Si a 50 ans on n’a jamais pris l’hélico pour skier à Villard de Lans, on a raté sa vie.
Impact environnemental des voyages en avion
C’est pas pour skier, il caille sa race en ce moment mais y’a pas encore de neige. C’est pour aller bouffer dans une auberge (qui se la joue nature en plus) au milieu de la forêt entre le golf et en bordure de la reserve naturelle des hauts plateaux
C’est pas à villard, mais à corrençon (c’est pire : encore plus bourge et à droite). .
Mais vu ce qu’il tombe, les bourges ont du aller manger ailleurs.
(Y’avait deja un restau sur le Vercors qui organisait des a/r en helico pour venir manger chez eux.
Restau qui bénéficiait du label « marque Parc » en plus…).
En fait le PNR ça na rien à voir avec la protection de la nature selon ce que j’ai compris…
Un peu quand même. Ils se sont fait remonter les bretelles après mon signalement au parc…
Une pépite!
Faut lire ça !
Oriente anar et clairement assumé
C’est des scientifiques ( archéologue et anthropologue) reconnus qui bousculent pas mal de idées reçus et amènent des éléments absolument surprenants.
Y’en a qu’ont essayé, ils ont eu des problèmes !
https://www.usinenouvelle.com/article/le-projet-d-universal-hydrogen-fait-pschitt.N2217709
C’est évident puisque tant qu’il y aura encore du kérosène, impossible d’être rentable avec l’hydrogène. Tout comme il y a plein d’autres choses qui seraient préférables pour la société et qui ne sont pas rentables, ou encore des choses qui sont rentables mais qui ont des externalités négatives. Dans une société capitaliste assortie d’un état, c’est justement le rôle de l’état d’intervenir pour régler les défaillances de marché avec de la recherche publique, des subventions, des régulations etc.
Ma remarque portait surtout sur le fait qu’il ne semble pas y avoir d’impossibilité technologique sur la base de nos moyens actuels, contrairement à l’électrique. D’ailleurs j’ai feuilleté le document du Shift Project partagé par @DT1, il n’est fait mention nulle part d’une impossibilité technologique, juste que ça demande un effort considérable car il faut de nouveaux avions et une source d’hydrogène décarbonée.
Un article sur le sujet, avec plus de questions que de réponses…
Pour jeter encore une pièce dans la machine…
Je pense qu’il y a beaucoup des choses qui se justifient pour les pros (où de toute façon pour ceux qui ont un très haut niveau) qui se justifient moins pour l’alpiniste/skieur lambda, à fortiori s’il y a un film ou autre chose pour documenter l’expe…
Moi, je le trouverais difficile de justifier mon choix d’aller me balader dans la VN du Ama Dablam ou je sais pas où, mais ça me derange pas trop que Védrines et ses potes partent à l’assaut du Jannu.
J’ai lu Super Apéro.
Je vais faire une pause… (Ricard)
De mon côté, j’aurais justement tendance à dire que de part leur visibilité, ils ont une responsabilité particulière.
En plus, c’est leur métier ! Pour les (quelques) 100% pro sponso, il devrait y avoir moyen de prendre le temps qu’il faut pour vraiment réduire l’avion, et justement promouvoir des manières de voyager plus durables.
Qu’est ce qu’un athlète ? Qu’est ce qu’un sportif sponsorisé ? Qu’est ce qu’un influenceur ?
Le problème des sports de montagnes, c’est que peut être plus que dans d’autre sport, tous ces concepts se mélangent.
Pour quelqu’un qui est sur un circuit pro et dont les déplacements sont dictés par les compétitions, c’est plus « facile ».
Je n’ai pas trop d’avis. Je comprends aussi tes arguments, et en ce qui concerne la promotion de l’alpi à côté de chez soi, Védrines montre plutôt un bon exemple. Personnellement j’adore ses vidéos dans les Écrins, ça donne plus envie que l’Himalaya, et c’est un massif auquel je peux accéder pour pas grande chose en coût carbone.
Mais pour moi il y a tout de même une différence entre ceux qui poussent les frontières de la discipline et ceux qui y vont pour se balader.
S’il y a un film sérieux qui sort après l’expédition, ça doit aussi être pris en compte, vu que l’impact carbone d’un tel film et sûrement beaucoup plus petit que la plupart des films même a petit budget, même filmés même en France, qui mobilisent bien plus de gens.
Oui enfin, K2 (Pakistan) en août, Jannu Est (Népal) moins d’un mois après, hum, ça en fait des heures d’avion…
Faut-il penser qu’il faudrait réserver les expés lointaines aux professionnels sponsorisés ?
Le droit de polluer réservé à ceux qui se font du fric grâce à la montagne ?
(même discours avec ces chefs d’entreprises qui utilisent les jets privés sans arrêt : « oui mais nous on bosse ! »…
C’est assez spécial comme concept…
Pas forcément d’accord avec tout… peut être pas au même stade du chemin… mais l’important c’est de se mettre en route :
l’idée nous aurait paru impossible, trop contraignante… de petit pas en petit pas, on évolue tous, parfois sans vraiment réaliser le chemin que l’on fait.
Et si se passer d’avion pour voyager était déjà un voyage ?
Dave McLeod le fait aussi…
https://www.youtube.com/watch?v=6prkoIpoC4k&t=288s
Bon, je ne sais pas en quelle mesure s’acheter une nouvelle Tesla est compensé par ne plus prendre l’avion mais la volonté est là.
J’ajoute aussi que c’est quelqu’un qui me parait très content de grimper là où il habite, car même sans prendre l’avion ça aurait été très facile pour lui de grimper dans les Alpes et les Pyrénées, alors qu’il ne l’a pas fait depuis longtemps.
D’ailleurs, l’éditeur du topo anglais de la Haute Provence fait une reflexion similaire au début de ce livre, en incitant les anglais de venir jeter un oeil par là (7h de train depuis Londres) au lieu de prendre l’avion pour aller faire la queue pour grimper à Kalymnos.
En prenant plus de recul: ça sert à quoi les grimpeurs pros? Je ne parle pas des guides mais des athletes sponsorisés… En gros ça sert comme pub. Je veux bien croire que les grimpeurs auraient besoin de voyager loin pour repousser les limites de la discipline (dans les Alpes j’ai l’impression qu’il restent plus grande chose). Par contre le grimpeur lambda n’a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour progresser. Je veux pas dire que les voyages ne peuvent pas apporter une valeur réelle, notamment au niveau culturel, mais ça ne peut pas se justifier d’un point de vue purement athlétique.
Ce qui est rigolo c’est que ces « tribunes » sont souvent signées par des gens… qui ont surquadrillé la planète en avion il y a quelques temps. Sous entendu « avant on savait pas » quelle blague.
Après il y a d’autres grimpeurs pro moins hypocrites comme éline le ménestrel, Sébastien berthe…
Le « il y a 10 ans on savait pas » c’est quand-même bien rigolo.
Ça me fait penser aussi à certains forumeurs qui ont parcourus les 4 coins du monde pendant des décennies qui réclament maintenant la sobriété pur et dur.
La prise de conscience n’est pas encore complète, et elle évolue lentement.
En 1940, quelques rares scientifiques et futurologues commençaient à envisager l’avenir climatique que nous connaissons maintenant.
En 1980, une bonne partie des scientifiques n’y pensait pas encore vraiment comme quelque-chose d’important, même si certains étaient déjà complètement convaincus et inquiets.
C’est en 1995 qu’a eu lieu la 1ère COP, qui pourrait correspondre aux balbutiements du transfert de cette connaissance aux politiques afin d’envisager d’agir.
Quand on voit qu’il a fallu 40 ans pour passer de quelques scientifiques à un bon nombre, on peut craindre qu’il faille aussi 40 ans aux politiques pour arriver à ce niveau, ce qui ferait vers 2035, encore 10 ans. J’ai l’impression que ça s’accélère un peu, mais je ne serais pas étonné qu’il faille encore 5 ans pour que la majorité des politiques soient vraiment convaincue de la nécessité d’agir vite. On peut le critiquer, mais si les politiques sont élus démocratiquement et représentent une population dans laquelle il y a encore une très forte proportion de climato-sceptiques, comment s’étonner d’un tel retard ?
Actuellement, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup trop de freins avec la désinformation, le refus de voir, qu’avec la connaissance scientifique même si celle-ci a toujours besoin de progresser. Le plus important et le plus urgent est d’arriver à faire que l’information scientifique émerge par rapport à la désinformation et à l’inculture.
Bernard
Attention aux raccourcis,…
On peut prendre l’avion sans être climatosceptique et je connais même des scientifiques d’un célèbre labo grenoblois qui a mis en évidence le rapport CO2/réchauffement qui le prennent encore Comme on peut avoir une voiture électrique sans être « écolo »…