Bonjour. C’est l’été.
J’ouvre ce fil pour donner mon avis et entendre le vôtre, joueurs occasionnels ou non qui ne se sont pas encore exprimés. Une passe d’armes récente avec l’un des habitués m’invite à le faire.
Pas besoin de statistiques pour se rendre compte que les joueurs réguliers, en particulier ceux qui prennent la main, sont peu nombreux. Conséquence, on se retrouve souvent dans les mêmes massifs, alpins en général et assez proches de Grenoble en particulier.
Certains joueurs ont un peu voyagé mais savent aussi utiliser internet pour trouver des énigmes là où ils n’ont jamais mis les pieds. J’en suis. Je me suis rendu compte que même sans poser de questions (il faut quand même que l’image s’y prête un peu), il est très souvent possible de trouver la solution avec certitude. C’est ce travail d’enquête à partir de l’image (mais pas seulement) qui, avec la découverte de toutes sortes de massifs, me plait bien.
Mon souhait est que ce jeu soit plus ouvert. Pas question d’ouvrir un autre fil pour jouer comme cela m’a été suggéré par un joueur que j’« emm… » (sic). Je fais donc ici quelques propositions :
Quand on est un habitué du jeu et qu’on trouve facilement (quelle qu’en soit la raison) une énigme, il me parait raisonnable de ne pas sauter sur son clavier pour donner la solution. Ni de donner un indice qui fait bien comprendre qu’on a trouvé. On peut, si l’on veut, adresser sa réponse en mp à l’auteur. Ce que je fais (je m’astreins à ne donner qu’une réponse sans poser de questions) assez souvent depuis plus de dix-huit mois. On laisse ainsi du temps de recherche (et du plaisir !) à d’autres.
Sur la façon de jouer : Une énigme très récente et les posts qui s’en suivent est caricaturale. Un sommet très secondaire, pas très classe, sans premier ni arrière plan. Puis un long jeu de questions-réponses entre deux joueurs qui connaissent bien le massif en question. En l’espèce, le pays et le massif (pas si grand que ça) ont été devinés rapidement. Mais au lieu de chercher plus avant avec les indices qu’il a (orientation, couloir très visible), le joueur continue de poser des questions pour restreindre son champ de recherche et propose aussi des sommets sans vérifier leur compatibilité avec l’image proposée. C’est laborieux et on a guère envie de s’immiscer dans les échanges qui sont rapides.
Ce mano a mano est fréquent et, je pense, n’incite pas d’autres joueurs à participer. C’est pourquoi j’invite les joueurs qui prennent la main à nous faire voyager et aussi à insérer quelques règles dans leurs énigmes :
- Sur le nombre de solutions par joueur. Les outils du net (cartographie, moteurs de recherche, générateurs de panoramas) permettent de vérifier la proposition avant de poster. La règle « une solution » obligerait à ce travail de confirmation trop peu souvent effectué. Comme la recherche elle même, c’est aussi un plaisir.
- Sur le nombre de questions par joueur. On peut sans problème pour la dynamique le limiter à une ou deux. Chaque joueur va bénéficier des indices supplémentaires apportés par les réponses aux questions. Je pense que procéder ainsi va faire un peu plus réfléchir au contenu de la question et surtout augmenter le nombre de participants par énigme. En cas de « blocage », l’auteur de l’énigme donne les indices supplémentaires qu’il juge utiles.
Choix de l’énigme et règles propres doivent être cohérentes.
J’ai expérimenté ici une autre façon de jouer. Pas de questions/réponses, mais l’auteur de l’énigme, et lui seul, apporte des indices avec de nouvelles images. Une bonne façon de découvrir un massif. Mais ça demande un peu de préparation.
Les habitués, pour ne pas dire les permanents, sont pour le moins réticents à ces nouveautés car cela rompt avec leur rythme habituel. Je leur demande de prendre un peu de recul. Résoudre une énigme pourra peut-être prendre plus de temps. On verra à l’usage, si quelques joueurs se mettent de temps à temps à jouer « différemment ».
La discussion est ici ouverte. Comme on n’est pas dans le jeu, dîtes svp d’« où » vous parlez (localisation, joueur nomade, silencieux, occasionnel, habitué, addict…).
On peut aussi y parler technique.
Dino, à la retraite au pied des Pyrénées, addict par périodes mais sans son smartphone