Et après, le problème n’est pas tant de rémunérer ou pas un service de diffusion d’infos que d’accepter que toutes ces infos soient détenues par un seul opérateur (avec ou sans profit ; l’important pour n’importe-quel site c’est de créer du trafic et accessoirement de produire du fichier qualifié). Si tous les grimpeurs de France et de Navarre (tiens, ça existe toujours !?) passent par C2C alors c’est l’Assoc et/ou ses partenaires qui auront liberté de décider du reste (contenu, gratuité?, format, à vous d’imaginer…)
Mais comme la nature a horreur du vide, gageons qu’il restera quand même des ouvreurs pour diffuser quelques photocopies de leurs œuvres
Jean Michel Cambon (ECI) et C2C
Sauf qu’il y a une licence qu’ils ne peuvent pas changer. Toute reprise du topo créé par C2C doit citer sa source, et toute amélio peut être reprise en l’état par C2C. Si quelqu’un veut publier un topo papier à partir d’une sélection d’itinéraire issus de C2C il peut le faire, mais il doit légalement citer l’origine et je doute qu’il vende beaucoup: toute l’info étant dispo ici en ligne et gratuitement …
Il n’est pas question de licence, d’ailleurs aucun contributeur ne se soucie de savoir s’il a ou non licence (de la part de l’auteur originel) pour recopier son topo dans un itinéraire ou un CR !
Mon propos (que tu cites) est de décrire une situation où potentiellement celui qui détiendrait l’ensemble de l’information pourrait librement décider de ce qu’il en fait. Rien de plus.
C’est à chacun de choisir en ayant conscience des conséquences de son choix… et en les acceptant.
Heureusement qu’on s’en préoccupe ! On ne veut pas de plagiat sur c2c. Si quelqu’un en trouve, il faut le signaler.
Ce qu’@AntoineM essaye d’expliquer, c’est que du fait des licences choisies par c2c, le contenu peut être repris ailleurs. Si c2c disparait, le contenu, lui, pourra continuer à exister. Et l’association ne peut rien y changer (et ne le veux pas, mais on peut toujours s’amuser à imaginer le pire).
Effectivement, la disparition de C2C n’affecterait pas la diffusion des topos.
Mon propos est dans le sens où, supposons pour faire simple :
- l’ensemble des descriptions d’itinéraires ne devient accessible qu’à partir de C2C car disparition des topos papiers devenus non viables économiquement.
Question : qui pourra empêcher C2C (ses membres, adhérents, partenaires, etc…) de décider de rémunérer dorénavant l’accès aux informations ou encore de collecter des informations plus ciblées (style Facebook) pour répondre à un intérêt quelconque.
C’est quand-même pas compliqué : du moment où place toute l’info dans une même main, c’est celle-là qui s’ouvrira selon son gré, loi 1901 ou pas !
Evidemment : des milliers de lecteurs, plus d’offre concurrentielle, une quasi exhaustivité des itinéraires, traces gpx… qui laisserait passer une telle opportunité. Merci les licences
Le même raisonnement est valable vis à vis des topos papier. Beaucoup de zones ne sont couverte que par un seul topo papier, rédigés pour la plupart par un petit nb de personnes.
On peut donc présenter l’activité de façon complètement biaisée, en oubliant sciemment la mention de voies ancienne afin qu’elles disparaissent de la mémoire collective, pour plus tard équiper des voies qui reprennent une bonne part du tracé des anciennes voies, en les présentant comme des ouvertures en terrain vierge (ou en ne mentionnant pas que c’est un rééquipement, ce qui revient au même ).
Pourquoi pas, cela a pu ou pourra arriver, bien que l’intérêt soit discutable. Ensuite, de tels itinéraires ou pseudo ouvertures se retrouveront eux-aussi et tôt ou tard dans la base de données C2C, non ?
Si tu ne veux pas faire l’effort de comprendre ce que j’essaye de t’expliquer on va pas avancer. As-tu lu les licences utilisées sur c2c ? Ce choix assure que le contenu peut être repris par d’autres entités !
J’ai parfaitement compris
Y compris par des entités à but tout à fait lucratif cette fois, ou je me trompe ?
Ceci évidemment dans le cas où C2C cessait d’être (mais pas que ) ou que le statut des Assoc. loi 1901 ne soit révisé par le législateur.
Ben oui. Mais sur c2c, si c’est indiqué comme une ouverture dans un premier temps, celui qui a connaissance de l’ancienne voie peut modifier la description pour mentionner que c’est un rééquipement et non une ouverture.
Alors que sur un topo papier, si l’auteur ne veut pas faire la modif, tu peux te gratter. Et même s’il fait la modif, les exemplaires qui sont dans la nature comportent l’erreur. S’il n’y a pas de réédition, ou qu’elle met 15 ans à arriver, l’erreur a le temps de diffuser dans les esprits.
Il te suffit de copier la base de donnée de camptocamp pour avoir le droit derrière de la redistribuer gratuitement, ce sera peut-être même moins fatiguant que ton troll sur ce post
Chiche ! Mais gratuitement, c’est moins sûr
oh la belle citation tronquée !
Si on ajoute personne ne peut vous empêcher de … Ça veut encore dire la même chose ? Je n’ai accusé personne de rien.
Puisqu’il faut expliciter mon propos de façon plus claire, voici mon conseil :
"petit grimpeur,
Tu t’apprêtes, après cette bonne journée en falaise (ou grande voie) à publier le topo sur C2C ?
Es tu sûr que les bénéfices du topo papier que tu vas court-circuiter ne servent à rien ?
Ils ne font qu’enrichir un vil profiteur qui fait de la rétention d’information ? Ils servent à payer des points qui seront plantés dans des fissures jusque là réservées aux vénérables grimpeurs de trad ?
Dans ce cas , ne te gène pas ! Mais sinon, prends le temps de la réflexion ou renseigne toi. Il est possible que tu fasses plus de mal que de bien !
Et une fois bien au courant des tenants et aboutissants, fais ce que tu veux !
Mais en conscience et en te gardant d’expliquer à Bob ou Marcel qu’ils doivent faire la danseuse sur une plateforme de CF pour compenser tes actions.
Merci de ton attention."
Quant au « site d’un club de la région », je pense que tu te trompes. Ma « région » c’est les alpilles. Quel est ce club ?
(et sur le fond, ça ne change pas grand chose …)
Bah, je ne pense pas que le sujet soit gravissime !!
Oui, parce que c’est cette phrase qui m’a un peu choqué !
Il n’y a pas de raison.
Si j’écris :"si il ne te voit pas,rien ne t’empêche de chier sur le paillasson du voisin."ça ne veut pas dire que tu es en train de le faire.
d’où l’intérêt de la citation complète .
Tu restes dans la logique de contrôle de la diffusion d’information, afin que l’information puisse être vendue, et que les bénéfices soient la principale source de financement.
Celui qui n’a pas le topo d’un site mais qui connait le site parce qu’il l’a fréquenté avec qqun qui a le topo, et qui a son tour amène un pote qui n’a pas le topo non plus, devient dès lors un dangereux profiteur, alors qu’il n’y a eu aucune copie nul part, à part dans la mémoire du gars. Feras-tu des contrôle au pied des voies pour vérifier que chacun a la dernière version du topo (pas un topo par cordée, mais un par personne, et bien la dernière version, même s’il y a 2 éditions par an) ?
A force de voir le mal dans c2c, vous n’essayez même pas de réfléchir à vous adapter et à utiliser c2c comme moyen de communication.
Or si actuellement il y a qq centaines ou milliers de couennes décrites sur c2c, il y a d’autres sites web où il y en a des dizaines voire des centaines de milliers, parfois en copiant cash toutes les infos des topo papier, y compris les erreurs (volontaires ou non).
Concernant les topos de couenne, c2c est largement en retard par rapport à de nombreux sites.
Je ne sais pas si c’est un troll ou pas mais en tout cas merci pour me donner l’opportunité de communiquer sur les licences, c’est une des décissions dont nous sommes le plus fiers.
Les licences du contenu de Camptocamp, les mêmes que celles de WIkipedia, refuges.infos, ou Openstreetmap, (à différence des topos papier et d’autres sites sans licence spécifique), permettent à Camptocamp-Association de garantir à la fois :
- que l’information soit « libre » et pas captive d’un seul fournisseur
- que l’information reste « gratuite »
Je m’explique:
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que l’information soit « libre ». Avec les licenses Creative Commons du contenu collaboratif de Camptocamp n’importe qui peut copier et diffuser le contenu sans besoin d’autorisation. On a des exemples. L’application Whympr, citée ci-dessous (qui est gratuite, pas payante comme il a été dit) et le site CampUI de Charles B, un membre de l’assoce qui a mis en place une interface différente, les deux interrogent automatiquement la base de données pour extraire les infos en masse. Le refuge du Promontoire sur son website, des Offices de Tourisme, l’Institut d’Etude de la Neige en Suisse… etc etc le font de manière plus artisanale à petite échelle.
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Que l’information soit « gratuite ». Car à quoi bon faire payer pour une information qui peut se trouver gratuitement ailleurs ? Imaginons qu’un éditeur papier édite un joli topo de couennes de l’Isère en reprennant les topos Camptocamp. Même en le vendant au prix coutant d’édition (+ distribution etc) il aura du mal à vendre ce qui se trouve gratuitement ailleurs, et si il arrive à faire du business il peut être assuré qu’un concurrent (ou 2 ou 3) va repeter la même chose car rien ne le lui empêche. À la limite on pourrait imaginer qu’un éditeur ou distributeur des infos Camptocamp arrive à se faire payer pour la valeur ajoutée du format, le support, la distribution… etc. Mais c’est loin d’être évident. Demandez sinon aux propriétaires de Whympr, pourquoi ils ont décidé de maintenir l’app gratuite, malgré avoir été jusqu’à présent (que c2c sort son app) la seule app à fournir du contenu Camptocamp.
strictement rien n’empêche une association de vendre des produits ! commercialiser des topos ou même des prestations! Dans le but d ese faire d el’argent … Ce n’est certes pas reverser des dividendes donc pas faire un bénéfice au sens propre, mais cela permet de payer des salariés, des locaux etc … parfois comme dans le cas de mon assoce qui commercialise un topo, ce n’est que des points et de la résine uniquement … mais tout n’est pas idyllique et la loi de 1901 est très largement dévoyée nous le savons tous!