Effectivement. C’est facile :
Inoxtag prend l’avion, va au Népal, grimpe l’Everest mais c’est un mauvais chasseur.
Marc B prend l’avion, va au Népal, grimpe l’Everest mais c’est un bon chasseur.
Marc B a effectivement été un bon alpiniste, un des meilleurs. Inoxtag est effectivement un « mauvais » alpiniste, voire même pas un alpiniste. Néanmoins, l’impact sur la planète est peu ou prou le même. Qu’on soit le meilleur alpiniste, ou le dernier client, ne change pas grand chose au bilan carbone.
L’Everest est devenu un sommet pour emmener des clients, avec le business qui va bien, grosso-modo comme le Mont Blanc en plus haut et plus cher. Est-ce étonnant ? Est-ce un mal pour ces régions très pauvres ?
A cause de la pauvreté, le Népal est un des rares pays à atteindre les objectifs climatiques, y compris avec qlqs centaines d’Everest summiters par an. L’empreinte carbone des expéditions est notre problème d’occidentaux émettant 10t de carbone en moyenne (y compris Marc B). Est-ce un soucis pour le Népal avec des émissions moyennes inférieures à 1t par habitant et par an ?
A l’Everest, comme sur tous les rares points de fixation, il suffira probablement de ne pas monter par la voie normale pour avoir moins de monde. J’ai donc un peu de mal à comprendre le soucis de Marc B.
En 2019, 600 personnes au dessus du camp de base de l’Everest. Mais seulement 20 personnes pour l’Annapurna et 0 personne sur bons nombres de sommets de moins de 8000 m.
Combien de milliers de personnes au Mont Blanc en 2019 ?