Le grigri en sae … Pourquoi pas. Mais en falaise, on redescend comment si on but ou si la rappel est la voie de descente ?
Perso c’est reverso depuis des années.
Le grigri en sae … Pourquoi pas. Mais en falaise, on redescend comment si on but ou si la rappel est la voie de descente ?
Perso c’est reverso depuis des années.
Faut fair un rappel sur un brin avec un mousqueton qui bloque dans relais.
On n’oublie pas que la fenêtre de pratique Camptocampiste a un coté plus que réducteur sur la pratique couenne sans rappel et avec maillon ou réchappe dans la broche en cas de but.
Et puis utiliser le Grigri ou autre ne signifie pas ne pas savoir faire ne serait ce qu’un demi cab si besoin…
J’utilise le grigri pour 80% des mes grandes voies sportives/trad (région Marseille Toulon donc pas de lignes de rappels de 400m) , et je pense que j’arrive à 50% en montagne.
La plupart du temps nous n’avons même qu’un grigri pour deux et des trax pour assurer le second.
C’est juste des pratiques différentes, comme mentionné par @rufus97 et @Seb.D. Utiliser le grigri ne fait pas oublier le demi cab, le bicéphale ou même avoir un escaper.
bin en moulinette ?
C’est sûr que c’est plus pratique et plus rapide d’interdire tel type de matériel que d’apprendre aux gens à l’utiliser.
(Excusez-moi d’enfonçer une porte ouverte !)
Indépendamment des avantages et inconvénients des différents systèmes (j’utilise grigri et « reverso-like »), je trouve assez irresponsable d’interdire en SAE le système d’assurage le plus utilisé et le plus courant en falaise depuis de nombreuses années. De fait, la SAE est aujourd’hui un lieu de découverte de l’activité et d’apprentissage pour beaucoup. C’est ici que les nouveaux grimpeurs préparent leurs 1eres sorties falaises ou grande voie. Comment responsabiliser ces pratiquants tout en assumant de leur dire « Allez vous former ailleurs »? A mon sens le message délivré est contradictoire avec la mission d’accompagnement qu’ont les SAE.
Attention on parle de SAE privées pour lequelles la pratique est une fin en soi. D’autre part pour un pratiquant couenne uniquement quel serait le soucis à être formé uniquement sur un système à assistance, du moment qu’il est bien formé avec?
Je suis assez d’accord sur le fait que l’idée de l’interdiction pure et simple est un non sens, par contre je pense qu’il faut plus d’incitation à l’apprentissage des outils d’assurage assistés, parce qu’aujourd’hui on se retrouve avec un biais d’utilisation qui est qu’on forme très fort les gens sur un système et que dans un certain nombre de cas ils sont laissé livrés à eux même plus tard quand ils achètent un système avec assistance.
Peu importe le système d’assurage, il faut apprendre à l’utiliser de toute façon.
Il n’empêche que certains apportent une sécurité accrue par rapport à d’autres.
Désolé d’avoir mis le feu aux poudres. Il s’agissait finalement de mesures strictement locales. Sujet clos !
c’est local pour le moment, pas dit que cela donne des idées à d’autres…
donc merci du partage, c’est toujours bien de savoir ce qui se passe ailleurs.
S’agit il d’une salle club avec des séances encadrées où les responsables pourront vérifier la maîtrise des systèmes autorisés ou est ce une salle privée?
Parce que autant je suis pour pousser l’augmentation de l’usage des systèmes d’assurage assistés, autant si c’est fait sans apporter de solution et de garantir de formation des utilisateurs c’est une immense connerie…
C’était le sens du message initial concernant Pau. Beaucoup de personnes en club sont persuadées qu’il s’agit d’une interdiction globale, alors qu’elle est en réalité locale.
La structure se trouve dans le gymnase de la FAC, mais elle est ouverte au public avec un accès payant sur de larges créneaux. Le CAF et club FFME disposent de créneaux de grimpe à certaines heures d’ouverture au public.
Franchement, je ne veux pas relancer le débat. Mes propos ne concernent que moi. Comme la majorité ici, je grimpe en extérieur, en salle et en grande voie. J’ai un Grigri et un Reverso. J’assure systématiquement en moulinette avec le Grigri, mais en tête, je me sens plus à l’aise avec le Reverso.
Au grigri en tête si le grimpeur en tête est assez dynamique ou change de rythme, le Grigri peut se bloquer, et je me retrouve parfois à faire n’importe quoi. Je préfère donc assurer en tête avec le Reverso : j’ai plus de mémoire musculaire, de réflexes et de feeling avec cet appareil.
Et personnellement soit un appareil est dangereux et doit être interdit dans tout les cas soit il est autorisé.
Bonjour !
Je suis tombé sur ce fil en travaillant sur un article consacré à la récente décision prise par la salle universitaire de Pau d’interdire les dispositifs d’assurage sans frein assisté, et plus largement à l’évolution des politiques d’assurage en SAE. Vos échanges très instructifs ont nourri mes réflexions et complété les témoignages que j’ai recueillis auprès de différents professionnels et acteurs du milieu (responsables de salles, cadres FFME, formateurs, etc.).
Je me permets donc de vous partager l’article finalisé, en espérant qu’il contribue au débat que vous avez initié ici :
Dispositifs d’assurage : la fin des tubes est-elle programmée ?
Curieux d’avoir vos retours et de poursuivre éventuellement la discussion.
Merci à vous pour ces échanges éclairants !
Bon article, avec beaucoup d’éléments.
Merci !
Emploi exclusif d’un auto-freinant :
Autant installer des moulinettes et des enrouleurs ?
On peut aussi recommander le port des gants et l’usage d’un OHM lorsque la différence de poids est importante.
Je partage assez ton avis sur ces points. Le recours exclusif aux dispositifs auto-freinants réduit effectivement la polyvalence des grimpeurs, notamment lorsqu’ils passent à l’extérieur où l’utilisation de cordes à double reste fréquente. Ça entraîne aussi un certain relâchement de la vigilance individuelle en faisant reposer la sécurité sur le dispositif plutôt que sur une vraie compétence technique. Quant à l’aspect économique, il est clair qu’une obligation d’utiliser des ABD peut inciter à acheter des équipements plus chers sans réelle concurrence.
Finalement, imposer un tel dispositif pose la question de l’autonomie du grimpeur : si l’objectif est uniquement d’éviter les erreurs humaines en salle, pourquoi ne pas généraliser directement les enrouleurs automatiques ? Le débat porte bien sur ce qu’on souhaite valoriser : la sécurité immédiate, ou la formation réelle des grimpeurs à devenir autonomes et responsables, même en extérieur.
95% des grimpeurs de salle n’utiliseront jamais de corde à double et encore moins en montagne. L’argument sur la formation réelle n’a donc aucun sens dans le contexte d’une salle d’escalade commerciale.
C’est tout de même évident que la formation dans une salle d’escalade, c’est avant tout destinée à l’escalade en salle.
Pour grimper en extérieur, avec une corde à double, et en montagne, il y a de toutes façons 10 000 autres choses à apprendre qui sont toutes plus importantes les unes que les autres.