Impact de l'escalade sur l'environnement

effectivement je ne sais pas si c’est parce que mon épouse et moi grimpons depuis quelques temps loin des foules, ou parce que les mentalités ont fini par évoluer, mais les pieds de voies sont propres sauf quelques exceptions que j’ai déjà signalé, pas de trop de bruit, sauf si vous avez le malheur de croiser ondra, quant aux oiseaux il est important, même si nous ne sommes pas responsables de leur disparition (voir plutôt vers les promoteurs chasseurs agriculteurs)de veiller à leurs bien être et de respecter les restrictions.

Pourtant il est discret ce garçon

:joy::joy:

Certainement que le projet de lycée est bouclé depuis longtemps mais le sujet est intéressant.
Au niveau point positif, d’abord, quand bien même la gomme de nos chaussures permettait de faire pousser une plante qui aurait disparue sans nous, on ne le saurait pas.
Ce que je veux dire c’est que voir un impact négatif est peut être dans la majorité des cas plus facile ne serait ce parce que le positif prend du temps et le négatif peut se voir rapidement.

Ceci dit, il y a surtout des points neutres selon moi. Mon expérience en Allemagne de l’est : la grimpe impose une éthique dans l’utilisation de la nature. Par exemple l’interdiction d’utiliser des coinceurs metalliques et de planter aussi peu de pitons que possibles entraînent une excellente préservation de la roche (grès) et une sorte de « respect » pour ce qui est en place. Typiquement, on a changé de route au milieu d’une longueur un peu tendue car il y avait une nichée.

Bref, ce n’est pas du positif en soi mais au moins c’est neutre. Or c’est finalement le principal pour une activité qui ne se revendique pas agir pour sauver tel ou tel espèce.

Maintenant dans le positif, le fameux exemple du retour du loup au Yellow stone est intéressant. Le loup reprenant son rôle de prédateur, chasse ses proies vers les endroits plus en hauteur et elles laissent donc les arbres des plaines plus tranquilles. Ceux ci poussent mieux, et filtrent mieux l’écoulement de l’eau et finissent par faire rentrer des cours d’eau dans leur lit originel (en résumé).
Ce même genre de phénomène pourrait il exister ?
Je n’en ai jamais entendu parler, mais c’est imaginable (juste une idée…).

Ccl : selon moi, le but est surtout de s’assurer, qu’au pire, on ait un impact neutre.
Après, si on veut un impact positif, il serait certainement préférable de s’inscrire en parallèle auprès d’un groupe qui se fixe ça comme but. Faire du positif à travers l’escalade, c’est un peu jouer aux dès, l’exemple du loup du yellow stone pouvant aller dans les deux sens…

la présence de l’être humain a un impact, quoiqu’on en dise, le grimpeur n’y échappe pas, mais bon si le bloqueur de médonnet laissait bien quelques mouchoirs au sol (rare) magnésie sur les prises, c’est sans commune mesure avec le promoteur qui a tout détruit. Alors que l’on arr^te de nous fair chier sur notre impact . La commune d’Auriol qui souhaite bétonner des hectares de terre agricole ou kedge qui a détruit une pinède, ou cuges les pins qui hurle aux gémonies sur le passage de la LGV sur le polgé et qui construit dessus, ma foi qui du grimpeur ou de ces gens là a le plus d’impact sur notre environnement ?

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Je trouve que ton commentaire n’est pas vraiment dans le sujet. On demande les impacts de l’escalade sur l’environnement, positif et négatif. Qu’il y ait bien pire à côté est un problème et il faut y penser mais ce n’est pas le sujet.
Et l’impact très local de l’arrachement de certaines plantes, menace de nichée, ou tout autre chose que je ne connais pas, aussi negligeable que ce soit face aux souillures du voisins doivent être identifiées et arrêtées.

Je pense qu’il y a aussi (et surtout) une importance personnelle dans ce sujet. Il en va de la responsabilité de chacun et il est trop facile de dire « on s’en fout, ya pire à côté ». Le fait de savoir que soi même on vient de détruire un truc devrait être aussi important quand bien même ca ne l’est pas à une plus grande échelle.
Sinon, le fait de balancer son paquet de chips en montagne ne devient plus un problème. Honnêtement, l’impact du paquet de chips sur les marmottes ou la flore doit être tellement négligeable qu’on s’en fout. Mais le fait de reprendre ses déchets, ca tient de l’étiquette, du principe voire du simple civisme.

si tu prenais la peine de lire mes messages tu pourrais constater que je ne suis pas tendre avec le comportement de certains d’entre nous, mais je pense qu’avec un peu de bon sens on peut voir les mentalités évoluer, ce qui semble être le cas, moins de déchets au pieds des voies respect des sentiers , mais quand je vois qu’il faut discuter aprement avec les élus d’un parc sur la pérennité de notre passion, et qu’on laisse kedge et son école s’ébaudir en limite de parc des calanques un promoteur détruire la forêt de medonnet, un blindé de tunes construire un chalet dans une zone protégé, je dis hierarchisons les réactions et commencons par emmerder ces trublions . Ceci étant je sais que mon post n’était pas en lien avec le sujet mais je pense que de se focaliser sur nos nuisances en oubliant qu’il y a pire à coté n’est pas forcemment non plus la meilleure chose à faire.

@tutulevrai alors on n’est pas en gros désaccord mais tout de même, par rapport au sujet, même un petit impact est à signaler.

:thumbsdown: bof rien compris

Ok, je reprends :
Je suis daccord avec ce que tu dis, il y a des abus bien plus gros etc etc.
MAIS
Par rapport au sujet, on s’en fout qu’il y ait une guerre nucléaire liée aux boues rouge ou pas, on veut juste savoir quels sont les impacts de l’escalade.
Alors que ceux ci soient minimes en comparaison de l’existance de la coiffure de Donald Trump, on s’en fout, on veut les connaître.

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Quelques pistes :

http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=135

Tu peux aussi aller lire cette étude assez fouillée,

Le guide de l’équipeur éco-responsable du PNR des Bauges contient aussi des infos intéressantes, ainsi que le doc « GRIMPER EN SITES NATURELS : Pratique durable et protection de la biodiversité des falaises de l’Hérault ».

Tu peux aussi lire cet article sur Greenspits : Oiseaux, grimpeurs, équipeurs, quelle cohabitation pour une escalade durable ?
Entre autres hein ?
@pire, @catherine, @tutulevrai on se l’écrit cet article sur C2C ?

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salut
pourquoi pas bien que je sois loin d’avoir les compétences de pire, qui détient pas mal de clés et à suffisamment de recul pour en parler le mieux.

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La réponse est là : The carbon footprint of active sport participants - ScienceDirect
ou là : The carbon footprint of active sport participants | Request PDF

C’est gentil un lien vers un article derrière un paywall mais personne va le lire, merci Elsevier.

Si vous avez rien contre le guerilla open-access il est là : Sci-Hub | The carbon footprint of active sport participants. Sport Management Review | 10.1016/j.smr.2018.07.001

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site inaccessible chez moi …

Faut trouver un miroir de sci-hub pas encore bloqué par ton FAI, tu peux regarder là les miroirs actuels https://whereisscihub.now.sh/
Ensuite « 10.1016/j.smr.2018.07.001 » c’est juste le DOI (identifiant unique) de l’article

Edit : Pour résumer, c’est une étude en Allemagne, ça parle seulement d’empreinte carbone liée à la pratique sportive, donc des déplacements et pas de cohabitation avec les oiseaux, donc c’est pas tant dans le sujet de départ. L’impact des pratiquants d’escalade est plutôt élevée par rapport aux autres sports. Contrairement à la plupart des sports la « conscience environnementale » mesurée par questionnaire n’apparaît pas corrélée à une empreinte carbone réduite pour les sports de nature. C’est cohérent avec l’hypothèse que cette conscience environnementale influe sur les actions qui coûtent peu (trier, ne pas jeter ses déchets n’importe où) mais pas beaucoup sur les changements à plus fort coût perçu (changer de mode de transport). À part ça un revenu plus élevé est aussi corrélé avec un impact plus important sur la plupart des sports.