Posté en tant qu’invité par J.Marc:
HS a écrit:
Le vocabulaire de l’escalade est riche et a une histoire.
Le vieux con ,que je suis, trouve dommage que cett’e richesse
et cette histoire se perde.
Entièrement d’accord sur le fond.
Et sur la forme concernant le vocabulaire engagé/exposé.
Je reste sceptique pour le mot couenne :
« voie d’une longueur de corde d’une très faible
hauteur » (de l’ordre d’une dizaine de mètre)
Peut-être qu’à l’origine le critère portait sur la hauteur (je suis moins vieux que toi alors je te fais confiance), mais il me semble qu’aujourd’hui on est définitivement sorti de cette limitation, et je ne vois pas comment on pourrait revenir en arrière sans créer une totale confusion de langage.
J’ai l’impression que la majorité des grimpeurs appellent couenne une voie d’une longueur où le relais est placé de sorte qu’elle se prête à la moulinette (par opposition aux voies où le premier assure le second du haut, avant sortie à pieds ou redescente en rappel).
Concrètement, pour moi le Kronthal ou Gueb, c’est de la couenne, même dans la carrière (25m), alors que le Falk, la Martins ou le Tanet, non.
Mais j’ai peut-être tout faux… vu que je n’ai jamais trouvé de définition satisfaisante du mot couenne, ni une origine certifiée du terme.