La montagne s’écroule
Grosses pensées aux proches du décédé,
Intempéries du côté de La Bérarde et Saint-Christophe
Je ne peux pas liker cette nouvelle .
Je me joins à Catherine pour adresser mon soutien aux proches.
Mais non on veut pas. Quel drôle de titre…
Titre complètement putaclic…
Au-delà du titre, les problèmes soulevés dans cette tribune sont réels.
Je ne connais aucun commerçant capable de subir une nouvelle perte de chiffre d’affaires après avoir perdu 80% de son chiffre d’affaires sur l’année précédente.
Ce que je comprends, c’est que le département pense organiser l’accès sur la base des moyens existants, c’est-à-dire, les mini-bus VFD auparavant en circulation entre Bourg d’Oisans et la Bérarde (vu la route, difficile d’augmenter le gabarit), sans changer la fréquence ni les horaires, ce qui impliquerait d’élargir le parc de véhicules et de recruter des chauffeurs. Le schéma antérieur valait pour un volume d’usagers des TC alors assez réduit du fait de la possibilité de monter en voiture ou en van.
La Bérarde ?
C’est la moitié de ma vie d’alpiniste (avec Chamonix) commencée en 1973, j’y suis viscéralement attaché, et pourtant tous les signes avant coureurs de modifications climatiques allant vers plus de chaleur et donc plus de précipitations sont là pour tout le monde (la rupture climatique je l’ai vue entre 1975 et 1976, déjà…), les urbains comme les ruraux, et les villages de montagnes sont particulièrement en première ligne des catastrophes déjà produites et à venir; le drame de l’avalanche de pierres et glace qui vient d’avoir lieu en Suisse et qui a englouti le village est là pour nous le rappeler (village construit aussi sur un cône de déjection…)
Reconstruire ?
Pour moi une folie, car l’autre problématique que l’on ne pourra jamais résoudre est la route d’accès qui s’effondre régulièrement sur 20 km depuis Saint Christophe !
Le drame est immense et l’on ne peut consoler les habitants qui ont tout perdu, il faudra être très humble et lucide dans les décisions qui seront prises dans les années qui viennent…
En attendant, je serais favorable à des trecks « spéciaux » (à pied évidemment) pour tous ceux qui veulent rendre hommage aux hommes et femmes de ce bout du monde et pourquoi pas pour aller remplir tous les refuges impactés car l’activité de montagne et l’alpinisme en particulier doivent perdurer, une occasion aussi de sensibiliser les gens sur les risques naturels, non ?
Presentation de cette vidéo :
Dans la nuit du 20 au 21 juin 2024, le torrent des Étançons est sorti de son lit et a déposé près de 200 000 m3 de cailloux au niveau du village mythique de la Bérarde, détruisant une partie du hameau et se créant un nouveau lit à proximité de son cœur historique.
Un an après la catastrophe, peut-on expliquer cet événement extrême qui a eu lieu durant la nuit, en haute montagne, au cœur du massif des Écrins ?
L’État a missionné le service de Restauration des Terrains de Montagne de l’ONF en Isère pour tenter de comprendre les causes de la crue et d’estimer si un événement de ce type pourrait se reproduire à l’avenir.
Croisant témoignages et expertises, s’en est suivit un véritable travail d’investigation, impliquant une trentaine de scientifiques (OSUG, LEGOS, EDF, etc.) pour percer le mystère qui a causé la catastrophe de la Bérarde.
Retour sur une enquête scientifique au cœur du massif des Écrins.
Euh ben oui…
Un article assez complet faisant le point sur la situation actuelle et les perspectives :