La forêt amazonienne en feu

La forêt amazonienne, le poumon de notre planète, qui brûle… et on ne peut rien faire ? :scream:

Le Brésil rejette l’aide du G7 pour combattre les incendies en Amazonie

Même si cette aide était considérée par des ONG comme de la « poudre de perlimpimpin », ça aurait été un premier pas je trouve…

ben, on peut aussi commencer par manger moins de boeuf/vache nourris au soja

6 Likes

Perso, je crois qu’on aide pas les gens contre leur gré.
Qu’on veuille sauver la forêt, je suis pour.
Qu’on propose de l’aide, je suis pour.
Mais la moindre des choses est de demander aux gens s’ils ont envie d’être aidé, non ?

J’ai entendu sur France Info ce matin le resp Greenpeace Brésil dire que ce n’est pas la bonne façon de sauver la forêt, qu’il comptait avant tout sur l’international pour essayer d’infléchir a politique de Bolsonaro concernant la forêt.
En tant qu’acheteur, on peut aussi avoir des exigences sur la fabrication des produits qu’on importe….

1 Like

Quand tu as à faire à un abruti de son accabit ça doit pas être simple…

Si le soja devient moins rentable, ils planteront autre chose…

Ne nous reste-il que les yeux pour pleurer…??

Raté.
En France les importation de soja servent principalement à l’alimentation des poulets (40% des importations) et des porcs (30% des importations.
https://www.planetoscope.com/cereales/1713-consommation-de-soja-en-france.html
Pour les bovins, la majeur partie de l’alimentation provient de l’herbe et des végétaux cultivés sur l’exploitation.
""L'alimentation des bovins | Animal & Elevage | La-viande.fr

2 Likes

L’Amazonie brûle, et c’est triste.
Mais en Afrique ça brûle en plus grandes quantités (je parle toujours des forêts), et c’est encore plus triste, car la forêt tropicale/équatoriale africaine est également un poumon vert de même importance que l’Amazonie. Et ça impacte la planète (climat, atmosphère, perte de biodiversité et de potentieles connaissances médicales, chimiques, biologiques, d’ingénierie…) de la même manière.

3 Likes

je n’ai rien vu sur l’origine de ces feux … avec 1600 departs dans une journee … ce n’est pas naturel. si ?

mais est-ce un crime au bresil ? je n’ai pas cette impression.

De plus je crois savoir que les tourteaux de soja sont fabriqués avec les résidus issus de la fabrication de l’huile de soja
En gros ils plantent du soja pour de l’huile, et se font encore un peu d’argent en refilant aux bétail

Ce qui veut dire que c’est l’huile qui doit être la cible d’une action.

J’ai trouvé ça qui date un peu mais est ce que ça a changé depuis:

« En 2009, la France a importé 270 000 tonnes (347 000 tonnes en 2010) d’huile de soja, brute et raffinée. La quasi totalité de l’huile est importée par une seule entité et plus de 90% de cette huile est destinée à la production d’agrocarburant. »

On en revient donc toujours à la même conclusion : pour nous français, la seule mesure vraiment efficace et à notre portée pour aider sauver la planète est de réduire notre dépendance au transport routier, en particulier à la voiture individuelle.

Arrêter de manger de la viande n’est qu’une mesurette, je dirais même une mesurette proposée pour faire diversion et nous détourner de l’essentiel.

1 Like

Oui toutes ces voitures et camions c’est une catastrophe… :face_with_head_bandage:

Et pour ce le biocarburant à l’huile de soja, qui en utilise ?

D’après ce que je viens de lire, et ça tombe sous le sens, pas d’huile de soja pour fabriquer le bioéthanol (sp95 et sp95 E10, etc). Les huiles végétales soja, palme, colza et autres sont utilisées pour produire du biodiésel.
source.

Merci pour ce lien.
C’est en fait terrifiant ! :scream:

Non seulement on utilise des terres agricoles (j’imagine bien arrosées de chimie pas vraiment propre), pour produire les biocarburants essence ou diésel, et pas que en France : on fait aussi venir des cargaisons de plantes d’Amérique du Sud, d’Asie, d’Australie…
Et en plus il faut des traitements chimiques pour les incorporer aux carburants fossiles, et il y en a dans tous les carburants, même ceux qu’on utilise dans nos voitures.
On marche sur la tête…
Et sur ce site qui est celui du « Ministère de la Transition écologique et solidaire » on lit [quote]bioéthanol qui est 100% d’origine renouvelable.[/quote] ça fait propre, vert, pour le biocarburant essence…
Et surtout :

Les producteurs de betterave vont être contents…

J’imagine que toutes ces recherches (et productions) sont largement financées par ce ministère « de la Transition écologique et solidaire »…

Mais du coup, on va planter des Betteraves au Brésil ?

J’ai une question concernant la forêt « amazonienne ».

J’imaginais benoitement que « Amazonie » rimait avec « forêt humide ». Non seulement je suis nul en poésie, mais en plus j’ai bien l’impression d’être nul en géographie…

Ce ne sont quand même pas les forêts humides qui arrivent à brûler, si ? Est-ce que l’Amazonie, ce sont aussi des sortes de brousses ou de savanes ???

ça s’ appelle l’ escrologie.

de la pure escroquerie des lobbyes écolos qui ont poussé à ces débilités depuis 20 ans.
Ecolos qui à force d’ avoir des discours débiles ont convaincu une partie de la population du bien fondé du « carburant vert ». Une demande est née.
(et dans lesquelles se sont engouffrés les industriels de la chose pour répondre à la demande; Total entre autres qui bénéficiait d’ un greenwashing dans l’ affaire)

2 Likes

Oui l’Amazonie au sens large géographique comprend aussi des zones plus clairsemés des savanes en quelque sorte

Beaucoup d’associations ont dénoncé le bilan d’après elles pas du tout écologique des biocarburants. En fait les avis sont toujours partagés sur cette question car le problème est complexe. Plus complexe même que ne le laissent supposer les rapports officiels. Quand on ne prend en compte que le CO2, c’est relativement simple et le consensus est fiable. Dès qu’on fait intervenir les autres GES, ce qui est indispensable pour évaluer les émissions d’origine agricole, ce n’est plus du tout la même chose. L’évaluation de la part des émissions d’origine agricole qu’on lit un peu partout est basée sur des conventions qui sont tout à fait valables pour calculer des impacts à très court terme mais qui n’ont aucun sens à une échelle supérieure à 10 ans.
Je pense qu’on aurait du en rester à des bilans séparés du CO2 et des autres GES comme ça se faisait il y a quelques années sans essayer d’établir des correspondances.

De quels lobbies s’agit-il ?
Quand on fait une recherche rapide sur « biocarburant » et « lobbies », voici ci-dessous ce qu’on trouve comme références. Tu en as de différentes ?

Monique Munting, réalisatrice du film « Réservoirs pleins, assiettes vides », explique ici comment l’Union européenne a fait le choix de promouvoir les agrocarburants.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, l’Europe veut imposer l’utilisation de carburants produits par l’agriculture. La Commission Européenne parle de «bio»carburants. «Bio» veut dire «vie». Les agrocarburants sont-ils vraiment des «bio»carburants ? Monique Munting, qui a été chercheuse universitaire puis fonctionnaire à la Commission Européenne, en charge de programmes de coopération avec divers pays, a mené son enquête.

AGROCARBURANTS, L’EUROPE SOUS L’EMPRISE DU LOBBY INDUSTRIEL
Une crise alimentaire catastrophique est en marche, dont tous les ingrédients ont été mis en place depuis des années.
Pour nous ici, cela veut dire des prix en hausse. Mais pour des millions de gens sur cette planète, cela veut dire : ne plus être capable de couvrir les dépenses alimentaires de la famille, en être réduit à retirer les enfants de l’école pour épargner cette dépense, parfois les livrer à la prostitution pour obtenir un revenu additionnel. C’est tout cela, une crise alimentaire. Tout cela, avant de signifier : émeutes, retour en force des fondamentalismes et des autoritarismes, propagation de graines de haine et d’intolérance.
En nous obligeant à utiliser des agro-carburants produits pour l’essentiel dans des pays du Tiers-Monde, l’Union Européenne nous fait participer, que nous le voulions ou non, à cette crise. Nous en serons des complices forcés chaque fois que nous achèterons de l’essence ou que nous prendrons un bus ou un avion. Car dans l’état actuel des technologies, la production des agro-carburants n’est possible à grande échelle que de deux façons : en soustrayant des terres consacrées auparavant à la production alimentaire, ou en rasant des forêts. L’un et l’autre sont à l’œuvre depuis maintenant plusieurs années. Il ne s’agit pas d’une menace, d’une hypothèse, d’un risque : c’est une réalité. Elle a pris corps en Asie du Sud-Est et en Amérique Latine, et se propage désormais rapidement en Afrique aussi.

Industriels et multinationales n’ont pas attendu 2008 et disposaient, eux de bonnes calculettes. Depuis 2003 et déjà avant, ils ont compris que les quantités requises par la Directive européenne ne pouvaient matériellement pas être fournies par les terres européennes, même si celles-ci étaient consacrées dans leur entièreté à la production d’agro-carburants. Ces mêmes sociétés se sont donc lancées à la conquête des terres agricoles du Tiers-Monde. Ce ne sont plus, désormais, l’uranium ou le pétrole qui font l’objet de toutes les convoitises. Aujourd’hui, le nouvel « or vert » comme certains s’y réfèrent, ce sont les terres agricoles et on assiste à une véritable ruée sur les terres agricoles un peu partout dans le monde.

A la question : « Mais qui pousse donc les agro-carburants si leur impact est si négatif?", la réponse est simple. Les agrocarburants sont poussés par les producteurs d’agro-carburants et par ceux qui investissent dans ce secteur. Ils sont nombreux, puissants, et concluent des alliances jusqu’alors inédites. C’est ainsi que diverses entreprises pétrolières investissent maintenant dans des plantations agricoles, et que l’industrie automobile investit dans la recherche sur les OGM. Quatre secteurs principalement sont actifs sur ce nouveau marché : biochimie (semences OGM), agro-business, industrie pétrolière (qui prépare l’après-pétrole) et industrie automobile (qui fait obstacle au développement de combustibles qui demanderaient une transformation importante des moteurs ou qui permettraient une moindre usure de ceux-ci).
Les entreprises impliquées s’appellent : ADM, Cargill, DuPont, Syngenta, AlcoGroup, British Sugar, British Petroleum, Shell, Mitsubishi, Chevron, Petrobrás, Total, PetroChina, Rabobank, Barklays, Société Générale, Toyota, Bill Gates, Georges Soros, Carlyle, Goldman Sachs, etc. Quand on interroge ces acteurs-là au sujet des agro-carburants, il va de soi qu’ils sont pour. Ce sont des intérêts qui parlent ici, non des analyses indépendantes. Encore moins des analyses se référant à d’autres priorités que le profit : la course au profit.

AGTER - Agrocarburants : L’Europe sous l’emprise du lobby industriel (juin 2008 ! )

Un soutien politique téléguidé par les lobbies industriels
Les agrocarburants ne sont donc pas une solution face aux dérèglements climatiques. Ils créent de nouveaux problèmes sans régler les précédents. Pourtant, l’Union européenne veut qu’ils constituent 10 % de ses carburants d’ici à 2020. La Chine mise sur 15 % à la même date.

En France, cette industrie a bénéficié pendant des années de soutiens publics dont le montant s’est avéré supérieur à celui de ses investissements. Le cumul des exonérations fiscales s’est élevé entre 2005 et 2014 à 3,6 milliards d’euros dont 2,3 pour la filière biodiesel. Le groupe agro-industriel Avril, en situation de quasi-monopole sur le biodiesel, a bénéficié d’un « effet d’aubaine » et d’une « rente de situation ». Ce ne sont pas les ONG qui le disent mais la Cour des comptes.

« Ce sont les automobilistes et l’environnement qui vont porter le fardeau de ces objectifs mal conçus en matière de biocarburants, avec des prix plus élevés et des émissions de CO2 plus élevées », dénonce de son côté Robbie Blake, des Amis de la Terre. (06.02.2012)

Le bilan et l’efficacité énergétique sont loin d’être positifs.
On peut penser que le seul objectif des recherches est le développement de nouvelles filières utilisant le charbon, le gaz et les pétroles non conventionnels.

Les agro-carburants en question ? (9 avril 2013)

Des membres de l’association Milieu Defensie («Défense de l’environnement») dénoncent, en 2007 à La Haye, la culture de l’huile de palme qui sert à fabriquer du biocarburant. Sur la bannière, devant le Parlement, est indiqué : «Pas de forêt tropicale dans mon réservoir».

Dans son enquête publiée ce mercredi, Oxfam dénonce la mainmise d’un puissant lobby sur la politique européenne autour de ces carburants «verts», pourtant à l’origine de l’expulsion de milliers de personnes de leurs terres et d’une augmentation de la pollution.

Dès 2012, Oxfam pointait les effets nocifs de ces biocarburants dans un rapport intitulé «Les semences de la faim».

…« Puissance de feu» des lobbies »
L’ONG dénonce l’important lobbying dont fait preuve l’industrie des agrocarburants sur la politique bioénergétique européenne. «Les producteurs européens d’agrocarburants à eux seuls dépensent chaque année entre 3,7 et 5,7 millions d’euros dans leurs activités de lobbying dans l’UE et emploient 121 lobbystes», soit l’équivalent du lobby du tabac (5 millions d’euros en 2015), souligne l’ONG.

Pourquoi l'UE persiste à subventionner les agrocarburants - Libération

3 Likes

Pas biocarburant : agrocarburant est le vrai terme ! Appelons un chat un chat (bordel) !

1 Like