Pas besoin d’aller au bout du monde pour des aventures!
Pour moi, il ne faut pas chercher des excuses: tu le fais donc tu sais que tu pollues plus alors que tu peux vivre des aventures ici.
Impact environnemental des voyages en avion
Petite question - c’était vraiment plus rapide que le train avec tout les emmerdes qu’on doit prévoir à l’aéroport etc?
Quand je faisais Londres-Grenoble, porte à porte c’était toujours plus vite en train qu’en avion, sauf que si j’acceptais volontairement de rallonger ma journée en passant un peu plus de temps à Paris. C’est vrai qu’on pouvait passer les contrôles de sécurité plus vite à l’époque…
Ce qui est très très loin d’être vrai.
Ta vision est simpliste : je roule au gazoil à deux c’est bien, je prends l’avion c’est mal…
Non ca peut etre quelqu’un qui fait son bilan carbone régulièrement et tend a baisser ses émissions pour approcher au maximum le 2T eq CO2 par an pour respecter les accord de paris et limiter le réchauffement.
Et cette personne sait qu’un billet d’avion long courrier, lui pourrit complètement son bilan carbone.
Chacun avec sa conscience pour limiter son impact sur le climat.
Peut être que sur la globalité des déplacements en avion c’est rien, mais pour moi, on est tous individuellement responsable du réchauffement climatique… L’objectif c’est 2T eq CO2 par an par personne en France… Je te laisse calculer ton bilan carbone quand tu part à l’autre bout du monde… A moins que tu te moques de ton BC, mais dans ce cas, je pense qu’on ne peut pas dire que tu te préoccupe du chgt climatique.
A la louche ça fait un vol par habitant tout les 3 ans. Donc oui quand on en fait plus, on est au dessus de la moyenne (pas besoins de regarder ailleurs)
la vision n’est pas simpliste, mais simple.
Grosso merdo, 1000 km en avion produit autant de CO2 que 1000 km en voiture
Donc 1000 km à 2 dans une voiture, c’est 2 fois moins.
Si t’es 3, c’est 3 fois moins. Et si t’es 4, c’est 4 fois moins.
Le mieux étant effectivement de rester chez sois, mais rien n’empêche de réfléchir un peu et de covoiturer, de limiter ses déplacements, de prendre son vélo au lieu de sa voiture, de voyager en train.
Y’a pas forcément besoin de prendre l’avion pour être heureux…
2t c’est très très compliqué voir impossible (pour l’instant). Mais diviser ses émissions par 2, c’est possible.
Difficile à dire. Mais dans les années 2000, avec le trajet RER-Orlyval et les contrôles plutôt légers à l’embarquement, ça pouvait paraître à peu près équivalent. Aujourd’hui, ce n’est certainement plus la même chanson. Mais il est certain qu’à Marignane, on n’est pas encore à Marseille… Le TGV a l’avantage de nos jours.
Je prends un vol transcontinental en avion en moyenne tout les 20 ans (le dernier en 1999), et sinon oui, je me fout un peu de mon bilan carbone en avion ! (par contre dans ma vie de tout les jours, avec ma voiture diesel, si ! Et je m’inquiète beaucoup du recyclage des batteries des voitures électriques !)
Mais c’est tellement ridicule de penser à l’impact BC que nous avons nous français habitant d’un pays ultra-riches, par rapport à nos voisins (pauvres ?), à des milliards de gens qui n’en n’ont strictement rien à foutre du bilan carbone…
Nos efforts dans notre pays ne servent à rien, à strictement rien, si le pays voisin s’en fout et pollue sans se poser de question…
Le problème est planétaire, pas uniquement occidental…
Chacun « doit prendre sa part », bien sûr, mais allez demander aux voyageurs en avion aux USA, en Chine, en Inde, en Malaysie, en Indonénsie, en Russie et ailleurs ce qu’ils pensent du bilan carbone et de leurs voyages en avion…
C’est comme : moi je trie consciencieusement mes déchets, je fais des kilomètres en voiture pour aller à la déchetterie, mais l’usine d’à côté de chez moi rejette tous ses déchets toxiques dans la rivière ou dans l’atmosphère…
Pisser dans un violon !
Après, si c’est pour se donner bonne conscience, pourquoi pas…
Si ça peut aider des gens à vivre mieux dans leur peau en se donnant bonne conscience, tant mieux…
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire…
J’imagine qu’on est d’accord sur le constat : le dérèglement climatique, réchauffement climatique…
Et les causes : émission de GES par les activités humaines.
Maintenant qu’on a dit ça, c’est quoi ce que tu proposes ?
On ne fait rien, on ne change a rien a nos habitudes et tout va bien se passer pour nos enfants et petits enfants ? Et si ça va mal, on s’en fout ?
Ou alors, il faut que tout le monde fasse des efforts, change ses habitudes et essaye d’adopter dans la sobriété de ses émissions… Les accord de paris prévoient qu’on vise 2T éqvt CO2 par personne et par an et il faut essayer de tendre vers là ( même si aujourd’hui c’est mission impossible).
En effet, si tu prends un long courrier tous les 20 ans, le poste trajet en avion n’est pas bien épais dans ton BC.
Si on veut que ça bouge un jour, cette phrase n’a aucun sens… Parce que si ça se trouve :
sur un forum américain quelqu’un écrit :
Everyone « must do their part », of course, but go ask air travelers in France, China, India, Malaysia, Indonesia, Russia and elsewhere what they think about the carbon footprint and their air travel…
sur un forum chinois quelqu’un écrit :
当然,每个人都“必须尽自己的一份力量”,但是去问问法国、美国、印度、马来西亚、印度尼西亚、俄罗斯和其他地方的航空旅客,他们对碳足迹和乘飞机旅行的看法……
sur un forum indien quelqu’un écrit :
बेशक, हर किसी को « अपनी भूमिका निभानी चाहिए », लेकिन फ्रांस, अमेरिका, चीन, मलेशिया, इंडोनेशिया, रूस और अन्य जगहों पर हवाई यात्रियों से पूछें कि वे कार्बन पदचिह्न और विमान में अपनी यात्रा के बारे में क्या सोचते हैं…
sur un forum malais quelq’un écrit :
Semua orang « mesti melakukan bahagian mereka », sudah tentu, tetapi pergi dan tanya pengembara udara di Perancis, AS, China, India, Indonesia, Rusia dan tempat lain pendapat mereka tentang jejak karbon dan perjalanan mereka dalam pesawat…
sur un forum indonésien quelqu’un écrit :
Setiap orang “harus melakukan bagiannya”, tentu saja, namun tanyakan kepada para pelancong udara di Perancis, Amerika Serikat, Tiongkok, India, Malaysia, Rusia, dan negara lain apa pendapat mereka mengenai jejak karbon dan perjalanan mereka dengan pesawat…
sur un forum Russe quelqu’un écrit :
Конечно, каждый «должен внести свой вклад», но пойдите и спросите авиапассажиров во Франции, США, Китае, Индии, Малайзии, Индонезии и других странах, что они думают об углеродном следе и своих путешествиях на самолете…
Ailleurs quelqu’un écrit:
Sed kion diable ni faris kun ĉi tiu planedo??
On doit tous faire des efforts et le plus rapidement possible, et ce n’est pas en attendant que les voisins se mettent à l’œuvre que ça va fonctionner !!
A 10T par habitant la France reste très au dessus de la moyenne (Au dessus des Chinois ou des Indiens). Il me semble probable que les chinois atteindrons la neutralité avant nous.
Il y a des limites théoriques bien évidemment mais à mon avis ça concerne les emissions de GES, l’utilisation de la surface de la terre, et certains minéraux. L’énergie me semble limité qu’en fonction de ces limites cités, et la technologie qu’on utilise pour la produire, mais pas en elle même.
Et en effet l’avion (évidement hypothétique) que tu sites me parait à peu près équivalent au train électrique, pourtant pas critiqué par des écologistes non-fantaisistes. Dans une certaine mesure, l’avion électrique serait meme meilleur que le train vu qu’il a besoin de beaucoup moins d’infrastructure.
Pourquoi théorique ? Ca me semble bien concret… les limites de surfaces sont déjà problématique. (compétition entre alimentaire et énergétique dans le cas des biocarburants).
Hum, énergétiquement parlant je ne pense pas… mais c’est à creuser.
Un train classique est bien moins énergivore par passager qu’un avion. Sa consommation se situe entre 60 et 100 Wh pour 1 km parcouru par passager.
Et l’avion ? Sa consommation se situe entre 360 et 450 Wh pour 1 km parcouru par passager.
https://www.ecoco2.com/blog/empreinte-carbone-avion-vs.
Je ne sais pas ce qu’il en est des rendements (est ce qu’on parle d’énergie utile ?) dans les ordres de grandeurs données par l’article --> mais ça ne va pas dans le sens de l’avion
Qui donne les badges de « fantaisistes » ? Aurélien Barrau fait parti des fantaisistes ? (C’est juste pour savoir où tu mets la limite. A ma connaissance, il ne s’est pas exprimé contre le train mais son discours est quand même très critique quant au no-limit humain donc le open bar que serait l’avion électrique)
Google translate, c’est facile mais encore faut il ětre imprėgné de la culture du pays pour savoir ce que pensent et font les chinois ou indiens par rapport aux voyages en avion ou simplement au tri des déchets…S’agissant par ex de l’Inde ou j’ai voyagė (et oui, nul n’est parfait) c’est aux antipodes de notre culture et préoccupations occidentales. Et ce sont dans ces pays que la croissance aėrienne est la plus forte.
Possible. Ça va quand même dépendre comment l’électricité est produite. Avec du charbon, ça serait pas mal.
Mais bon, ça n’arrivera pas, car les batteries n’ont pas du tout la densité énergétique requise pour un avion.
À l’hydrogène par contre, peut-être.
évidemment. Mais on s’en fiche, il suffit de passer à la 6G.
Je me suis mal exprimé… Les limites de GES, surface etc. sont pas que théoriques, mais en ce concerne la production de l’énergie je pense que ça reste pourtant théorique.
Oui un avion serait sûrement plus énergivore, zero doute là-dessus, mais j’avais précisé:
Donc on s’en fout de la consommation de l’énergie, c’est le CO2 (et éventuellement les trainés) qui sont problématiques.
Pour finir, je pense que l’avion électrique ne sera jamais une solution à l’échelle, mais pour certains cas je peux imaginer que ça pourrait contribuer de manière non-négligeable, notamment pour les residents des iles, et des presqu’îles comme les Fjords Norvégiennes.
Le dernier rapport d’Eurocontrol (octobre 2024) de prévision du trafic aérien sur la période 2024-2030 (PDF 25 pages) :
Résumé :
Ces prévisions septennales (automne 2024) s’appuient sur la publication de février 2024 et intègrent les dernières tendances en matière de vols et d’itinéraires (y compris pour l’été 2024). Il comprend également une mise à jour partielle des données d’entrée des prévisions, telles que les prévisions de PIB.
Pour 2024, le nombre de vols prévu dans la CEAC est de 10,7 millions, reflétant une croissance de 5,1 % (±0,7pp) par rapport à 2023 (96 % des niveaux de 2019). Ce chiffre correspond globalement aux prévisions de trafic de février 2024 au niveau du réseau. De nombreux États, en particulier dans le sud-est, connaissent des taux de recouvrement nettement plus élevés.
Pour 2025, le trafic devrait augmenter de 3,7 % (±1,7pp) pour atteindre 11,1 millions de vols. Ce chiffre reflète les résultats de 2024, l’amélioration des perspectives économiques et l’optimisme des compagnies aériennes pour l’hiver 2024-2025. Dans l’ensemble, le trafic devrait revenir aux niveaux d’avant la pandémie, mais avec des variations locales notables.
Au-delà de 2025, la croissance annuelle moyenne du nombre de vols devrait être de +2,0 % (±1,5pp), pour atteindre plus de 12 millions de vols d’ici 2030 dans le scénario de base. Ces projections de croissance restent stables par rapport aux prévisions précédentes.
Pour les États participant au programme de performance du Ciel unique européen, la croissance des vols devrait être en moyenne de 2,3 % par an (±1,5 %) entre 2025 et 2029 (RP4), ce qui représente une légère révision à la hausse par rapport aux prévisions de février 2024.
Il est vivement conseillé aux utilisateurs des prévisions de considérer la fourchette des prévisions (de basse à haute) comme un outil de gestion des risques commerciaux. Ces prévisions sont sujettes à diverses incertitudes, notamment en ce qui concerne l’évolution des prix.
Sinon :
« 200 000 embauches de pilote dans le monde si tout va bien dans les 5 ans »
Ah, et aussi environ 4,5 milliards de passagers avion en 2023…
Ca fait du monde à convaincre, même pour la bonne cause !
En tout cas, on voit que la baisse du prix des billets crée de nouveaux besoins, puisque la demande de transport aérien augmente :
C’est ça qui est terrible dans notre Monde de consommation !
Les acteurs économiques redoublent d’ingéniosité pour susciter dans les populations toujours plus de « besoins »…
Et si, un peu comme lorsqu’on prépare le sac pour une grosse bambée, on commençait, chacun à notre niveau, par faire le tri entre l’indispensable, le nécessaire, l’utile et le futile…
Sans forcément mettre toutes futilités de côté (il faut conserver une part de confort / plaisir), la redéfinition de nos réels besoins serait opportune si on souhaite vraiment atténuer notre empreinte sur cette Terre…
Oui c’est un peu le principe du « flygskam » (honte de voler en suédois). Mais il me paraît que ce principe est loin d’être généralisé.
Et en fait si je dois choisir entre le mépris de ma famille qui m’en veut car je les vois beaucoup moins souvent, et le mépris de la faction écolo du forum c2c, le choix est assez vite fait.