La forêt amazonienne en feu

Excellent résumé, comme toujours ! Et dire que les mauvaises langues, chez moi en Suisse, disent que les gens du sud sont tous d’indécrottables addicts à leur bagnole…

Ou prendre le problème dans l’autre sens.
Réduire le tarif des péages en fonction du nombre de passagers dans une voiture par exemple.
Interdire les centres-villes au véhicules particuliers, en construisant des parkings (gratuits, mais finalement payés par les impôts locaux) puis proposer des transports en commun entre ces parkings et les cœurs de ville.
Certaines communes/agglo ont des tc gratuits (Châteauroux par exemple), avec des horaires suffisamment fournis pour que ce ne soit pas « trop contraignant » oour un ex-automobiliste. Cette gratuité se paie via les impôts locaux évidemment.

Je pense que ceux qui sont pour taxer les voitures à un seul conducteur voient à leur porte non seulement midi mais également un arrêt de bus et sûrement que ce sont majoritairement des urbains ou péri-urbains.
Il faut également que le bus arrive non loin de la destination prévue, que les horaires concordent.
Pour ma part et pour un trajet qui me prend 15’ en voiture, il me faudrait bien 2 heures en bus en poireautant à une correspondance.
Et il doit y avoir un bus le matin et un le soir !!
C’est ça la réalité !

Bonjour,

Je peux comprendre que ça agace les locaux de payer des impôts pour faciliter mon trajet quand je fais du tourisme ou de la randonnée. Je préfère trouver un système permettant de payer facilement le parking et le transport en commun, je ne demande pas aux locaux de payer à ma place.

Bernard

En général ce sont les locaux qui utilisent majoritairement ces parkings/tc.
Par locaux j’entends pas uniquement les habitants de la ville cible mais également les communes autour. Ce serait des parkings/tc à influence départementale.

J’exclus les villes touristiques où il faut un autre système.

Ça peut être fait aussi mais ce n’est pas toujours facile à mettre en œuvre.
Moduler les tarif de péage en fonction du remplissage du véhicule supposerait de revenir à des postes de péage avec personnels. De plus ça ne marche que pour les trajets sur autoroutes. Ce ne sont pas les seuls qu’il faudrait réduire.
Interdiction des centres villes au particuliers. Cela suppose des dérogations pour les riverains et les livraisons. Et quand ça existe, ça ne concerne que l’hypercentre. Je ne suis pas sur qu’une interdiction de l’ensemble du territoire de la ville de Marseille pose moins de problème qu’une augmentation du prix des carburants.

@Olivier-C
Il faut essayer d’avoir un raisonnement global et ne pas tenir compte de la configuration actuelle, surtout quand il s’agit de cas particuliers. La situation que tu décris (15 min en voiture versus 2h en voiture) résulte de facteurs sur lesquels ont peu agir pour qu’il y ait demain beaucoup moins de gens concernés.
Actuellement, beaucoup de lignes de TC sont sous-utilisées comme le faisait remarquer Bernard plus haut. Et parmi les facteurs qui expliquent cette désaffection, il n’y a pas seulement le différentiel de temps mais aussi le différentiel de coût, pourquoi prendre les transports en commun quand ça coute à peine plus cher de prendre sa voiture?
Comme on ne peut pas subventionner les TC à grande échelle, la seule solution est de pénaliser les trajets en auto. Si on le fait, plus de gens prendront les TC, la rentabilité sera meilleure et on pourra créer plus de lignes avec une desserte plus fréquente.
L’autre facteur sur lequel il faudrait jouer est de concentrer à nouveau l’habitat. Ne plus laisser se développer ces zones pavillonnaires qui se sont apparues avec la généralisation des transports automobiles. Parce qu’il n’est pas possible de desservir en TC de façon efficace et sans coûts disproportionnés des zones étendues avec une densité de population faible. C’est incontournable.

On joue bien sur l’augmentation du prix des cigarettes pour faire décrocher les gens du tabac. Pourquoi ne pas utiliser la même stratégie pour combattre l’accoutumance à la voiture?
Parce qu’on choisi de continuer à fumer alors qu’on est obligé de continuer à utiliser sa voiture? Ni l’un ni l’autre ne sont vrais. Une personne vraiment dépendante de la nicotine n’a pas le choix et il n’existe pas de méthode de sevrage vraiment efficace.
Inversement beaucoup de gens se croient, ou se disent, obligés d’utiliser leur voiture mais ce n’est pas la réalité. Venir sur le lieu ou je travaille (Luminy) à vélo ou en transport en commun depuis Marseille est extrêmement facile. Et pourtant les parkings ici sont nombreux, vastes et toujours pleins alors que la plupart des bus sont vides.

Parce que tout augmenter c’est la seule solution de gens qui n’en ont aucunes autres. C’est quoi cette folie de toujours faire payer, payer, payer et encore payer toujours plus? Des impôts , des taxes, payer et encore payer!
Pour payer il faut des sous. Pour avoir des sous il faut produire . Et produire c’est augmenter le cercle le vicieux de la consommation.
Pragmatiquement, tu ne pourras jamais desservir en bus l’ensemble des lieux atteignable en bagnole. On pourrait développer le bus plus que maintenant certes, mais l’économie des déplacements à l’échelle du climat planétaire ne représenterai rien.
Même l’arrêt définitif de toute consommation de carburant dans ce pays ne changerait rien au climat mondial (si le reste du monde ne fait pas pareil. Donc on peut toujours courrir)
Alors une taxe carbone de plus pour sauver la planete, vu que celles existantes n’ont pas suffit ? Mort de rire…

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Depuis le dernier Grenelle c’est chose faite. C’est politiquement mis en œuvre. C’est à dire que les PLU obligent à reconcentrer les zones d’habitation.
Vaste sujet de société qui mériterait un topic à lui tout seul tant il dépasse le problème des déplacements.

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pour les centres urbains, il y a une solution assez simple pour inciter a utiliser les transports autres que la voiture:
compliquer la circulation automobile:

  • réduire les stationnements
  • mettre des feux rouges qui favorisent les bus, tram et vélo
  • généraliser les rues à sens unique
    en prévoyant des parkings relais gratuits pour les usages des transports en commun, généralement c’est assez efficace
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Tout à fait. Et à Marseille en tout cas cela se fait (à part les parkings relais) Comme quoi certains ont des idées :wink: c’est la politique de la guerre de la bagnole . Se garer devient très complexe dans les rues de la ville. Tout le monde n’a pas un parking, même payant, à proximité. Par contre les poteaux sur les trottoirs poussent à vue d’œil.
Guerre de la bagnole en ville c’est un fait . Qui emmerde beaucoup de gens, c’est aussi un fait.
Ça contribue à moins de pollution urbaine… et encore… c’est à vérifier . Mais le climat n’est pas sauvé pour autant

A Lyon, il y a des parking au terminus du metro
pour sortir, tu mets ton ticket de metro pour prouver que tu as bien pris le metro
seul hic, le parking ferme la nuit
donc si tu pars plusieurs jours en déplacement (ou si tu as pecho le soir en ville…) ça marche pas!

A Dijon, parkings relais a l’entree de la ville , mais je ne sais pas comment ça fonctionne, car quand ça m’arrive, je laisse ma voiture au parking du bureau pour aller prendre le tram

Pas d’accord. Taper au porte monnaie c’est très efficace. C’est même ce qu’il y a de plus efficace. c’est pour ça que c’est impopulaire.
Dire que si des mesures ne sont prises qu’en France, ça ne changera rien, c’est une évidence. Mais c’est vrai pour n’importe quel type de mesure. Je ne vois donc pas l’intérêt de cet argument.
Na pas oublier que même à l’échelle de la planète, le transport automobile est la première source d’émission de CO2.
Bien sur, on ne pourra jamais desservir en bus la totalité du territoire, et ceci 24h sur 24. Mais ce n’est pas l’objectif. L’objectif est d’obtenir une réduction importante des déplacement en véhicule individuel, pas de les supprimer totalement. Revenir au ratio transport individuel/transport collectif qui existait au début des années 60 ça serait pas mal.

Ajout: je ne vois pas du tout les choses comme toi en ce qui concerne Marseille. Quelques avancées bien sur comme la cannebière qui devient zone piétonne ou la piste cyclable de la corniche. Mais globalement c’est priorité aux voitures partout avec des pistes cyclables aménagées sur les trottoirs au détriment des espaces piétons, ou qui servent de zone stationnement supplémentaire dans l’indifférence générale quand elles sont (rarement) dessinées sur la chaussée. Circuler à vélo à Marseille, ça se fait mais faut en avoir envie.

Et donc supprimer également les zones rurales pour créer d’immenses villes, bonjour la qualité de vie !
En fait le flux se ferait inversement les we et jours fériés pour s’oxygéner !
Il faudrait déplacer les populations, interdire de vivre hors agglomérations ?

Et puis tous ces bouleversements pour quelle contribution française au climat quand on sait que les rejets de CO2 ne sont qu’à peine de 1% ?
Ce n’est pas réaliste.

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Jai une bonne liste de rue où le stationnement a été condamné avec des poteaux . Cela se fait surtout dans le cœur de ville . Mon quartier de la belle de mai été quasiment tout équipé en poteaux sur les trottoirs. très peu de place disponible . C’est devenu tellement compliqué que les gens scient les poteaux pour refaire des places.
Et puis c’est la politique de la ville du moment . Il n’y a qu’à interrogé Robert Assante à ce sujet.
Après forcément qu’il faut circuler dans cette ville . Comme me l’avait dit sabine bernasconi ‘´ il faut trouver un juste milieu’´

Cette affirmation semble fausse:


dont:

  • Les 3 types de combustibles fossiles qui sont les plus utilisés sont le charbon, le gaz naturel et le pétrole. Le charbon est responsable de 43% des émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles, 36% sont produites par le pétrole et 20% proviennent du gaz naturel.
  • le charbon est la source de combustibles fossiles la plus importante au niveau des émissions de dioxyde de carbone.

Et:
https://www.planetoscope.com/co2/261-emissions-mondiales-de-co2-dans-l-atmosphere.html

dont:
Les secteurs responsables des émissions de CO2 dans le monde (2014)

– le logement(chauffage et électricité) : 30 %
– l’élevage : 15,5 %
– le transport : 15 %
– l’industrie et le BTP : 13 %
– les autres consommations de carburant : 9 %
– autres : 18 %

Sur ces 15 % issus des transports:

  • Le transport routier représente 74% des émissions de dioxyde de carbone du secteur des transports. Les automobiles, les camions de fret et les camions légers
  • Le transport maritime produit 14% des émissions de dioxyde de carbone dues au transport
  • L’aviation mondiale représente 11% des émissions de dioxyde de carbone issues du secteur des transports
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Tiré de ton lien :

Les émissions de CO2 liées à l’alimentation, notamment carnée, des 163 millions de chiens et chats détenus par des foyers américains représentent 64 millions de tonnes. Selon une étude de l’université de Californie (2017), cela représente l’équivalent de l’émission de CO2 de 14 millions de voitures en circulation !

Hallucinant !!

Té, plutôt que faire (encore) raquer les conducteurs yaka inventer l’impôt sur l’animal de compagnie !!

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Oui Thierry, j’ ai lu ça dans le lien !

Et on tape toujours sous toutes les formes sur la voiture:
trop de déplacements, trop de voitures, trop de conso (venez braves gens acheter ma belle voiture électrique (d’où ? propre ?) ou moteur nouvelle génération pour gagner 1l/100 à coup de 25000 € de dépense et de 2.5 Tonnes de CO2 gris…).
éscrolos en tête…

passer de 6 à 5 l/100 ou de 5 à 4, c’ est grosso modo 20g CO2/km de baisse

pour amortir les 2.5 Tonnes de coût CO2 de production de ladite voiture neuve, c’ est 125000 km

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Si nous réduisons nos rejets de 50% et que le reste du monde en fait autant, l’ensemble des rejets du monde sera réduit de 50%. Bien sûr, il faut que certains pays commencent à montrer l’exemple, pourquoi pas nous ? Et il faudrait que des sanctions soient prises contre les pays qui ne progressent pas. Mais tant qu’on est dans la moyenne, voire au-dessus comme ça semble le cas actuellement, on ne peut pas dire que c’est aux autres d’agir d’abord.

Bernard

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Bonjour,

Quel est le kilométrage moyen d’une voiture mise à la casse ? Je ne trouve pas directement de chiffres, mais un vieil article indique : « Le compteur kilométrique des voitures circulant en France affiche désormais une moyenne supérieure à 100 000 km. Notez qu’en 2014 il est d’environ 115 000 km sur les diesels et 86 000 sur les essences. ». Je suppose donc que les voitures sont mises à la casse en moyenne à peu près au double, c’est à dire vers 200 000 km. Ce chiffre est assez nettement au-delà des 125000 km que tu cites, donc ça pourrait confirmer qu’il vaut mieux continuer à avoir des voitures neuves de moins en moins polluantes, plutôt que d’entretenir trop longtemps de vieilles voitures.

Bernard