Bonjour tout le monde !
je vais aller me promener, et donc quitter cette conversation : que l’on veuille bien me pardonner si je ne réponds pas à d’éventuelles sollicitations.
Avant de partir, l’ayant relue quasi totalement, j’aimerais en dire deux mots.
En fait : un seul.
Elle est parfaitement extravagante !
Une observation d’abord, avant d’en venir au fond :
- Il s’agit d’une façon absolument typique et caractéristique d’une conversation de bistrot. Elle coche selon moi toutes les cases, vraiment (Un sujet intéressant serait d’établir de manière consensuelle ce qu’est « une conversation de bistrot »).
La plus emblématique de ces cases étant certainement qu’il s’agit d’un méta-discours : un discours sur le discours. Des savants, des autorités expliquant détenir « un morceau de la vraie croix », s’écharpent copieusement sur le point de savoir quel est l’objet de ce qu’ils sont en train de dire …
Et tout ça, qui relève absolument d’un discours bistrotier, est mené pour réclamer la fermeture du bistrot …
Quelle rigolade !
Plus au fond, je voudrais proposer ce résumé (que l’on me corrige, si je me trompe) :
" Un certain nombre d’intervenants réclament véhémentement la fermeture du bistrot, au motif qu’ils n’y vont jamais, vu que les sujets et/ou la manière de les traiter ne leur parait guère convenable "
C’est juste, ou bien ???
Enfin : vous je ne sais, mais pour moi, il me semble que ça envoie du très très gros dans l’pentu, non ?
Comme je suis un gentil garçon, à qui rien ne plait davantage que le consensus mou, à ceux-là, bien respectueusement, je voudrais faire deux propositions :
1 - Qu’ils y aillent, au bistrot, et qu’ils nous proposent les sujets qui leur conviennent ! Par avance, je me fais une joie de les lire, d’y participer peut-être … Enfin bref : qu’ils nous démontrent l’excellence et la hauteur de leur vues sur les sujets de leur choix, dont bien sûr la montagne, le machard, la fonte des glaciers, l’intérêt du parapente pour le retour … que sais-je encore ?
2 - S’il advenait qu’ils n’aient rien à dire (ce que je ne peux croire, bien entendu) … voudraient-ils avoir la gentillesse de s’occuper de leurs affaires, de leurs compte rendu et autres sujets d’importance, et laisser un espace, petit, à ceux qui ne pensent pas comme eux ?
C’est que … si chacun voulait bien ne pas se sentir fondé à imposer sa manière de voir à autrui, il me semble que le monde irait un peu moins mal.
Tchô, tchô tout le monde !