JC Lafaille - Makalu

Posté en tant qu’invité par Philippe:

C’était mon idole!!!
Merci à toi ,Jean Christophe pour nous avoir fait rêver encors un tes plus grand Alpiniste Français qui nous quitte! je suis triste pour son épouse et ses enfants

Posté en tant qu’invité par Olivier:

C’est bien de parler de SES enfants. Il y en a une a GAP dont on ne parle pas beaucoup!!!

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Je crois que le ‹ AAAA › n’a pas compris grand chose à la montagne, et qu’il n’a strictement rien compris aux motivations de Jean Chri!
(J’arrive sur le site, je prends les choses en route!).

Olivier

Posté en tant qu’invité par Dédé:

Il va évidement manquer au monde de l’alpinisme.

Une petite question : Est-il possible d’insérer un message sur la première page de camptocamp à la mémoire à ce grand bonhomme ?

Posté en tant qu’invité par Arno:

Après Berhault , Lafaille…
Ces deux disparitions me rendent ausi triste l’une que l’autre (meme si celle de Lafaille semble susciter plus de polémiques , aussi choquantes aussi près du drame , que stériles !! )
Bon deux ca suffit ! On arrete là , hein ? Faites bien gaffe les autres.
Grosses pensées pour JC Lafaille , sa famille et ses amis.
Et encore bravo pour tout ce qu’il a fait en falaise , artif , et montagne. Avant…

Posté en tant qu’invité par Didier Delsalle:

Comme Eurocopter et moi-même l’avions dit à l’époque, l’Ecureuil AS 350 B3 de série est capable d’une telle performance. Oui je peux aller au Makalu car je l’ai emmené sur l’Everest.
Le seul appareil de ce type au Népal appartient aux militaires et il a cette capacité moyennant une petite cure d’ « amaigrissement » très simple techniquement des équipements inutiles pour ce type de vol (~1 journée de travail). Le problème est essentiellement réglementaire: l’appareil n’est certifié que jusqu’à 7000m d’altitude, au-delà c’est du domaine expérimental et seul un équipage d’essai expérimental peut aller plus loin que le domaine de vol certifié. Les pilotes népalais qui ont fait le vol de recherche n’avaient donc pas la possibilité d’aller au-delà.

L’exploration de ce domaine de vol était le but de ma campagne d’essais à très haute altitude au Népal en Mai dernier, le posé sur l’Everest devait constituer le point d’orgue de cette campagne que les autorités népalaises ont interrompue de façon brutale sans qu’aujourd’hui encore nous en comprenions les réelles raisons.
S’il avait été possible de me fournir les autorisations et ce t ype d’appareil (Eurocopter n’est pas propriétaire des appareils construits, ils appartiennent tous à des clients dès leur construction et sont livrés immédiatement, pas de stock…, le gouvernement français ne possède pas non plus de tels appareils), je serais parti immédiatement à la recherche de JC Lafaille tout en sachant bien que seule la montagne est maître du jeu.
Seule elle décide de quand on peut l’approcher et je lui serai gré toute ma vie de m’avoir accordé ce privilège. Les forces aérologiques de la Nature rencontrées à ces niveaux de vol sont la plupart du temps bien supérieures aux capacités de n’importe quel hélicoptère actuel, seules des conditions particulièrement clémentes autorisent l’accès à ces niveaux, de toutes façons à l’extrême limite des capacités de la machine. C’est bien pour cela que les histoires que j’ai pu lire au sujet de « vols touristiques » sur l’Everest tiennent plus du délire que de l’anticipation! Seules des missions de secours extrême, parfaitement ciblées, vaudront les risques encourus par les équipages lors de telles opérations (quand un appareil aura été certifié pour de telles altitudes). Et ce pour quelques décennies encore je pense.
Cette faisabilité de secours était ma seule motivation lors de ces essais car je fus pilote de recherche et sauvetage pendant dix ans et si vous voulez mon avis personnel, je n’approuve pas les déposes régulières de skieurs au sommet des montagnes telles qu’elles sont pratiquées (hors de France heureusement).

JC Lafaille est sans aucun doute un pur et dur, cette décision de partir il l’a prise non pas seul mais en plein accord avec son épouse, alors que ceux qui le critiquent aient la décence de se taire. Tous les risques et les conséquences, ils les avaient envisagés, évalués. Comme je l’avais fait lors de la préparation de ma tentative de posé sur l’Everest en hélicoptère.
Jean Christophe n’était pas favorable à une telle performance pour autant que je me rappelle, même pour un secours éventuel , c’est son droit que je respecte absolument. Ma position est que quand cela est possible, je ne vois pas pourquoi nous ne développerions pas les moyens de secours adaptés car d’autres ont un avis contraire. Nous n’étions pas d’accord mais de Jean Christophe Lafaille, hormis ses prouesses d’alpiniste et son intégrité bien sûr, je retiendrais la phrase qu’il avait mise en exergue et que nous partageons:
« Quand on aime la montagne, on accepte qu’elle soit la maîtresse des règles ».

Posté en tant qu’invité par thierry:

Si la compétition n’est plus de la partie, ou trouver la motivation qui va pouvoir t’amener a te dépasser? Aller au bout de toi même et supporter des conditions extrêmes et cela tout seul ! Difficile de le faire uniquement pour la beauté du paysage. Ce qu’il n’a pas réussit un autre le réussira avec ceci de différent qu’il aura la chance de son coté. Moi je l’admire car il avait cet état d’esprit de tenter quelque chose de très difficile. Son challenge s’il parait fou aujourd’hui il le sera moins demain car l’homme se sera adapter pour pouvoir le réussir….Quand à sa famille je lui souhaite de pouvoir repartir vivre plein de belles choses en utilisant la force et le respect que JC dégage meme s’il n’est plus tout près de nous……

Posté en tant qu’invité par ;0):

Alors là François, je t’approuve à 100% ! Bon je m’en vais, je me suis trompé de rubrique…

Posté en tant qu’invité par bib@ck:

nous savons , chacun d’entres nous sais, ce qui fais marcher le moteur qui est enfoui dans notre tete, il a de bons cotés et de moins "honorable " mais ça fonctione .
pour toi aussi,ça a marcher, dommage que le makalu t’aimes telement qu’il ta garder sur son sein, jean chris, dommage…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par polo38:

Et sans les fautes ça donne quoi ?

Posté en tant qu’invité par Devines:

OK François… tu as un minimum de culture…

Posté en tant qu’invité par boubou:

Il l’a bien cherché , il l’a trouvé , c’est pas le premier et c’est pas le dernier …à qui le tour ?
Paix à son âme.

Posté en tant qu’invité par jacques:

parce que toi,tu vis comme un népalais?

Posté en tant qu’invité par ice09:

Félicitations Monsieur Delsalle. (Vous m’avez fait rever avec votre posé)
Vous avez formuler votre vision, repris tres justement l’ethique de Jean Christophe Lafaille. Les 2 peuvent être opposées mais pas incompatible.
« Ce qui est impossible aujourd’hui, est peut etre possible demain » Walter Bonatti

Je suis passé au camp de base du Makalu, la face envisagé par Lafaille est gigantesque ! Total respect.

Merçi Litle Big Man…

Posté en tant qu’invité par tétras:

J’ai appris la disparition de JC Lafaille lundi dernier à la radio. Ca vous étonera peut etre mais ca ne ma pas surpris. La question, pour lui, ce n’était pas de savoir s’il allait mourir en montagne, mais quand il allait mourrir. Bien sur, il était très fort, mais il à oublier qu’il était un homme.

Je grimpe petitement du 5+, je flippe dans des pentes à 60°, mais ma plus grande satisfaction, c’est de renoncer a une ascention, meme facile, et de redescendre vivant.

Tout ces postes me laisse à penser qu’un bon alpiniste est un alpiniste mort. Quand au classique « je respecte machin parcequ’il est fort », je trouve ca nul, parceque, ca veux dire qu’on ne respecte pas les autres. L’adimiration et le respect sont deux choses différentes.

J’admire JC Lafaille pour ses nombreux exploit.

Quant au respect, pour gagner le mien, il faut de l’humilité, de la générosité, de l’altruisme…

Posté en tant qu’invité par 3615 kinenveu:

je dirais juste qu’un bon alpiniste est un vieilalpiniste

Posté en tant qu’invité par strider:

tétras a écrit:

J’ai appris la disparition de JC Lafaille lundi dernier à la
radio. Ca vous étonera peut etre mais ca ne ma pas surpris. La
question, pour lui, ce n’était pas de savoir s’il allait mourir
en montagne, mais quand il allait mourrir. Bien sur, il était
très fort, mais il à oublier qu’il était un homme.

je ne pense pas qu’il ait oublié qu’il est un homme, au contraire…un défi comme un 8000 l’himalayen est de toute façon périlleux et qu’on soit lucide ou pas quand on fait un tel défi, cela ne change plus grand chose, l’enjeux est tellement fort à ces altitudes extrème, la vraie lucidité serait de ne pas se risquer à monter si haut…les gens qui font cela savent qu’ils risquent leur vie…Lafaille le savait.

Je grimpe petitement du 5+, je flippe dans des pentes à 60°,
mais ma plus grande satisfaction, c’est de renoncer a une
ascention, meme facile, et de redescendre vivant.

oui c’est une bonne éthique de ta part, mais à mon avis tu confond niveau technique et sécurité/engagement ce n’est pas la même chose…ce n’est pas le niveau fort en technique qui t’assure plus de sécurité et paradoxalement c’est pas non plus le niveau faible qui t’évite de trop te risquer…dans le cas alpin, la plupart des accidents de montagnes ont lieu à la descente dans des endroits dits faciles mais exposés à un risque.
il y a des courses alpines très simples truffées de dangers (ex la VN du MB du tacul, dangereuse)
il n’y qu’un seul remède à tout cela : la vigilance et l’humilité.
mais en himalaya c’est presque surhumain, t’as beau être vigilant et humble, tu peux te faire renverser quand même, tellement c’est extrème.

du coup, en himalaya le niveau technique alpinistique est complètement remis en cause par la difficulté d’acclimatation, complètement bafoué par l’ingratitude des conditions, mis à bas pour l’endurance et le moral qu’il faut avoir pour des entreprises aussi démesurées et de toute façon tout à fait périlleuse à ces altitudes.

Tout ces postes me laisse à penser qu’un bon alpiniste est un
alpiniste mort.

perso, je pense qu’être bon alpiniste c’est une appréciation personnelle de soi et une appréciation personnelle des autres…c’est très subjectif.
je dirai qu’un bon alpiniste est en général quelqu’un qui a bcp de pédagogie et qui est un bon communicateur…

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

« Le meilleur horaire, c’est d’arriver à 70 ans » disait Georges Livanos dans un reportage sur lui tourné quelques années avant sa mort…

Posté en tant qu’invité par Dédé:

Pkoi le site ne parle pas de la disparition de LAFAILLE sur sa première page alors que d’autres disparitions y sont présentes ?

Vous ne l’aimiez pas ?

Posté en tant qu’invité par Dédé:

Je reformule. Pkoi avoir attendu si longtemps pour en parler ?