Je cherche un témoignage

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

pachaBE a écrit:

Aaaaah ! Mince ! Sacré Marcel !

En tout cas une chose est sûre avec Marcel:

Une par jour, en forme tous les jours !

Merci à toi

Pacha :wink:

Merci pachaBE.
Euhh? Une par jour? Une mince, ou une moins mince?

Salut amical.
Marcel

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Une nouvelle, une mince, une moins mince, une perspective, …

Que le mystère plane ! Pour notre bonheur à tous !!!

Non, merci à toi Marcel !

Pacha

Posté en tant qu’invité par jc:

Je me rends compte que j’ai donc toujours bien fait de ne jamais prendre de guide…
:-))

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Ou : Si tu prend un guide, ne prend pas ta copine !

:-)))

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Suis bête, y a plus simple, faire comme Marcel, … devenir guide :wink:

A ce propos Marcel, OK on est dimanche, mais on n’as encore eu notre page quotidienne de bonheur !

Sitiplait marcel, sitiplait !!!

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

pachaBE a écrit:

Sitiplait marcel, sitiplait !!!

Hé ! Marcel tu nous manque !!!

Mieux vaut une ligne de Marcel qu’une ligne de …;M

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Sniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifff…

Tu veux dire.

pachaBE a écrit:

Mieux vaut une ligne de Marcel qu’une ligne de
…;M

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Bhen ouais, en plus j’ai terminé de lire mes derniers bouquins de montagne :frowning:

Et le dernier c’était « Un homme: des 8000 » de Jean Troillet. TB

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

C’EST DANS LE NON-SENS DE L’INUTILE QUE L’ALPINISME TROUVE TOUT SON SENS.

D’ac ? Pas d’ac ?

(Alors que le guide fait de l’inutile quelque chose d’utile : son gagne-pain.)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Francois:

RIEN DE PLUS INDISPENSABLE QUE LE SUPERFLU.

(surtout pour les guides…)

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

de toutes façon la vie est déjà un non-sens, sauf si la mort n’est qu’une farce ( mais honnêtement, j’en doute … )

l’alpinisme n’est qu’une provocation inutile face au non-sens de l’existence

mais c’est ça qu’on aime ( enfin je parle pour moi )

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

misère , et c’est moi qui ai posté ça ?

faudrait p’tet que je dorme un peu et puis que je sorte grimper !

Posté en tant qu’invité par Hélène:

Pour Marcel Demont

Court extrait d’un pyrénéiste fou qui a laissé de nombreux écrits et témoignages précieux sur l’histoire de nos montagnes.
Bref écho à votre dernier message.

" (…) J’ai parlé de philosophie à propos des montagnes, et je viens d’en faire plus que je ne comptais; c’est qu’à tous les points de vue je trouve dans les courses dans les montagnes, lorsqu’elles sont bien faites, une occupation hautement philosophique. J’ai parlé des fruits que l’homme le plus superficiel, pourvu qu’il fût intelligent pouvait en retirer sans cesser de se distraire; et si j’ai été long dans mes développements, combien plus je me serais oublié si je m’étais évertué à décrire les impressions puissantes que laisse en nous la montagne, les effets de cette vie toute particulière et à demi sauvage, sur le coeur et le caractère!
C’est là un sujet qui semble petit et presque trivial à l’homme des plaines et des salons, mais il est immense et vital pour le montagnard dans l’âme. On dit souvent la vie des camps, la vie de mer et rarement la vie des montagnes, que bien peu vont goûter. Qu’elle est réelle cependant, et qu’elle est utile! Et combien on y réalise pleinement le rêve le plus cher à tous les hommes, celui dela liberté absolue! Car ce n’est pas seulement en politique, où elle est trop souvent une chimère, c’est dans les actes les plus banals de la vie, que l’homme chérit et recherche, presque toujours en vain, la liberté, cette liberté qui semble toute physique, mais qui entraîne cependant celle du caractère et de la pensée. C’est un bonheur suprême que de quitter parfois le fleuve orageux et assourdissant de la vie, et d’aller paisiblement sur ses rives en voir passer la fange et les tourbillons. Avec la terre à ses pieds, le montagnard vit là-haut d’une existence vague et sans nom, si l’on veut, et qui ne saurait durer, mais qui touche au surnaturel: il prend la pureté céleste de tout ce qui l’entoure, la vie se dépouille pour lui de toutes ses réalités, et se change un instant en roman."

Henry Russel
Les Pyrénées, les ascensions et la philosophie de l’exercice
Septembre 1904.Marcel Demont a écrit:

C’EST DANS LE NON-SENS DE L’INUTILE QUE L’ALPINISME TROUVE TOUT
SON SENS.

D’ac ? Pas d’ac ?

(Alors que le guide fait de l’inutile quelque chose d’utile :
son gagne-pain.)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Hélène a écrit:

Pour Marcel Demont

Court extrait d’un pyrénéiste fou qui a laissé de nombreux
écrits et témoignages précieux sur l’histoire de nos montagnes.

Bref écho à votre dernier message.

" (…) J’ai parlé de philosophie à propos des montagnes, et je
viens d’en faire plus que je ne comptais; c’est qu’à tous les
points de vue je trouve dans les courses dans les montagnes,
lorsqu’elles sont bien faites, une occupation hautement
philosophique. J’ai parlé des fruits que l’homme le plus
superficiel, pourvu qu’il fût intelligent pouvait en retirer
sans cesser de se distraire; et si j’ai été long dans mes
développements, combien plus je me serais oublié si je m’étais
évertué à décrire les impressions puissantes que laisse en nous
la montagne, les effets de cette vie toute particulière et à
demi sauvage, sur le coeur et le caractère!
C’est là un sujet qui semble petit et presque trivial à l’homme
des plaines et des salons, mais il est immense et vital pour le
montagnard dans l’âme. On dit souvent la vie des camps, la vie
de mer et rarement la vie des montagnes, que bien peu vont
goûter. Qu’elle est réelle cependant, et qu’elle est utile! Et
combien on y réalise pleinement le rêve le plus cher à tous les
hommes, celui dela liberté absolue! Car ce n’est pas seulement
en politique, où elle est trop souvent une chimère, c’est dans
les actes les plus banals de la vie, que l’homme chérit et
recherche, presque toujours en vain, la liberté, cette liberté
qui semble toute physique, mais qui entraîne cependant celle du
caractère et de la pensée. C’est un bonheur suprême que de
quitter parfois le fleuve orageux et assourdissant de la vie,
et d’aller paisiblement sur ses rives en voir passer la fange
et les tourbillons. Avec la terre à ses pieds, le montagnard
vit là-haut d’une existence vague et sans nom, si l’on veut, et
qui ne saurait durer, mais qui touche au surnaturel: il prend
la pureté céleste de tout ce qui l’entoure, la vie se dépouille
pour lui de toutes ses réalités, et se change un instant en
roman."

Henry Russel
Les Pyrénées, les ascensions et la philosophie de l’exercice
Septembre 1904.Marcel Demont a écrit:

C’EST DANS LE NON-SENS DE L’INUTILE QUE L’ALPINISME TROUVE
TOUT
SON SENS.

D’ac ? Pas d’ac ?

(Alors que le guide fait de l’inutile quelque chose d’utile :
son gagne-pain.)

Merci Hélène.
Absolument superbe.
Bien à toi.
Marcel.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Dani:

Un individu bien particulier, ce Russell,
on peut encore aujourd’hui bivouaquer aux grottes qu’il a
creussé au Vignemale.

"En 1868, il monte au Vignemale pour la seconde fois avec Hippolyte Passet. Pour sa troisième ascension, il effectue la première hivernale le 11 février 1869 avec Hippolyte et Henri Passet. C’est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.

Il veut passer des nuits en montagne. Le 26 août 1880 il passe une nuit à la belle étoile au sommet de la Pique Longue. Il envisage alors l’emménagement des grottes, car il pense que toute autre construction serait inesthétique et malvenue. Il fait creuser sept grottes de 1881 à 1893. Le 01 août 1882 la première grotte est achevée; c’est la villa Russell située à 3205m d’altitude au col de Cerbillonna (3 m de long, 2.5 m de large et 2 m de Haut.) Russell habite sa grotte pendant trois jours. Le 12 août 1884, il la fait bénir ainsi que le Vignemale.

En 1885, il fait creuser la seconde grotte (celle des guides) puis en 1886 la troisième; celle des dames.

Le 05 décembre 1888, il demande au préfet des Hautes-Pyrénées, de lui accorder la concession du Vignemale (200 ha entre 2300 et 3300m). La location annuelle est fixée à 1 franc sur 99 ans et débute en janvier 1889.

Le glacier recouvrant ses grottes, trois autres seront creusées 800 m plus bas à la base du glacier (2400m): les grottes Bellevue. Il y organise des réceptions somptueuses et légendaires, recevant princes et notables sur un tapis rouge qu’ il fait déployer dans la neige.

Il monte pour la trente-troisième et dernière fois au sommet du Vignemale le 08 août 1904.

Il est inhumé au cimetière de Pau."

Henry Russell. (2006, avril 22). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 10:20, septembre 2, 2006 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Henry_Russell&oldid=6842608
(Extrait)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

A lire, relire, méditer et utiliser sans restriction, les fantasques " Souvenirs d’un montagnard" de l’excellent comte Henry Killough Russell.
Quand j’étais jeune et innocent, ils me servaient à la fois de livres de chevet et de topo…
Je crois qu’il y a eu une réedition récente.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Ce qui serait intéressant, c’est de savoir ce qui se passerait aujourd’hui, si un gars (qui plus est un noble anglais!) achetait une montagne sur 100 ans et qu’il creuse des galleries à coup de barre à mine. M’est avis qu’il y aurait un tolé terrible. Comme quoi les temps changent!

Posté en tant qu’invité par bruhat:

je pratique le montagne depuis quelques lustres.
Les guides m’ont tout appris au début. Merci encore.
Mais, les changements là-haut sont flagrants ( reculs des glaciers…). Comment voyez-vous l’avenir? la montagne dite d’été dans les alpes va t-elle disparaitre faute de courses?
cordialement

Posté en tant qu’invité par pachaBE:

Adieu Marcel,

Non les courses d’été auront toujours leurs places, même si le permafroste explose ! Tout au plus un ou deux demi degré de diff en plus suite au risque. Mais je dois admettre que les faces nord (glace) je les fais en hivers depuis une dizaine d’années !!!

Pour rappel, le col du Theodulle se passait à sec au Moyen Age !!!

Une face nord comme celle de l’Agner y aura jamais de probleme en été !!!

Tu vois ! On s’adapteras, tout comme la planette à nous, c’est une SINERGIE !

Mais il est vrais que nous sommes plus sensible face à ses changements et qu’on peut-être le relais face au client lambda avide de sentations et de promo.

Tout de bon.

Pacha

Posté en tant qu’invité par pastriste:

dis donc la photo la c’est marqué J.Lacaze …c’est pour Jacques Lacaza le guide Pyrénéen ?

l’ai croisé à la Dent d’Orlu l’an dernier.