Posté en tant qu’invité par Pierpol:
Merci Simon.
Les échanges sur le lien que tu m’a signalé font, entre autres choses, le point sur l’esprit du rééquipement à la Sainte tout en évoquant l’histoire de cette falaise : intéressant !
Ces bouts d’histoires racontés par ceux qui les ont vécues, de près ou de loin, ça donne envie d’en savoir plus -> peut-être une future rubrique de C2C : l’histoire de la falaise X par ceux qui l’ont faite…
J’ai fait Lévitation et j’ai particulièrement apprécié les commentaires sur cette voie.
J’y suis allé sans aucunes connaissances prélables et c’est vrai que la sortie m’a pris de court d’incrédulité (et c’est peu dire !).
J’ai bien du rester minimum 5 min (si ce n’est plus) à passer du pied gauche au pied droit avant de me décider à risquer mon tibia droit avec le seul trou minuscule disponible.
Je ne partage pas l’opinion de Jb et je comprends parfaitement que le rééquipement est voulu respecter l’esprit initial, avec des compromis consensuel à la « modernité ».
Je comprends moins par contre le rééquipement de Messaline, où le consensus en a fait à mon sens une autre voie : on voit bien là l’importance de l’équipement dans le caractère d’une voie…
Pour info, c’est le défi du commentaire du Topo qui m’a incité à y aller.
Par ailleurs j’apprécie que les topos me signalent le caractère expo ou engagé des voies.
Au moins on y va en connaissance de cause (je précise que je ne connais pas le dernier topo, le mien est de 93).
Et effectivement comme le dit Hervé, si on veut faire un 6c+ moins engagé le choix ne manque pas !
A l’occasion ça me dirait d’essayer les voies de la dalle blanche à droite dont tu parles. Si ça te dit d’y retourner…
Pour répondre à Etienne, je me suis concentré sur que j’ai cru être le fond de ton intervention.
Et effectivement je fais une différence entre le couillu conscient des risques et y allant par choix et le couillu étiqueté comme tel par les autres et flatté de leur appréciation, mais inconscient de la réalité de la situation.
Chacun choisit ensuite avec qui il veut faire des grandes voies. Encore que le 2ème type de couillu à l’avantage de tracer sans prise de tête… jusqu’à l’accident, où là ça le devient.
Ca se discute, comment dirait un membre du PAF assez connu !
Je suis d’accord sur l’adrénaline mais pour moi la recherche de la perf me pousse en avant ou plus précisement, comme les anciens grecs, la pratique de l’aretê (tendre à l’excellence dans tout ce que l’on entreprend). Dans cet esprit je souscrit à ta déclaration comme quoi « grimper bien engagé à sa limite technique, ça paie tôt ou tard ».
Et si la Sainte c’est ça, j’achète !
Pour nuancer le propos de Bruno sur Tamanrasset, un premier point loin du sol signifie en général, par convention tacite, que l’accès au point est suffisament facile pour aller aussi haut sans trop de danger.
Ce qui m’a surpris dans Tamanrasset c’est que j’ai du être particulièrement attentif à cette première section car ce n’est pas le cas… Et j’en reviens aux commentaires que j’aime trouver dans les topos.
Pour le reste de la voie j’ai le même feeling (ce qui quelque part me rassure ,-)). Je trouve que c’est un 6b+ relevé, bien différent par exemple de l’Ensigienord juste à gauche (même cotation).
Dans ton cas, à mon sens, le 7a est plus une limite psychologique que physique.
C’est un seuil qui peut faire peur mais rappelles toi que ce n’est qu’une convention chiffrée qui, comme l’an 2000 par exemple, n’a pas de sens intrinsèque.
Quand tu auras été dans quelques 7 tu t’en rendras compte.
Si ça te motive, dis le moi, on pourra se concocter un petit parcours ad hoc.
[%sig%]