qu’il y ait une augmentation du risque assumé.
C’est juste que comme un alpiniste aguerri sait que dans un passage facile il va pas tomber, et qu’il a peu d’appréhension face au vide, il va passer sans assurage.
Moi je vais avoir peur du vide et pas vouloir passer sans assurage.
ok, disons par exemple la traversée de l’aiguille de la Vanoise. Pour un alpiniste aguerri c’est du terrain hyper facile (max 3c), le cailloux est bon, il va faire ça en solo intégral à part quelques rappels (et encore, qu’il peut désescalader).
Moi je vais m’assurer, mettre des friends, faire des rappels ect…
Indépendemment du poids du sac, il va déjà mettre 3 heures de moins que moi juste en ne faisant pas les manips.