Impact de l'escalade sur l'environnement

#1

Posté en tant qu’invité par Deschann:

Bonjour, dans le cadre du lycée je prépare un dossier sur l’impact de l’escalade sur l’environnement ( faune , flore…). J’aimerai savoir si vous connaissiez des exemples de sites ou la pratique de ce sport a apporté soit une pollution soit un atteinte à la biodiversité importante.
Je cherche aussi des donnés précises pour savoir quel impact a l’équipement notamment en site sportif de la falaise.
Enfin je voudrai savoir si il existe des contre exemples où cette pratique à peu apporter une valorisation et/ou une protection du milieu naturel.
Merci d’avance

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#2

Contacte la LPO.

#3

/viewtopic.php?id=44844
/viewtopic.php?id=245492
/forums/search.php?search_id=2060549515&title=search

#4

D’autres approches :
Sur les oiseaux et autres animaux et végétaux avec le dernier lien mentionné ci-dessus tu devrais pouvoir trouver de quoi lire.
Vaut-il mieux monter en refuge à dos de mulet ou en hélico ? Ravinement ou kérosène ?
Déchets des gens qui les monte lourds et ne veulent pas les redescendre légers.

Pour les contre exemples il y en a surement plein et je vais réfléchir à la question. En attendant toujours dispo sur Arte ces jours-ci (je ne l’ai pas encore visionné) :

"Entre fiction documentée, images d’archives et témoignages, le passionnant portrait d’un géant de l’alpinisme. Reinhold Messner a escaladé les quatorze montagnes du monde culminant à plus de 8000 mètres. Quand il ne grimpe pas, ce trublion consacre son énergie à diverses causes : en 1995, il a été élu au Parlement européen et se consacre à la protection des montagnes." :

http://www.arte.tv/guide/fr/046450-000/messner?autoplay=1

#5

c’est marrant, je suis tombé sur ce blog ce matin (*): http://tl2bleau.blogspot.fr/ Tu y trouveras surement des infos…

#6

bonne question…
je ne vois que des désagréments pour le milieu naturel (plus ou moins importants, voire insignifiants), et certains cas où la faune et la flore ont été préservés grace à une règlementation intelligente (et donc une interdiction acceptée et respectée par les grimpeurs)
mais des cas où la grimpe a un un impact positif sur l’environnement, je ne vois pas

#7

Posté en tant qu’invité par topcorri:

Et si on baissé le pantalon cela irait plus vite,pas besoin d’y mettre les formes en fait…
Aller on va tout interdire c’est ça ?

#9

pré-céder à l’avenir. Questions-réponses ?

#10

ben mathématiquement ce n’est pas positif: - 1+ 1= 0

je penserais plutot à des cas où la pratique de l’escalade a contribué à améliorer un écosystème détruit par d’autres (réhabilitation d’une carrière inexploitée par exemple? )

#11

Le COSIROC à bleau a pas mal oeuvré pour la protection du site ds les 80’s. Idem pour l’action de Mountain Wilderness.

#12

Qu’est ce qu’un impact positif ?
Par exemple, est-ce que l’apport de matière organique fertile sur une vire rocailleuse est un impact positif ? :smiley:

#13

Sans aucun doute!
Sauf s’il y a du papier a coté…

#14

Salut Deschann,
Si tu veux un exemple précis d’impact négatif, j’ai eu l’occasion de bosser sur Brassica insularis, un espèce rare qui pousse sur certaines falaises en Corse (et presque uniquement là), menacée principalement et directement par le broutage des chèvres … et les grimpeurs!
Malgré les panneaux informatifs on a pu voir plusieurs fois des grimpeurs arracher une plante qui gênait sûrement la prise :confused: … Tu devrais trouver plus d’infos en contactant le conservatoire Bontanique National de Corse.

Dans le cas de l’escalade je te rejoins tout à fait, mais en dehors de ce contexte il existe plein de manières de promouvoir la biodiversité sans pour autant « réparer » un impact humain.

Je ne vois pas trop ce qu’on peut apporter! Est-ce que du point de vue de l’environnement, la carrière ne s’en porterait pas mieux sans escalade, avec par exemple un plan de renaturalisation? :wink: Pour moi concilier les deux reste la meilleure approche mais les plantes de falaise seront toujours affectée par les grimpeurs.

#15

[quote=« hugov, id: 1614462, post:14, topic:142385 »]Salut Deschann,
Si tu veux un exemple précis d’impact négatif, j’ai eu l’occasion de bosser sur Brassica insularis, un espèce rare qui pousse sur certaines falaises en Corse (et presque uniquement là), menacée principalement et directement par le broutage des chèvres … et les grimpeurs![/quote]
Y’a le même probleme avec Brassica montana dans les Baronnies. Et comme cette espèce n’était pas décrite dans la Drôme avant sa découverte ds les baronnies (*) elle ne figure pas sur la liste des espèces protégées au niveau départemental… :confused:

Par contre, la protection de la nature a, de tout temps, été au départ le fait des pratiquants et non des écologues : cf John Muir et les Parcs Nationaux américains.

(*) ce qui, paradoxalement, montre qu’elle est d’autant plus rare…

#16

Posté en tant qu’invité par Denis:

Bonjour,

Ce n’est pas un impact direct sur l’environnement, mais je vois un impact positif: grâce aux interdictions saisonnières, pas mal de grimpeurs découvrent les espèces qui vivent en falaise (faucon pélerin, tichodrome, grand-duc…) , et du coup sont sensibilisés à leur protection.
Un certain nombre s’en fiche, mais la grande majorité y est sensible. Apprendre à connaitre la nature, c’est déja la protéger.
Denis

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#17

Un autre impact positif : pendant que tu grimpes, tu vas pas chasser les requins pour leur couper les ailerons et les vendre aux Chinois!

#18

je sais pas,
c’était juste un début de semblant d’hypothèse pour répondre à la question
« je voudrai savoir si il existe des contre exemples où cette pratique à peu apporter une valorisation et/ou une protection du milieu naturel »

#19

la foret des 3 Pignons à Milly la foret en contraignant l’urbanisme, non ?

#20

déterrage de topic …

https://www.facebook.com/page.lpo.drome/posts/1284245468374400

#21

Messner est un excellent exemple mais d’une manière générale les pratiquants de sports de montagne sont plutôt des protecteurs de la nature. Oui nous avons sans doute des impacts négatifs mais nous sommes aussi soucieux de l’environnement. Je ne crois pas connaître de site d’escalade sales, les sentiers de randonnées sont généralement propres également, les comportements sont plutôt bons. Quand on va sur les pistes de ski l’été on se rend compte que c’est tout autre chose.