Kaizen, un an pour gravir l'everest, le film d'inoxtag

Je n’ai pas souvenir de l’avoir vu ici
Des éléments de réflexions que je trouve plus ou moins nouveaux (par rapport à tout ce que j’ai lu jusqu’ici) et intéressants.

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Tu peux aussi trouver des éléments de réflexions ici :

(Ça commence vers 3min30)

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Le dépassement de soi c’est tellement con que c’est forcément de droite. Aller proche de ses limites ça ça peut être de gauche :slight_smile:

Dans ce film tourné dans un contexte nombriliste autour de son « Héros youtubeurs », la seule chose qui pour moi a son importance, est le fait de réaliser son « Rêve » de sommet « inaccessible », en partant de 0, et il la fait ! :astonished: C’est beau de réaliser un rêve …
Après, j’ai visionné le film en diagonal car certains passages (nombreux) sont longuets et virent souvent vers une mise en scène dramatique un peu excessive, à mon goût. Mais on peut comprendre qu’il soit impréssionné par l’ambiance du lieu.
Le film m’a conforté dans mon opinion. Ce n’est pas un sommet qui m’attire et représente pour moi la façon la plus caricaturale de monter coûte que coûte sur un sommet. La fin justifie les moyens (chers), pour réaliser cette ascension. Artificialisation des moyens (cordes fixes, oxygène, sherpas, guides, hélico … ) même si l’auteur peut être conscient du fait que le faire sans tous ça est hors de sa portée. Un peu d’humilité ne fait pas de mal :slight_smile: dans le film.
Ce n’est même pas une ascension accéssible au commun des mortels. C’est une ascension qui concerne une élite « riche », il faut aligner la monnaie. Il faut bien en être conscient.
Alors dire que ce film va donner l’envie à des jeunes de se lever du cannapé pour faire l’Everest est un peu exagéré. Faire de la montagne serait « mieux ».
C’est un « non évenement » alpinistique, mais comme c’est bien tourné comme une bonne pub pour ces nombreux sponsors, cela a fait le buzz sur le web.
Et c’est cela qui est le plus étonnant en soi et qui peut en faire rager plus d’un … himalayiste.

PS/ Son ascension de l’Everest semble être une finalité pour lui, dans son activité alpinistique.
Mais je peux me tromper. Souhaitons qu’il ne s’arrête pas en chemin :wink:

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Le buzz vient du fait qu’à la base il est déjà très suivi et que donc en annonçant ça forcément ça crée le buzz.

Je ne suis pas un himalayiste et je ne rage pas. Mais ce qui me désole un peu c’est que ça renforce l’idée qu’il n’y a que l’Everest pour le grand public (qui confond en général Everest et Himalaya déjà)
Heureusement il a un discours qui relativise un peu. En disant déjà par exemple que l’Everest c’est pas le plus difficile pas le plus beau.
Mais le buzz est là et le buzz c’est encore une fois l’Everest.

Et puis bon voilà c’est la vn de l’Everest c’est pas un exploit en soi même si bravo à lui d’y être arrivé.

Je ne sais pas si le dépassement de soi est « de droite », il y a certains arguments qui pourraient suggérer ça, mais je pense que c’est plus universelle.

J’ai des amis qui font de l’haltérophilie, qui sert encore moins à quelque chose que l’alpi, mais quasiment tout le monde est d’accord que la satisfaction vient du fait qu’on arrive à faire quelque chose qu’on n’arrivait pas à faire avant. C’est donc le « dépassement de soi en état pur », d’autant plus car on peut même le mesurer et quantifier.

A l’Everest sûrement, à la dune du Pilat beaucoup moins ! :wink: Peut-être centre gauche …

On me se dépasse pas. Au mieux on explore ses limites.

L’expréssion « dépassement de soi » m’a toujours fait rire, c’est très marketing (de droite).
Savoir « pousser le Bouchon plus loin, plus haut » est plus imagé, et fait parti de l’histoire de l’alpinisme.
Ils avaient tous un ou deux litrons de rouge dans le sac … Demaison ou Terray, il me semble.
Et certains guides de … St ger, il me semble aussi ! :wink:

Oui voilà j’aime pas du tout. Des fois on découvre que nos limites sont au-delà de ce qu’on pensait. Et d’ailleurs elles le sont très largement au moins dans le domaine mental, le physique lui a ses limites. Mais se dépasser…

Analyse intéressante il met des mots sur ce que j’ai ressenti.

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Ben est-ce que ce n’est pas le principe de l’entraînement pour… dépasser ses limites physiques initiales :sweat_smile:

C’est pas les dépasser c’est les améliorer.
Si tu cours régulièrement tu vas progresser, faire plus de km en une heure.C’est pas du dépassement de soi.

En tout cas, je constate que ce jeunot de 22 ans fait bien (et surtout !) parler les « vieux »… (je m’y inclue !)
Intéressant… :flushed:

Son guide de haute montagne et mentor, Mathis Dumas, pas bien plus vieux que lui (30 ans), aussi…
Intéressant…

Generation gap ?

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Je peux me tromper mais cet article sent le chatgpt à plein nez. Aucune info précise, des généralités et des erreurs(par exemple damas est ardechois et ne vient pas d’une région alpine !)

Syrienne, non ?:grin:

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Le problème c’est surtout que tu y inclus les autres sans en avoir aucune idée :wink:

Pour ce qui est des expressions publiques j’imagine que tu classes parmi les « vieux » le type du lien proposé par @Co73000 ? Bah oui, il en parle !

Elle aussi elle en parle :sweat_smile:

Bref entre les boomers et la Gen-Z, il ni y’a rien. Après les on, les tous, Vive la simplification à outrance.

J’ai eu la même impression, ça me rassure. Le style est très « chat gpt », avec les mots positifs, cette espèce de ronronnement confortable et un plan numéroté type devoir scolaire.

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Genre

Son parcours montre qu’il est possible de concilier tradition et modernité

Aucun sens…

Et ça :

"Contrairement à certains guides qui découvrent leur vocation à travers les formations classiques ou après des années de pratique, Mathis a toujours su qu’il voulait vivre dans cet univers vertical. "

En Europe, je ne sais pas s’il y a beaucoup de jeunes qui s’engagent dans les formations de guide sans goût particulier pour la montagne.

4 étoiles sur 5 pour l’article tout de même, avec 105 votes. Si c’est bien lui, chat gpt est populaire.

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