Impact environnemental des voyages en avion

Ton raisonnement est un peu on/off.

On peut commencer par mépriser strictement des comportements où la famille n’intervient pas. Vacances à l’autre bout du monde ou WE à Barcelone pour commencer :poop:

1 Like

Oui je sais que c’est un peu caricaturale. Mais en même temps ce n’était pas un « besoin » que j’aille travailler à l’étranger. Je voudrais plutôt démontrer que faire le tri entre les étages de la pyramide n’est pas si simple.

Un autre exemple: quelqu’un qui prend la voiture pour aller se balader en montagne émet beaucoup moins de CO2 que quelqu’un qui prend l’avion pour voir sa famille à l’autre bout du monde. Alors que le premier c’est au 5eme étage et le second au 3ème. Mais ça m’étonnerait pas que les randonneurs soumis à interdiction (hypothétique évidemment) de rouler répondent que rien n’a obligé au travailleur étranger de venir bosser en France, et qu’on ferait mieux de l’empêcher de prendre son vol.

Oui peu-être, mais moi parmi ma famille et mes amis tous écolos-gauchos depuis des lustres, personne ne me fera des gros yeux si je leur dit que je pars en expé au Népal ou en Patagonie, donc en prenant l’avion…

Et je ne n’imagine même pas dans d’autres pays et cultures, en Inde, Chine, Indonésie, etc… cette histoire de « mépris » si tu prends l’avion ! Pour certains, c’est plus de la fierté, et symbole de réussite…

Le flygskam, c’est encore confidentiel, et réservé aux sociétés ultra-riches…

1 Like

Le mépris moi c’est là que je le vois. Cette permanence que tu as à affirmer que les habitants de ces pays-là n’ont aucune conscience écologique.
Tu dois connaître parfaitement ces pays pour affirmer ce genre de chose j’imagine…

« Parfaitement » non, mais disons que j’ai bien voyagé (et pas en avion !)…
Par contre toi tu n’as pas du souvent trainé dans ces pays, pour ne pas t’en être aperçu !!! :wink:

Allez, on prend l’exemple de l’Indonésie, 18 000 îles, dont 922 habitées, 270 millions d’habitants (presque 4 fois la populations française)…

Alors les îles, on peut y aller en bateaux propulsés au fuel lourd, et aussi en avion…

C’est comme aller en Corse, on peut y aller en bateau, mais aussi en avion (drôle d’idée puisqu’on peut y aller facilement en bateau…)

C’est comme nos amis polynésiens, à Tahiti ou ailleurs, dites-leurs de ne pas prendre l’avion…

Et ?
En quoi ton post montre ou non que les indonésiens ont ou pas une conscience écologique ?

Je n’ai jamais écrit que les indonésiens n’ont pas de conscience écologique ! Merci de ne pas raconter n’importe quoi. Je parle des trajets en avion.
Parce que la situation géographique en Indonésie est bien différente qu’en France métropolitaine…

D’ailleurs, ils nous renvoient nos déchets…

1 Like

Généralement, chaque individu place le curseur du « too much » juste au-delà de ce qu’il estime lui être nécessaire à titre personnel…

On est tous l’écolo d’un autre… et on est tous le pollueur d’un autre !

Et bien souvent, cet « autre » sera le même individu qui aura un curseur bas pour certaines actions, et un curseur plus élevé pour d’autres actions…

Faudra-t-il légiférer pour définir les besoins généraux des individus ? Je ne l’espère pas… Il faudra compter sur le libre-arbitre et la raison !

2 Likes

Si on peut aller facilement en Corse en bateau, pourquoi n’en est-il pas de même entre les îles indonésiennes ?
Je ne comprends pas où tu veux en venir. Prendre l’avion entre la France métropolitaine et la Corse c’est pas bien, mais prendre l’avion entre les différentes îles indonésiennes c’est mieux ?

Là faut quand même mettre des ordres de grandeur en face. Il ne s’agit pas de dire qu’on supprime toute émission que crée les besoins du haut de la pyramide d’un coup. Ni de dire que pour voir sa famille, c’est open bar.

Notre société a éparpillé les familles. Ça prendra quelques générations pour atténuer le besoin de bouger « généralisé » pour ce motif.

Il faut envisager la trajectoire à la baisse : pour l’avion ça passe par une réduction importante de son usage faute de substitut propre. Ce qui semble manifestement compliqué à intégrer pour certain.e.s.

C’est exactement de ce ressort que je parle :wink:

Le jour où ça ne sera plus un marqueur répondant au besoin d’estime de l’individu, peut être que les choses changeront. A nous de ne pas le valoriser :poop:

Un peu de lecture, entre autres…


Je qualifiait de ," débile" le fait de proposer qu’on savait comment y parvenir facilement mais "que nous ne faisions rien ". Ce qu’on a appelé l’écologie punitive, qui oublie de préciser que cet effort sera ( très ) douloureux non seulement pour notre mode de vie mais surtout pour notte modèle social et sans doute la démocratie

Et ? Tu t’arrêtes là ?

Ce qui est marrant c’est que tu partages un truc assez proactif sur le sujet ce qui ne ressort pas du tout de ton propos.

un objectif commun: des conditions de vie respectueuses des frontières planétaires ET des besoins fondamentaux.

L’avion fait il parti de ces besoins fondamentaux ?

Toucher à l’avion, c’est toucher à notre modèle social ? A la démocratie ?

@PlutonianMinimalism

Je suis d’accord avec toi, je préfère polluer en prenant l’avion, découvrir des cultures, partager des moments, apprendre ( meme faire découvrir l’écologie a des personnes qui ne savent même pas ce que c’est ), que de rester chez moi.

Ça compense le fait de ne pas avoir de voiture. J’ai des amis refusant absolument de prendre l’avion, je respecte ce choix, mais dommage pour eux :stuck_out_tongue:

Ca pollue + la guerre, les commandes d’objets sur internet ( ou simplement internet ), la viande ( etc ) que les avions.

Oui, faut pas abuser. Mais c’est cher les voyages en train, bateau. Et je ne veux pas me faire shooter a velo ( ou en pouce ) au bord d’une autoroute.

Le monde irait sûrement mieux si tout le monde voyageait un peu plus. Tant que ce n’est en Thaïlande xD ( humour, mais je veux dire surtourisme )

Un hydrogène à -253 degrés

La supraconductivité permet à un matériau « refroidi à très basse température d’acquérir la capacité de conduire parfaitement un courant électrique, sans résistance, et donc sans perte d’énergie » indique le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) sur son site. Ce matériau peut aussi « expulser totalement le champ magnétique qui l’entoure ».

Ce sont les effets recherchés par ces Airbus et Toshiba dans leurs expériences à venir. « Les technologies supraconductrices permettent d’utiliser de l’hydrogène liquide à -253 degrés comme carburant mais aussi de refroidir de manière efficace les systèmes de propulsion électrique », indiquent-elles dans leur communiqué.

Le but est donc d’approfondir les potentialités de l’hydrogène, en élaborant un moteur supraconducteur de deux mégawatts.

"Solution prometteuse" et "nouvelles possibilités"

Depuis 2020, Airbus ambitionne de développer un avion « qui brûlerait directement de l’hydrogène dans son moteur, n’émettant ainsi pas de CO2, mais seulement de la vapeur d’eau ».

Bon courage à Airbus dans ses recherches et ses « ambitions », parce qu’il va falloir bien travailler pour imaginer des avions qui embarquent un réservoir de 200000 litres d’hydrogène liquide à -253°C… !!! :grinning:

Genre la fusée Falcon 9 de Space X ? Avec 2 gros booster ? :rofl:

Bon courage mes collègues à Toulouse !!! :joy:

Ca va être de très très gros avions, rien que pour caser les réservoirs, sans parler de la production d’hydrogène vert !

C’est un bon projet de réflexion pour les avions, mais moi en tant que passager, je ne suis pas prêt à monter dans ce genre de bombe à hydrogène volante… :frowning_face:

Non, ça sera sans moi !

Et pourquoi pas un avion à pile nucléaire, avec zéro émission carbone ?
Oh ben on met un bon gros container bien solide, y’aura pas de fuite en cas de crash… z’inquiétez pas !

Tu dis ça pour te rassurer ?

Bonjour,
Non, pas pour me rassurer, juste pour relativiser : avec 4,5 milliards de « passagers » par an, l’expression fait croire que plus de 50% de la population mondiale prend l’avion chaque année. Alors qu’en réalité, c’est vraiment beaucoup moins, ce qui prouve que ce n’est pas une « obligation » d’utiliser l’avion chaque année. Et plus on passe d’années sans prendre l’avion, moins on contribue aux rejets de CO2 par les avions. Le principal problème est plutôt dans les voitures, que beaucoup plus de gens utilisent que les avions, et en plus tous les jours au lieu de moins d’une fois par an en moyenne.

Bernard

Pour les personnes qui le prennent pour le plaisir de voyager, découvrir d’autres horizons du monde, la réponse est oui. ( Et je n’en fais pas partie,)
J’expliquais plus haut que les animateurs de la fresque du climat nous avaient dit faire de très gros effort, plus de voiture, peu de consommation vestimentaires et culturelles mais qu’ils s’autorisaient l’avion.

3 à 5 % des émissions de CO2 produits par combien de % de la population ? 2 % de la population émet quasiment 40 % de ces émissions C’est énorme ! Sans compter que c’est hyper élitiste : 80 % de la population mondiale n’a jamais pris un avion.
J’invite ceux qui utilisent l’avion à regarder leur empreinte carbone. Ils verront combien celle-ci chute s’ils réduisent drastiquement leur utilisation de l’avion. On a quand même un challenge à relever : atteindre 2 tonnes CO2 par an et par personne en 2050 !
https://www.carbone4.com/analyse-faq-aviation-climat

1 Like

La soi disant ouverture d’esprit semble surtout un excellent moyen de conforter son idée qu’il ne sert à rien de faire d’effort ici. Pourtant on est au courant des conséquences et de la trajectoire qu’il faut entamer.

Profitons, on est né du bon côté de la barrière qu’elle soit spatiale ou temporaire :four_leaf_clover:

Quant à son nombril, on s’en fout, le fait est que la bougeotte est proportionnelle à son niveau de richesses :
image

1 Like