j’adore tes calculs qui aboutissent à une masse plus importante en sortie qu’en entrée.
il y a comme une pouille dans le cotage !
Si je comprends bien, tu indiques que grâce au mouflage et aux frottements, il faut exercer une force correspondante au poids de 185 kg avec un rendement de 50 %, et correspondant à un poids de 309 kg avec un rendement de 30 % ? Même avec des frottements énormes, ça ne correspond pas vraiment au but d’un mouflage que d’augmenter la masse à tirer, ni à la réalité des choses !
Il faut que tu refasses tes calculs à mon avis.
Pars d’un système parfait (sans frottement), tu as une force en sortie (appelons-la F2) égale au tiers de la force en entrée F1 (pour parler en masse au lieu de force : 33 kg en sortie pour 100 kg en entrée).
Puis rajoute (ou soustrait, selon le bout dont tu pars) les frottements comme un pourcentage de chaque force en entrée de système (réverso ou mousqueton) pour obtenir la force en sortie.
Si je ne dis pas de bêtise (mais j’en dis sûrement, les spécialistes corrigeront), les frottements dans le réverso et le mousqueton de renvoi sont perdus (excès de charge sur le relais), tandis que ceux exercés sur le machard sont « gagnés » (moindre perte).
En notant A le coefficient lié aux frottements dans la plaquette (réverso ou autre), et B le coefficient lié aux frottements dans les mousquetons, j’obtiens :
F2 = F1 . ( A . B² ) / ( 1 + A . (1 + B))
Les coefficients A et B s’obtiennent comme 1+1-rendement, donc 1.7 pour 30% de rendement, 1.4 pour 60%.
ce qui donne (en assimilant les masses à des forces équivalentes) 65 kg à tirer en sortie, avec frottements, pour soulever 100 kg en entrée. Ça me semble déjà plus réaliste en comparaison d’une pratique réelle sur le terrain.