La couenne casquée?

En ce jour de la fête du vrai travail, on est allé un peu travailler nos manips de relais aux deux aiguilles à la Sainte Victoire. Des voies de 3 longueurs qui permettent de grimper sur du rocher qui passé la première, est plus que bon et en aucun cas patiné.

Les deux aiguilles, beaucoup y vont pour ne faire que les premières longueurs. Et ce jour là, très peu de gens voire quasiment aucun n’avaient un casque sur la tête qu’ils soient en train de grimper, d’assurer, de manger, de bronzer.

Alors petit sondage en passant. J’ai bien trouvé une discussion qui date d’il y a 2 ans, mais vu que je veux postuler au service marketing casque de petzl et de camp je fait du nouveau. Attention, ici je ne m’intéresse qu’à la couenne, pas à la grande voie, au bloc, à l’alpinisme, au ski…

Pour celles et ceux qui trouvent ça moche un casque, cliquez sur la pub en haut à gauche qui passe de temps en temps, vous pouvez choisir la couleur de votre casque.

Bon après, le casque c’est comme la ceinture de sécurité en voiture, ce n’est pas ça qui va gêner vos voisins, c’est juste pour vous !

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C’est comme en vélo … les rares fois ou je l’ai pas, je me sens tout nu …

Non parce que ce n’est pas le sujet, vu que je parle de couenne et pas de grande voie, faut lire aussi !

Une petite amnésie et un tour aux urgences pour me faire recoudre m’ont suffit. Depuis je le porte tout le temps et on s’y fait bien au final.

+1

La réponse « Ca dépend du site, du temps, de l’âge du capitaine » est bien trop vague. Dans cette catégorie il va y avoir ceux qui mettent le casque 1 fois sur 10 et ceux qui le mettent 9 fois sur 10. Difficile de faire la part des choses. J’ai d’ailleurs répondu que je ne le quittais jamais, ce qui n’est pas tout à fait exact puisqu’il m’arrive de l’oublier chez moi, ou d’oublier de le mettre pour grimper. Peut être aurait-il fallu une catégorie pour les étourdies, du genre « je l’oublie parfois » ce qui est bien différent du choix volontaire de ne pas le mettre (suivant quel critère ?)

Si l’oubli est volontaire, dans ce cas là c’est « ça dépend … » Reste plus qu’à expliquer quels sont les critères qui font que tu vas le mettre ou pas.

Moi je le met jamais sauf en Dry et en Alpi je fait quand même l’effort.

Petzl, Camp et les autres peuvent s’accrocher pour rivaliser avec Singing Rock, pour la moitié du prix t’as le même poids ou presque …

Tout le temps. Pour la chute des dégaines, cailloux, et du bonhomme.

je ne le mets jamais en couenne, mais je le mets à ma copine;! j’ai tendance à faire des voies qui sont très peu grimpées, d’ou quelquefois chutes de pierres, surtout avec mes pieds, (grands écarts)!
Quelquefois, je le mets dans des couennes en trad., comme je n’ai pas toujours confiance à mes points de protection…
Donc je suis hors statistiques :slight_smile:

Couenne sans trop de risque objectifs au dessus (chemin de rando, voies de plusieurs longueurs, chamois, etc.) = pas de casque
Couenne avec un risque objectif existant = casque à l’assurage
Couenne où j’estime que le risque de se prendre une caillasse est important: casque partout, ou mieux: je m’en vais!

(Grande voie = casque… sauf quand je l’oublie… :mad: )

En mars, je suis allée aux Gaillands par un beau samedi ensoleillé : tout le monde tête nue (sauf moi :P).
J’y suis retournée le lundi suivant : tout le monde casqué.
C’était pas les mêmes mondes :wink:

Quand on me croise en bas d’une falaise tête nue c’est que (dans l’ordre de probabilité et au choix) :

  • j’ai trop bu (la veille a priori)
  • je me suis vexée parce qu’on m’a traitée de playmobil ou on m’a dit que la couleur de mon casque ne m’allait pas au teint
  • je suis en train d’assurer un raciste prosélyte

Quand on me croise sur une falaise tête nue c’est que (dans l’ordre de probabilité et au choix) :

  • je suis dans un jour sans (sans casque, sans parade, sans crashpad, sans friend, sans corde ?)…
  • j’ai trop bu (la veille a priori)
  • je me suis vexée parce qu’on m’a traitée de playmobil ou on m’a dit que la couleur de mon casque ne m’allait pas au teint

J’ai déjà pratiqué l’évitement de dégaine et le lâcher de dégaine (non, non, je ne suis pas si maladroite…).

Je ne me suis pas trompée, on est bien au bistrot ?

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M’ y cause toujours. Je garde mon casque si je veux. :slight_smile:

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On me croise avec casque dans une couenne quand:

-j’assure et si quelque chose tombe de la falaise (degaines, grimpeur, prise cassée, bloc de rocher), il y a un risque que je le prenne sur la tête
-je grimpe et il y a des « choses » au dessus de moi : animaux, chemin de randonnées, voies de plusieurs longueur
-je grimpe et de part la configuration de la voie, en cas de chute le risque de percussion est non négligeable

donc 9 fois sur 10 je n’ai pas le casque: psychologiquement, quand je mets le casque, le cerveau pense qu’il y a un risque et je me mets plus de stress et donc grimpe moins bien.

C’est rigolo, il m’est arrivé le contraire récemment : pour une fois je n’avais pas de casque, il fallait engager sur un crochet talon assez haut, je me suis dit merde pourquoi j’ai pas mis mon casque et du coup, je n’ai pas fini la voie.

Mais bon, je grimpe à petit niveau et je suis une trouillarde.

je grimpe aussi a petit niveau et je suis aussi un trouillard, mais j’ai l’impression que le casque est associé dans mon esprit a alpinisme/grande voie, et du coup a « la chute est interdite » du coup, je me mets une barrière psychologique

Je vois. J’associe psychologiquement le casque à la réduction des conséquences de la concrétisation des risques.

Le risque est indépendant du casque, sauf dans un cas comme celui que je décris : comme je n’ai pas de casque, je n’accepte pas le risque associé au scénario « continuer la voie » et je choisis le scénario « renoncer à finir la voie ».