[quote=« ThomasR, id: 1186564, post:41, topic:111161 »]
[quote=« Véloppsi, id: 1186518, post:32, topic:111161 »]Stelvio a écrit :
faire les courses, aller travailler, aller à la Poste
est largement faisable à vélo en général ![/quote]
Donc aucune raison de payer les TC des autres…
Bien sûr, gratos pour TOUT LE MONDE…
Donc double peine pour ceux qui travaillent mais dont le travail est loin du domicile et non accessible en TC : ils paient leur propre transport en bagnole (assurance, entretien, essence, parking, péage…) et avec leurs impôts offrent les TC aux jeunes qui bullent à la fac (notez mon manichéisme tout en finesse)…
La gratuité et l’assistanat ne sont pas une solution.[/quote]
Tout le monde ne peut pas rouler à vélo. Il y a des personnes âgées, des personnes malades, des enfants. Par ailleurs, les pistes cyclables sont rarement sécurisées et faire du vélo est encore très dangereux: il suffit de comparer le taux de mortalité des cyclistes à celui des automobilistes pour s’en convaincre!
Si tu considères que les utilisateurs de TC sont des assistés, permets-moi de considérer que les automobilistes sont aussi des assistés. La collectivité subventionne les autoroutes, l’industrie automobile, les rocades, les primes à la casse… « Donc double peine » pour ceux qui travaillent, qui n’ont pas de voiture et qui se farcissent une heure de bus tous les matins…
« Quant aux jeunes qui bullent à la fac », ils ont bien de la chance quand après 5 ans d’étude, ils trouvent un job payé au smic et qu’un vieux daigne leur offrir 40m2 à 600 euros par mois…
Comme le dit Grimpzen, nous sommes tous des assistés et c’est très bien comme ça. L’assistanat, ça s’appelle aussi la société; et le but de la société, ça devrait être de rendre le monde plus juste. Si tu veux sortir de l’assistanat, tu n’as qu’à lâcher les bébés en pleine nature et les laisser se débrouiller. Sans l’assistanat, on ne saurait ni parler ni écrire ni se nourrir, etc. Mon avis, c’est que l’éducation, les transports, la santé, la nourriture et le logement devraient être des droits inaliénables; et que si les richesses étaient mieux réparties (grâce à l’impôt), nous aurions largement les moyens d’assurer ces droits à chacun.