La fringale après une sortie : comment y remédier avec raison

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Tout depend de tes objectifs. Pour un jogging pepere bi-hebdomaire, c’est probablement vrai bien que l’exces d’apport energetique peut etre deletere, mais certainement pas si tu cherches a ameliorer tes performances.

De plus, il est necessaire de definir « normalement ». Qu’appelles-tu normal?

[quote=« Artemisia glacialis , id: 1324283, post:58, topic:119481 »]- manger des fruits et des légumes car c’est bon pour la santé et diminuer le coté viande; ce qui est concevable avec des protéines d’origine végétale.

  • vivre bien et longtemps: diminuer les apports énergétiques et attention aux radicaux libres Génial avec certains fruits et légumes, véritables pièges à radicaux.
  • mais pour vivre longtemps on nous dit de nous bouger ce qui génère des radicaux libres.
  • et puis pour bouger, il faut des calories ce qui va à l’encontre du point 1 et 2.[/quote]

N’ouvre pas la boite a radicaux libres !!! On n’a pas fini…:slight_smile:

Tres mais alors tres tres rapidement: les radicaux libres (ROS en anglais) sont benefiques a faible dose et deleteres a forte. Tiens ca rappelle certains brevages…

Des etudes recentes montrent que limiter l’elevation des radicaux libres generes par la contraction musculaire reduit les adaptations liees a l’exercice et donc les effets de l’entrainement. Je sens que tu vas soudainement regarder ta boite de complements vitamines voire meme tes oranges d’une autre facon, …

Mais il faut aussi savoir que reduire l’elevation des radicaux libres durant l’effort prolonge la capacite de contraction musculaire et en consequence les performances. Cela est lie a l’effet deletere des radicaux libres sur l’activite des pompes ATPases et canaux ioniques qui assurent le maintien du potentiel transmembranaire.

Il faut donc comprendre qu’il y a une difference entre l’effet chronique et ponctuel (aigu).

Ton commentaire est une bonne illustration du danger des simplifications qui d’ailleurs ne sont pas de ton fait.

Il est clairement demontre que le deficit calorique (de 50% !!) reduit considerablement les pathologies et accroit tout autant la duree de vie. Le mecanisme probable est lie a l’activite de l’AMPK, un complexe enzymatique.

Il est alors interessant de savoir que l’activite physique augmente l’activite de l’AMPK.

Tu as probablementr deja compris l’interaction.

Donc si tu augmentes tes apports energetiques en meme temps que ton activite physique l’effet est nul sur les points discutes (je simplifie a mon tour).

L’Homo Sapiens a survecu jusqu’a nos jours grace a ses capacites d’adaption (merci Darwin), l’une de ces capacites etant la possibilite de jeuner pendant plusieurs jours. L’un des criteres de « fitness » metabolique est la possibilite de pratiquer une activite physique a jeun sans consequence. Il est interessant de constater que de telles seances d’entrainement sont integrees dans les programmes de la plupart des athletes de haut niveau en endurance, et sont la routine pour les coureurs kenyans et ethiopiens.

La biochimie/bioenergetique ne sont pas d’un acces tres facile… mais ce sont des domaines passionnants ou l’on apprend tous les jours.

C’était le but du commentaire :wink:
Perso, j’fais attention sans tomber dans l’extrême, évitant le vin blanc la veille d’une grosse bambée à pied ou a ski. :smiley: Et je ne refuse jamais une bonne gorgée de certains breuvages au sommet ou une bonne bière à la voiture. D’ailleurs, les rugbymen font de même après un match, n’est ce pas?

Exact.

Je crois me rappeler que Messner avait systematiquemt integre les seances d’entrainement a jeun lorsqu’il etait a Padoue. Il doit l’indiquer dans le 7e degre. A verifier…

Messner etait en avance sur pas mal de choses tout simplement parce qu’il avait une demarche analytique donc rationnelle. Ne pas oublier que c’est un matheux de formation.

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Skol:

[quote=« happy.boy, id: 1324420, post:61, topic:119481 »]

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et c’est quoi cet acharnement ! ce n’est pas de ma faute si je préfére lire Fred alpiski qu’@lain

Merci Alain pour ta réponse, je vais suivre tes conseils qui me confortent dans le programme que je m’étais établi. Quelques jours après la course, je me sens plutôt en forme, je pense que la préparation n’était pas mauvaise et je vais essayer de continuer au mieux!

Posté en tant qu’invité par Valério:

[quote="@lain, id: 1322913, post:1, topic:119481"]Un constat :

Très souvent le retour d’un entrainement s’accompagne d’un violent désir d’ouvrir le réfrigérateur puis les placards de la cuisine pour avaler tout ce qui passe sous la main. :roll:

Pourtant cette fringale s’explique
Elle correspond à un double besoin de recharge :
Alain[/quote]

tout dépend comment on mange … au delà de ce qu’on mange!

si c’est lentement et en conscience en laissant le temps au cerveau de sentir (au bout de 20mn d’alimentation) l’ état de satiété avec des aliments reconstituants basiques sans trop se prendre la tête au passage et en se faisant plaisir sans frustration
et bien cela risque d’être certainement plus profitable… que celui qui s’empiffre à vitesse grand V un cocktail @lain
en étant stressé et sans plaisir

dsl je n’ai pas lu les différentes réponses

Posté en tant qu’invité par Skol:

Tes posts sont de simples attaques et tu ne proposes rien (à part de s’alimenter et de s’entrainer correctement, merci !). Pourquoi intervenir sur les posts d’Alain si c’est juste pour essayer de le démonter ?

Parce que Alain, c’est un robot, on peut le demonter. Taratata, il est trop fort, il m’a donné une recette de recup apres ski nordique, trop bonne, et que je vais encore expérimenté ce soir apres la nocturne

[quote=« Skol, id: 1325469, post:70, topic:119481 »]

Tes posts sont de simples attaques et tu ne proposes rien (à part de s’alimenter et de s’entrainer correctement, merci !). Pourquoi intervenir sur les posts d’Alain si c’est juste pour essayer de le démonter ?[/quote]

je ne suis pas entraineur donc je ne me sens pas la légitimité de proposer. mais en tant qu’athlète j’ai assez d’expérience pour juger ces interventions…

A propos des athlètes qui mangent et vivent normalement :

Je connais un coureur de trail exceptionnel, de par son palmares, qui m’a avoué qu’il s’entraîne « normalement », "tranquil quo"i. J’ai souvent partagé une bonne pinte de bière avec lui devant un concert, il mange ventrêche + oeuf au p’tit déjeuner, il bosse jusqu’à 23h la vielle d’une course et le matin de la course il se contente d’un café 5 minutes avant le départ…
Bref, il fait tout ce qu’il ne faut pas faire et c’est quand même le meilleur.

Après, il y a plein d’autres coureurs de bon qui vivent normalement.

Puis des coureurs moyens (comme moi) qui font super gaffe à l’hygiène de vie et qui restent toujours moyens.

Je faisais super gaffe à l’alimentation, avant, mais je ne progressais pas. Depuis, j’ai compris que je réalise mes meilleures « perfs » lorsque j’ai le moral, que j’ai bouffé du chocolat ou du saucisson, de la bière la veille. J’ai arrêté les barres types Isostar qui me font plus de mal que de bien et suis revenu à du « naturel » durant la course (cake, bananes, coca…).
Je reste néanmoins fidèle à mes grigris placebos : la Vitel, Ovomaltine, les plats de pâtes durant les 3 jours qui précèdent la course.

Et surtout, surtout, le moral, la confiance en moi…

Tellement d’êtres différents, tellement de contradictions, tellement d’inconnues ou d’erreurs dans la médecine…

La nature n’a que faire du principe d’egalite entre les individus…

P-O Astrand (le pere de la physiologie de l’effort) a declare que pour etre champion olympique il fallait soigneusement choisir ses parents. Tout est dit…

L’alimentation ne peut faire la difference qu’entre deux individus dont les capacites physiologiques sont tres proches. Disons que ce peut etre le petit plus qui fait la difference entre vainqueur et second, tout autre facteur (y compris la chance) etant equivalent par ailleurs.

Mais en aucune facon l’alimentation peut transformer un treteau en pur-sang. Meme chose avec l’entrainement d’ailleurs. Par contre l’alimentation peut transformer un pur-sang en bourrin.

Encore une fois tout depend de ses propres objectifs. Dans le domaine de la performance physique, il est impossible de generaliser ou alors les generalisations deviennent tellement vagues qu’elles n’ont plus de sens.

Tout à fait d’accord avec ça.

Mon expérience perso (ça fait un peu narcissique, je sais, mais une expérience perso est forcément narcissique).
Bref, au début que je faisais du marathon, je m’entraînais vachement sérieux, scientifique et tout avec club, entraîneur du club, plan d’entraînement, régime et tout le toutim. Les compétitions ne marchaient finalement pas trop mal mais inutile de dire qu’au bout d’un certain temps, les histoires de plan d’entraînement, régime ettecétéra, j’en ai eu ma claque et ça me faisait royalement chier. J’ai laissé tomber et je me suis entraîné « mollement ». C’est à dire quand j’en avais envie, comme je le sentais, au feeling, quoi. Quant à la bouffe, je mangeais normalement, dans la limite du raisonnable.
Je me suis aperçu que non seulement ça ne marchait pas plus mal mais encore plutôt mieux. Comme quoi, hein…
Comme je ne suis ni spécialiste de la nutrition, ni spécialiste de l’entraînement, je ne me charge pas d’expliquer la chose.

Posté en tant qu’invité par grasdubide:

la fondu je confirme c’est tip top l’organisme utilise beaucoup les graisse dans les effort de longue durée.
Sinon une bonne choucroute!!!

[quote=« Francois, id: 1326221, post:76, topic:119481 »]Mon expérience perso (ça fait un peu narcissique, je sais, mais une expérience perso est forcément narcissique).
Bref, au début que je faisais du marathon, je m’entraînais vachement sérieux, scientifique et tout avec club, entraîneur du club, plan d’entraînement, régime et tout le toutim. Les compétitions ne marchaient finalement pas trop mal mais inutile de dire qu’au bout d’un certain temps, les histoires de plan d’entraînement, régime ettecétéra, j’en ai eu ma claque et ça me faisait royalement chier. J’ai laissé tomber et je me suis entraîné « mollement ». C’est à dire quand j’en avais envie, comme je le sentais, au feeling, quoi. Quant à la bouffe, je mangeais normalement, dans la limite du raisonnable.
Je me suis aperçu que non seulement ça ne marchait pas plus mal mais encore plutôt mieux. Comme quoi, hein…
Comme je ne suis ni spécialiste de la nutrition, ni spécialiste de l’entraînement, je ne me charge pas d’expliquer la chose.[/quote]

Cela s’appelle à mon avis, " du plaisir"

Et en prenant plaisir, on est beaucoup plus « fort »

Pour revenir sur ce que dit notre maitre à tous Francois(non, il y en a qui sont pas d’accord :stuck_out_tongue: ), et en exemple pour moi le wélo, je ne suis aucun régime ni plan d’entrainement.

Je m’eclate tout simplement sur un wélo, quel qu’il soit, je roule, je m’amuse. Je me fais plaisir et j’envoie du gros (pour moi) avec bonheur.

Bon pour le ski, c’est pas là même chose

/viewtopic.php?id=212599

[quote=« Francois, id: 1326221, post:76, topic:119481 »][/quote]

OK. C’est ton experience perso. Encore une fois impossible de generaliser.

Puis-je simplement suggerer que les plans d’entrainement, de nutrition, de…, voire sur la comete, n’etaient pas forcement tres individualises. C’est malheureusement souvent le cas.

Le principe etant les athletes s’adaptent au plan, alors qu’il est evident que ce doit etre l’inverse.

Le probleme est qu’encore une fois la tentation d’appliquer des recettes est grande. Le pire sont les plans d’entrainement regulierement publies dans des revues specialisees. A moins de correspondre precisement a l’individu pour lequel ce plan a ete elabore, le resultat sera soit un deficit de stress (au sens de Hans Selye) soit au contraire un exces pouvant mener a la blessure et/ou au surentrainement.

A defaut d’avoir acces a des ressources adequates, l’athlete individuel doit savoir se prendre en charge et surtout etre conscient des limites de l’approche. Maintenant il lui est possible et meme recommande de developper ses connaissances qui lui permettront de mieux se gerer. Je sais, c’est plus simple a dire qu’a faire surtout lorsque les infos disponibles sont souvent contradictoires.

Un simple exemple de ce que j’essaie d’expliquer: les plages de FC pour les seances en endurance, en resitance, au seuil, et je ne sais quoi encore.

Determiner ces plages de FC a partir d’une FC max bien souvent theorique est completement ridicule.

Le seul moyen serieux d’utiliser precisement les FC pour gerer l’intensite d’une seance d’entrainement est de realiser regulierement des tests dans un labo experimente afin d’etablir la relation individuelle (faut-il insister sur l’adjectif individuel?) entre l’intensite, les FC et le statut metabolique. Je crois avoir deja poste a ce sujet.

Les FC varient de jour en jour. Il faut les calibrer a partir d’une intensite de reference. Qui le fait? Et surtout qui fournit aux athletes la methodologie pour le faire?

Malgre de nombreux discours scientistes, il faut reconnaitre que l’entrainement releve le plus souvent de l’empirisme. A moins comme je l’ai dit plus haut d’avoir une demarche analytique et/ou d’avoir un entourage aussi competent qu’experimente ce qui malheureusement n’est pas donne a tout le monde…

Quant a la notion de plaisir, elle est certainement importante pour la majorite des athletes. Lorsqu’un athlete perd le plaisir de l’entrainement et de la competition et ne trouve plus la motivation necessaire pour depasser ce stade, c’est qu’il y a inadequation entre l’investissement personnel et les resultats. Il faut alors vite remettre en question ce que l’on fait.