La Grande Trace : par le Chourum Olympique

C’est ce week-end !
Le parcours A passe par le Chourum Olympique.
Ça va bouchonner ?
J’imagine que le passage va être super équipé…

En tous cas j’espère que les conditions seront bonnes et qu’il n’y aura pas d’accident comme hélas aujourd’hui. J’espère que le blessé ne l’est pas trop grièvement.

En tout cas, ce skieur est un miraculé, car les chourums « bénéficient » de la cotation maximale en terme d’exposition, soit E4 !
Content pour lui.

Du coup on décote à E3 ? :slight_smile:

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Oui il est miraculé mais quand même polytraumatisé, j’espère qu’il ne gardera pas de trop graves séquelles. :face_with_head_bandage:

Pour le Grand Parcours je ne sais pas comment ils peuvent gérer la sécurité des concurrents…

Ils équipent tout en corde fixe.
Depuis au moins la veille, voire plusieurs jours avant.
Du coup, ça empêche les skieurs de skier les chourums pendant plusieurs jours, alors que justement ils sont en conditions.
Voilà encore un exemple d’équipement de la montagne [modéré: agressivité] !

Eh oh ! Ce n’est que la seconde fois que la Grande Trace passe par le Chorum Olympique. Il s’agit d’une course assez populaire. On peut estimer qu’une course populaire une fois par 7 ans … Un Bubu et 4 pelés tout le reste de l’année tous les ans …

Ton propos n’est pas sympa pour ceux qui se démènent pour faire vivre ces courses. Certes tu préfèrerai être seul en montagne et moi aussi. Mais avec C2C, tu participes aussi à la fréquentation …

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  • Les chourums sont très fréquentés, principalement quand ils sont en neige (donc entre février et avril), et principalement les WE. La plupart des skieurs ne descendent pas à ski dedans.
  • Supprimer un WE + qq jours à cause de la course fait que ceux qui voulaient y aller vont se reporter les semaines suivantes. Ce qui engorgera encore plus les chourums.
  • Inviter à parcourir les chourums et la voie normale équipés en corde fixe, donc accessibles même à ceux qui n’ont pas les compétences de passer sans corde fixe, est un pas de plus vers la déresponsabilisation des pratiquants. Plus besoin d’acquérir une autonomie permettant de parcourir des itinéraires difficiles, il suffit d’attendre que ces itinéraires soient équipés pour un évènement.
  • Si c’est une question de sécurité, et bien c’est simplement qu’une compèt n’a rien à faire à cet endroit. C’est aussi valable pour toutes les compèts qui sont réalisées à grand renfort de cordes fixes, déclenchements à l’explosif, etc. Tout l’attirail réservé normalement à du ski mécanique, mais qui devrait rester étranger au ski de rando.
  • Comme les stations proposent de plus en plus d’espace « ski de rando » / fitness, on peut s’attendre à des espaces « extrême » avec l’équipement en corde fixe de couloirs et arêtes proches des stations, comme dans les compèts, mais toute la saison (ou une bonne partie de la saison). Ce qui étendra encore un peu plus les zones de montagne aménagée.

Je comprends que les communes du Dévoluy veuillent utiliser leur montagne pour attirer du monde dans le massif.
Mais il y a d’autres parcours ne nécessitant pas d’équipement (tricotage au Pic de Bure par toutes ses combes classiques, enchainement des combes vers Laupet & co, etc).

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:+1:
Ça va mieux en le disant !
Certains organisateurs à l’égo surdimensionnés ne sont visiblement pas capables de voir qu’il y a de la place ailleurs pour faire passer ce genre d’« animations ».

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Bubu, tu manques franchement de modestie. Il y a un paquet d’équipes sur ces courses qui sont d’un niveau de ski et d’autonomie très supérieure à la moyenne. Même comparé à toi.

La sécurité en course n’est pas que là parceque la course s’adresse à des crétins débutants : pour réaliser une performance, personnelle ou un podium dans une compétition, il faut aller beaucoup plus loin dans l’effort que ce que tu vas normalement te permettre en montagne, si tu souhaite rester dans une zone de sécurité. Pour te permettre de te mettre dans le rouge bien correctement, il faut que l’environnement soit adapté, ou tout au moins que ces aspects de la sécurité soient externalisés, ben oui, c’est le but d’une compet’ : te mettre dans le rouge.

Dans le même genre d’adaptation qui n’a rien à voir avec le niveau : au boulot, dans bien des cas, je prends un guide ou autre pour faire une inspection en milieu compliqué non pas parceque je n’ai pas l’autonomie nécessaire pour évoluer dans cet environnement, mais parceque déléguant ma sécurité à quelqu’un d’autre, je peux consacrer à l’autre tache 100% de mes capacités …

Les règles du jeu de ces événements « populaires » sont claires : allez au bout. L’impact environnemental est tout de même assez faible. Rapporté au nombre de skieurs sur le même parcours, il faut tout de même se rendre compte que l’impact est plus faible que lors de sorties « individuelles » sur le dérangement de la faune pour ne prendre que ça.

Enfin, Bernard, je sais pas, mais pour Bubu, il est assez risible de constater que les trois quarts de ton équipement et un bon tiers de ta logique d’évolution provient directement de la compétition. Et tu le sais bien. Demande au concepteur de tes chaussures si sans compétiteur, il se serait lancé. Tu peux faire sans, on est bien d’accord.

La compétition, c’est l’affrontement technique, tactique, technologique et physique … Il y a beaucoup d’enseignements qui au fil du temps profitent au pratiquant lambda comme toi et moi.

Est-ce que ça justifie l’organisation d’une course ? Non bien sûr. Mais tout discours visant à conserver une pratique dans l’entre-soi n’est pas acceptable à mes yeux.

Et enfin, pour des jeux de l’arène, réservés à une élite peu nombreuse donc, sans artifice aucun sur les aspects de sécurité, je vous conseille de vous rapprocher d’E. L. qui réussira peut-être un jour à organiser de tels événements. Et pourquoi pas ?

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La technique en montagne, ça consiste aussi à ne pas se mettre dans le rouge si on a besoin de lucidité dans un passage qui nécessite justement d’utiliser ses compétences techniques. Par exemple cramponner sans faire de faux pas sinon t’es mort ou blessé, et pas seulement bourriner à pied longer sur une corde fixe ou à ski sur une trace bien damée.
A cause des aménagements, on perd cette dimension essentielle de la montagne : savoir ne pas aller trop loin.

Ca a déjà existé.
Il y a eu une compétition qui consistait à traverser le massif de Lauzière en 2 jours sans assistance, et avec bivouac (avec le matos de l’époque, dans les années 90 il me semble). Je ne sais pas quels étaient les moyens d’éviter la triche. Peut être qu’il n’y en avait pas et qu’on s’en foutait du résultat.

Je suis d’accord avec Bubu, au moins en partie:
Qu’on équipe un bout de montagne en bonnes traces voire en cordes fixes pour un événement à chaque Saint glinglin (comme on dit chez nous), admettons.
Par contre, je ne suis pas d’accord avec la conception de la compétition selon Gros:

  • soit tu te mets dans le rouge en milieu « sécurisé », donc pas aux Chourums, (et il existe des tas de possibilités pour ça)
  • soit tu organisés une course vraiment alpine qui allie vitesse, sécurité et technicité, sans responsabilité de l’organisateur en cas de pépin, et là il est logique que cela passe par des itinéraires tels que les Chourums, mais aussi un tas d’autres endroits du même genre sur le plan de la difficulté technique.

Mais tout mélanger me semble bizarre, à moi aussi.

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Euh … comment dire ? Il pensait à des choses de plusieurs ordres de grandeur au-dessus en termes techniques (et donc d’engagement).

Ça c’est impossible juridiquement. Mais s’agissant de sport, tu n’as que l’obligation de moyens à mettre en face.

Et s’agissant des Chorums, on ne parle pas d’itinéraires « techniques » puisque tu passes sans corde quand tu es en mode amateur, par contre en mode course, il s’agit d’aller le plus vite possible. Ou tu fais une compétition, ou tu en as sous le pied et tu n’es donc pas à fond.

En compétition, il y a une augmentation du risque liée au nombre et une augmentation du risque liée au mode « compétition » des participants justement, ce n’est pas un mélange, c’est inhérent à une compétition.

Vous pouvez être contre les compétitions de ski-alpinisme, pour ma part, je trouve déjà pas mal que certains conservent « l’alpinisme », s’engagent à organiser ces événements et fassent la promotion de ce sport. On pourrait ne plus faire de compétitions de ski-alpinisme, et ne faire que le format le plus populaire actuellement : la verticale race de Courchevel (quasi 1 millier d’inscrit l’an dernier, contre quelques 500 coureurs pour la Pierre (et combien de français ?)) mais sincèrement, ce serait laisser la montagne aux honnêtes grimpeurs tels que vous et ce serait bien dommage …:scream:

En tout cas, moi, je dis bravo aux organisateurs, et j’espère bien pouvoir y participer une fois avec une édition par les Chorums … dans 7 ans ? :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Dans ces coins, on ne peut pas dire qu’il y ait la foule des citadins amateurs de coins sauvages. Les Grenoblois amateurs de sauvagerie alpine hivernale préfèrent s’entasser à Chamechaude.
La paille, la poutre !

Cette course participe également à l’animation et donc à l’économie d’une région relativement à l’écart des grands flux économiques. Le passage dans le Chourum est bien évidement intéressant pour démarquer cette course et en faire la promotion.
Ce type de régions n’est pas seulement un parc pour citadins recherchant une réserve d’indiens pour se ressourcer le WE.

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Pour la Lauzière c’était un peu avant 90, Pour d’autres compétitions que l’on appelait des rallyes (autonomie totale) c’était bien avant. Le plus connu étant le rallye CAF/CAI qui se déroulait sur 3 jours par équipe de 3. Le classement tenait compte du temps de parcours et surtout d’épreuves spécifiques après une étape (descente encordée, évacuation d’un blessé sur traineau de fortune…)

Bonjour,

J’ai tendance à penser que si l’on est contre la surfréquentation en montagne, on ne participe pas à un forum tel que C2C ou alors en postant plein de topos, de sorties que l’on ne fait que très rarement et en taisant toutes les sorties ou tous les coins que l’on adore pour se les garder pour soi et donc y éviter la fréquentation, ou la surfréquentation.

On peut aussi donner des infos sans « prémacher » toute la course.
Qqs points de repères, qqs notions d’itinéraires sont suffisantes sans avoir besoin de tout détailler. Faut-il vraiment une trace GPS, un descriptif précis de chaque longueur, voir des indications sur comment passer tel ou tel passage ?
Aux suivants d’avoir l’expérience nécessaire pour lire l’itinéraire et trouver leur voie…

« J’en ai chié pour apprendre alors vous aller en chier aussi… »

Votre haine de la compétition est assez hallucinante tout de même… Que pensez vous des guides qui emmènent leurs clients dans les Chourums? Ces clients n’ont visiblement, selon votre définition, pas le niveau non?

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C’est qui « vous » ? De quelle haine parles-tu ? Es-tu conscient de ce que recouvre le mot haine ? Penses-tu participer à un débat ou juste souhaites-tu juste créer une polémique par escalade verbale ?

Relis mon message, il me semble que tu as interprété mon message à l’envers…