Bof un petit post en derive ou deux n’est pas bien grave.
J’aime bien ce fil a propos du bistrot, pour la ponderation justement.
Intérêt du Bistrot
Si si moi j’ai dit que c’était peanuts. 1 à 2 peanuts j’ai pas les chiffres exacts.
Si c’est un seul y’a pas de s.
Toi qui es prof. Un ou deux francs. S ou pas? Je dirais oui.
Alors sinon concernant l’intérêt du bistrot…euh…oui oui c’est intéressant
J’ai du mal à prendre partie à ces échanges tellement je n’ai pas trop d’avis, ne différenciant pas vraiment ce qui est du bistrot ou ce qui n’en est pas… J’ai du mal à cloisonner ainsi, mon tri perso serait plutôt « ce qui m’intéresse / ce qui ne m’intéresse pas ».
Il y a alors du bistrot et du « technique » des deux côtés, je crois !
Intéressant…
Ce qui pour moi a fait « communauté » au départ, je crois que ce sont les commentaires des sorties. Parfait trait d’union topoguide-forum, d’ailleurs ! Pas du tout du technique, pourtant pas au bistrot non plus ?..
Pour le coup pas grand chose de modéré me semble-t-il, des échanges variés qui nous ont petit à petit donné envie de se connaître et de partager des voies, avé les copains.
L’intérêt porté au forum est peut-être apparu pour moi à force d’échanges dans des conversations techniques, surement que le confinement a eu un effet « réseau social » sympa pour les échanges en sortie de boulot au bistrot…
Mais mon accident m’a permis d’identifier que la communauté est bien plus large que le bistrot : tous les silencieux, les discrets, les lecteurs, qui ont envoyé des messages privés ou autre soutien sont bien plus nombreux que ceux qui s’expriment régulièrement, me semble-t-il. Et c’est précieux de savoir et ressentir cela…
Les moments de vie offrent plus ou moins d’envie ou d’espace pour ces endroits (je préfère aujourd’hui jouer avec mes minots que suivre toutes les discussions ici), mais quelle que soit la porte d’entrée, pour moi ça fait communauté.
Et au délà de déterminer combien coûte le Bistrot, il serait équitable de voir aussi combien il rapporte, non ?
Peut-être le Bistrot est-il truffé de généreux donateurs ? Qui sait ?
Un témoignage, peut-être …
Je suis arrivé sur ce site il y a longtemps … quelque chose comme 20 ans, pour situer.
J’y suis arrivé pour des raisons parfaitement futiles et contingentes, comme : le choix d’un itinéraire … ou bien les conditions de tel ou tel passage … ou bien je ne sais quoi d’autre.
Me promenant, je suis tombé sur une rubrique où deux savants se disputaient sur : « Autant pour moi », « Au temps, pour moi » (L’un d’entre eux est toujours dans les parages …).
Ce fut comme une révélation.
Il était donc possible de réunir quelques gonzes sous le plus petit dénominateur commun qui est le goût de l’altitude, et de deviser et d’échanger sur les sujets les plus divers, sur l’actualité ou bien la mort qui vient, sur la littérature ou bien la météo des plages, sur les voyages lointains ou l’art de la sieste … etc, etc.
Je suis resté.
Pour qui découvrirait le bistrot de maintenant, je crois totalement impossible d’imaginer quel fut le foisonnement créatif qui prévalait alors.
Il y avait des récits de montagne, des billets de pure fantaisie, drôles à s’en pisser dessus … d’autres puissants, torrentiels et cataclysmiques, qui fonctionnaient comme un uppercut qui laisse le souffle court, et l’âme songeuse …
Les conversations qui s’en suivaient étaient parfois un régal, oui … de non-sens, d’œillades, de digressions plus profondes puissantes les unes que les autres, pleines de ce pétillement là qu’il est commode de désigner par ce mot : l’intelligence.
Il y eut des amitiés profondes, nouées dans ces échanges, et toujours jardinées et entretenues. D’autres plus légères peut-être, de celles que l’on regrette de voir s’étioler, coupable que l’on est de n’y pas consacrer l’énergie qu’elles justifieraient mille fois …
Il y eut des amours aussi, bien sûr, avec tout ce qui va avec, le sucré comme l’amer, le doux, la douleur.
Et puis de sacrées engueulades, sans déc !
Ce qu’est le bistrot devenu, je n’en dirai rien. Je crains de n’y être plus adapté, personne n’aime plus raconter des histoires, je n’y trouve plus ce que qui tellement m’avais séduit.
La vérité est que je n’ai aucune compétence ni surtout aucune légitimité pour émettre quelque avis que ce soit sur ce qui s’y passe … et puis : que les nouveaux intervenant façonnent le troquet à leur image, ils 'y sentiront bien, certainement !
…
… …
Enfin voilà ce que je voulais dire : la seule raison, vraiment, qui m’a fait fréquenter C2C depuis vingt ans est le bistrot.
Il fut selon moi le plus profond intérêt du site … très, très loin devant je ne sais quelle banque de données et collection d’informations techniques.
Hu ! Hu !
Je crains de n’être pas vraiment raccord avec l’avis général, et celui des autorités, n’est-ce pas ?
Je plussoie ! N’étant pas français, j’y ai découvert beaucoup, sur la manière de penser, sur les opinions, le caractère des participants et leur infinie diversité, sur la manière de s’exprimer, sur le niveau du goût du partage et aussi parfois d’intolérance, de suffisance de certains, et bien d’autres choses encore. J’ai été surpris parfois par le manque de connaissances de certains intervenants sur le sujet traité, du refus de volonté d’élargir sa vision, de la ténacité de certains à défendre des positions pourtant intenables, d’une incroyable étroitesse d’esprit parfois. Et puis de la profonde sagesse d’autres, calmes en toutes circonstances.
Après la lecture des informations, la consultation du bistrot est ma première action de la journée. Qu’est ce que les participants ont bien pu encore inventer depuis hier ? C’est encore plus palpitant que la meilleure des séries produites à grand frais pour la télé.
Donc continuez à vous aimer, à vous détester, à vous concilier et à vous étriper ! Mais surtout, cessez de vous prendre au sérieux !
peut-être aussi prendre en compte la publicité aux nombres de pages vues ?
Tu as parfaitement raison.
Et pourtant, même à cette époque révolue, certains voulaient déjà fermer le bistrot…
Oui, François, oui, bien sûr !
De tout temps, il y a eu des gougnafiers et des Jean-foutre, qui croient que l’intérêt de la vie, c’est de passer ici, ou bien de passer là … d’être monté sur ceci, ou bien descendu de cela, en passant par ici, en passant par là …
Quelle rigolade !
Ils étaient là aux beaux temps du bistrot, bien sûr, ils y sont encore !
L’intérêt de la vie, si tant est qu’il y en ait un, c’est de rencontrer les gens.
Les saluer, les reconnaître … s’en faire des amis ou bien non … les aimer, oui, pendant qu’il est encore temps, notre temps est tellement compté !
Le bistrot a été un formidable moyen pour ça ! J’y ai rencontré des personnes incroyables, tous gens de bien, gens d’amitié et gens de causerie … Tellement j’en ai de la nostalgie que j’en tremble.
Que les frénétiques de l’efficacité technique ferment le bistrot, puisqu’ils en ont la volonté et le pouvoir semble-t-il. Ils sont triomphant de partout, ces gens là !
C’est juste l’occasion de partager une humanité qui disparaîtrait, comme elle a disparu des bistrots des villages, tous fermés les uns après les autres, que c’en est une vraie pitié.
Porte-toi bien, la bise à madame, au plaisir de se revoir !
(sans déc : il faut que l’on fasse un truc, non ?)
bien sur, sans dec…
… on en a pas mal fait, durant ces années passées !
Et c’est sans doute parce qu’il y a toujours des piliers de comptoir qu’on prend plaisir à trinquer…
Je confirme cette belle description du bistrot…
J’aimerais apporter mon témoignage car je
je vois aujourd’hui qu’il est question de sa survie…
Radier le bistrot ??? Que nenni !!
Parfois un tout petit détail fait basculer un tout.
Un scrupule dans une chaussure peut-être le caillou qui fait flancher le tout. Le bistrot - même s’il a changé (je vais l’explorer et me faire ma propre idée)…représente peut-être pour C2C le ciment de sa communauté. Tant pis si elle s’y écharpe après-tout. L’important est que
les membres s’y retrouvent et qu’à la fin tout le monde trinque ensemble, pendant qu’un druide lance sa ritournelle…
500 membres n’est pas une mince affaire.
BRAVO-CHAPEAU
Il faut tenir et durer
Ce site sans bistrot perdrait peut-être son âme en se réduisant à un site non-marchand-d’infos comme il en existe tant.
Pour qu’une sauce prenne, il faut du liant.
Le bistrot me semble assurer la mayo ;)-
Mon pseudo a changé à quelques sylabloulette prés mais j’etais un pilier en 2008 et j’aurais plaisir à y revenir…voire même lancer une pétition pour le sauver.
OK vous voulez des sous…pourquoi pas
Mais pour faire un bon bistrot
Procéder comme pour une mayo,
Il faut :
Bienveillance, bonne humeur
Des sujets légers et doux comme l’été
Pas des sujets chauds qui caniculent
Un endroit feutré, de la superficialité
De la lumière tamisée
Des échanges légers comme une plume
Pas du plomb qui fond et disparaît
De l’assiduité et du temps il paraît
Bonne chance à vous bistrot nouveau.
Mais t’en va pas,
T’en va pas comme ça
On a besoin de toi
Revenez tous
Chiche à demain
re-bienvenue alors!
Ah ben oui alors c’est cool ça un ou une future ex nouveau nouvelle bistroteur teuse
Pour la mayo tu as juste oublié l’huile et la moutarde mais sinon c’est tout bon
Ni de profiter de la base de données, du travail des bénévoles, des forums de discussion pour s’exprimer, demander des informations et chercher des partenaires [modéré], mais d’expliquer, sans aucune honte, refuser d’aider financièrement le site à cause de la présence de quelques discussions à tendance politique au Bistrot …
Surtout qu’en payant tes impôts, tu le fais déjà (comme tout le monde)…
Vu le cout du Bistrot par rapport au reste du site, ça me parait un peu comme jéter le bébé avec l’eau du bain (pour utiliser une expression anglaise). Le bébé en question n’étant que métaphorique, tu en as evidemment le droit. Mais cette approche me laisse vraiment perplexe.
sans faire un concours de quéquette pour savoir qui contribue le plus, est ce que tu es sûr de ça ?