Le loup dans l’absolu, pourquoi être contre ? Après tout, on s’en fout…
Sauf que , contrairement à ce que les « écolos de salon » prétendent, sa présence reste très difficilement compatible avec le pastoralisme…
Ces écolos pronent le « Y A QU’A, FAUT QU’ON » , ce sont des idéologues qui expliquent aux gens ce qu’ils doivent faire au nom du « grand principe » de préservation des grands prédateurs. C’est la « raison » des « grandes idées »…
Ou disons qu’ils se font une représentation d’un territoire qu’ils doivent nécessairement partager avec des gens qui ne le vivent pas de la même manière qu’eux et qui, de ce fait, ne peuvent pas le voir de la même manière qu’eux
Et ces gens le vivent au quotidien ce territoire…Et le fait qu’ils ne les suivent dans leur vision suscite leur incompréhension.
Le loup, il coute cher, autant en pognon, qu’en paperasse et suivi administratif. Tout ce système de subventionnement au patou et d’indemnisation en cas d’attaques a un cout indéniable, au frai de la princesse, même indirectement.
Reste à peser ce coût dans une balance par rapport à l’intérêt de la présence du loup sur le territoire…l’impact « positif » du loup sur la biodiversité, écosystèmes, les paysages (indirectement) reste à prouver, la plupart des études ont été réalisées par des associations ou autres organismes défendant le loup, donc ce sont des études partisanes, et orientées dans le but de faire passer la couleuvre et assister « les grandes idées ».
Ok la défense n’a pas toujours été constructive non plus, pas souvent même, mais quand on est visé profondément, on réagit généralement comme ça.
Par contre l’intérêt du pastoralisme, dès lors qu’il ne produit ni de sous-paturage, ni de sur-paturage (c’est un autre débat), lui est indéniable pour l’identité et la diversité de nos paysages alpins.
Et puis c’est trop facile de moraliser les agriculteurs en disant, « t’inquiètes tu vas être indemnisé ». Moi je me mets à la place de l’éleveur qui voit une partie de son troupeau égorgé, écorché, dépecé, décimé d’un jour à l’autre…Le stress permanent…Non on ne peut pas y rester insensible. C’est comme si moi cadre de bureau, on brulerait mes dossiers, bousillerait mes fichiers informatiques, des dossiers que j’ai suivi, porté, je le prendrai très mal…
Hé bien ça les écolos de salon ils font la sourde oreille, ils n’ont que faire de l’effet que ça fait aux agriculteurs de voir le produit de leur travail se faire laminer, de voir se dégrader leurs conditions de travail.
Eux ils s’en foutent, ils sont planqués derrière leurs grands principes, de toute façon c’est pas eux qui assument le fardeau des positions qu’ils prennent.
Alors in fine, après tout, c’est un choix de territoire : faut savoir ce que l’on veut. Ces grands penseurs de l’environnement veulent faire assumer le loup aux agriculteurs sur le terrain, qui endossent le fardeau à leur place…gens sur le terrain qui ne veulent légitimement pas l’endosser à leur place et c’est bien naturel.