HRP , comment s'orienter ?

Je la laisse dans ma poche et la sors assez régulièrement ne serait-ce que pour connaître le nom de tel ou tel sommet.
Aucun pb en effet pas la peine de t’exciter.
Ah mais j’avais pas percuté à qui j’avais affaire mdr! Ça y est je comprends mieux le ton agressif

Note tout de même que c’est le sujet de Daniel Tissot, pas le tien.
S’il pose des questions sur la stratégie notamment pour s’orienter on peut/doit lui indiquer les différentes options possibles.
Toi, tu sembles refuser certaines options et semble vouloir récupérer le sujet par rapport à ton propre projet. Très bien. So what else ?

Ca n’engage que moi, mais je ne suis pas d’accord du tout. Pour moi, le charme d’une randonnée non balisée, c’est justement d’avoir lu la carte pour comprendre par où ça allait passer, et une fois sur le terrain, de se confronter à la réalité pour choisir son itinéraire (un peu comme sur la neige en ski). S’aider des nouvelles technologies oui (consulter sa montre, son portable ou son sextant…), mais avoir le bracelet électronique qui vibre parce que j’ai voulu aller voir de plus près une jolie plante, non merci !

Cela dit, chacun ses pratiques ! En tous cas pour la HRP, carte au bivouac et un peu de téléphone pour vérifier des points et c’était très bien*. Un peu plus lourd qu’une montre, mais je n’ai pas eu besoin de panneaux solaires.

*A condition d’avoir bien préparé la rando : avec les cartes papier, d’avoir bien reporté l’itinéraire dessus (la HRP n’y figure pas forcément) - avec les fonds de cartes GPS/téléphone, d’avoir bien chargé tous les fonds de carte (OTM pour bénéficier des traces - IGN France pour la France et Espagne pour l’Espagne…). A noter aussi que les gardiens de refuges sont souvent de bon conseil pour les différents choix d’options possible en fonction de la météo, de l’enneigement, des envies, etc.

6 Likes

Donc éviter d’être péremptoire comme toi

Alors que j’ai précisé

Je sais pas si tu vois la différence.

Salut Tissot,

Je l’ai fait d’Est en Ouest il n’y a pas si longtemps : Camptocamp.org

Pas tout à fait sur la HRP, en 4 à 6 semaines ça passe si tu as l’habitude.

Pour l’orientation, un avantage de ce sens est d’avoir le soleil dans le dos le matin, quand le temps est meilleur : j’avais un petit panneau solaire sur le sac pour recharger un accu. J’ai toujours eu de la batterie avec le tel (mode avion +eco) et Alpinquest. J’avais bien potassé les cartes en amont. J’avais le bouquin d’origine qui a toute la carto par morceau (même si plus à jour sur certains abris). Et une boussole, qui n’a pas servi.

2 Likes

Tu devrais poser les valises. Je répondais à Paul-G, c’est toi qui est intervenu après mon post en prenant la mouche à ton compte.
Ma réponse à Paul-G n’avait pas vocation à répondre à des propos qui sont arrivés ultérieurement.

J’ai bien vu. Mais je ne vois pas ce qui m’empêche de donner mon point de vue en précisant que c’est le mien en contrepoint du tien exposé comme la vérité. Dommage c’était sympa la discussion avant que t’arrives.

Super. On a donc une trace GPS sur une bonne partie de la HRP.
C’est tout de suite plus pratique pour visualiser l’itinéraire sur la carto.
Top :slight_smile:

Ça je suis d’accord.
J’en ai d’ailleurs téléchargé une intégrale mais je sais plus où.
Après il y a des tas de variantes possibles.

Oui je l’ai faite sans téléphone ni gps dans les années 90.
J’avais découpé une bande de part et d’autre de mon trajet prévu directement dans les 10 cartes papier ign 50 000ième qui couvrent la chaîne. Banyuls - Hendaye.
Je pense que c’est moins lourd que panneau solaire+batterie annexe :wink: et pas de stress de panne.

Je l’ai faite en 2006 avec carte, boussole et altimètre. Sans téléphone. J’avais découpé certaines cartes, je m’en étais envoyé dans les colis de ravitaillement et je me suis débarrassée de certaines cartes en chemin en me les renvoyant par la poste, donc ce n’était pas lourd. Comme certains, je n’aime pas tout ce qui est technologique, je ne vais pas en montagne pour avoir le nez collé à un GPS. Je trouve dommage de suivre une trace. Mais c’est un choix personnel. Cela montre juste que c’est tout à fait possible de faire ce voyage sans technologie. J’avais bien étudié l’itinéraire sur les cartes avant et je visualise assez bien le terrain. Il y a très peu d’endroits où j’ai dû sortir boussole et alti (dans le brouillard au pays basque, vers le pic des Mulleres et une fois entre les monts Rouch et le Certascan, la partie la plus sauvage de mon point de vue).

3 Likes

C’est surtout un choix personnel, en plus d’être probablement une question de génération.

J’ai fait des trips dans des endroits sauvages, à l’étranger, sans GPS, avec des cartes grossières au 1/250 000, parfois sans carte, voir même sans montre de base en gérant l’horaire avec le soleil, bien sur sans téléphone. Je connais donc bien l’orientation avec un minimum d’outil, voir même sans aucun outils en avançant qu’avec mon sens de l’orientation.

Mais la France, c’est avant tout des territoires très civilisés. Le GPS en montagne, c’est comme sur la route : c’est efficace, pratique et permet de ne pas perdre son temps. Je n’ai pas envie à chaque changement de direction, de m’arrêter, de sortir la carte, de regarder la carte, de ranger la carte … A fortiori si la météo est mauvaise et que cela complique la lecture de la carte. Qu’il pleuve, neige ou vente, la montre GPS marche tout aussi bien.
A pied dans le terrain facile, la montre GPS est l’arme ultime qd on veut avancer de manière fluide sans avoir à s’arrêter constamment pour s’orienter. J’aime bien m’arrêter quand j’en ai envie, et donc pas nécessairement à chaque intersection ou changement de direction. En trail, VTT, c’est juste abominable de devoir s’arrêter constamment pour regarder la carte.
Le GPS sur le smartphone est l’arme ultime pour les détails : on peut zoomer.

Le principal point faible du GPS est le manque de vue d’ensemble. En plus bien sur du problème électrique.

En France et pour des sorties à la journée/we, j’aurais souvent tjrs un bout de carte en fond de sac. Sur un trip de plusieurs semaines type HRP, j’économise le poids et le coût des 800 km de carte papier.

Je suis parfaitement d’accord avec toi. C’est honnête, pour un utilisateur de smartphone (*) de le reconnaitre.

C’est un choix de compromis entre avantages et inconvénients. Certains avantages seront prioritaires pour certains et certains inconvénients inacceptables pour d’autres. Pour moi, il s’agit d’un inconvénient majeur qui, combiné à une certaine « technophobie » me fait préférer les cartes au smartphone.

(*) je ne suis pas contre l’utilisation du GPS (celui qui donne une position à reporter sur la carte) qui peut sauver la mise dans le brouillard. C’est le principe de la trace que je n’apprécie pas. Les dénominations des différents équipements sont inadaptés et pas assez précises.

Il suffit d’avoir 2 GPS.
Soit 2 personnes avec chacun 1 smartphone, montre GPS, GPS.
Soit 1 personne avec un combo style montre GPS et smartphone.

La panne du GPS, ça doit arriver. Probalement pas plus, ni moins, que la perte de la carte, la carte endommagée avec des plis rendant illisibles certains passages.

Qd j’ai commencé à faire du VTT en montagne dans les années 90, l’inconvénient majeur, c’était les trop nombreux arrêts que la lecture de la carte imposait. Très très pénible.
Idem en CAP en montagne. C’est juste abominable devoir constamment s’arrêter pour regarder la carte. Bien évidement, on peut vouloir faire de la course d’orientation mais ce n’est pas le même jeux.

C’est très vrai, mais :

:wink:

3 Likes

Utiliser le GPS pour reporter sur une carte papier n’est tout de même pas le plus facile à faire précisément sur le terrain, à fortiori dans le brouillard, sous la pluie, la neige, la nuit …

Si le GPS smartphone a pris aussi rapidement et massivement, c’est également parce qu’il permet d’avoir des fonds de cartes pour le GPS, parfois/souvent gratuit.
Avoir automatiquement sa position sur une carte, ça facile tout de même beaucoup les choses.
Ensuite, la plupart des personnes ont basculé sur les traces car c’est simplement beaucoup plus rapide de préparer sa course avec une trace récupérée qlq part, que de charger x WP.

Sur la HRP, avec donc 800 km, je n’imagine pas de charger manuellement 800 WP (1 par km en moyenne et c’est pas beaucoup). Il faut donc une trace. Mais, il se pose le problème de la qualité de la trace.

Tu te trompes de débat. Il ne s’agit pas de convaincre que sa manière de procéder est la meilleure, mais d’expliquer à Daniel de quelle manière il peut s’orienter. Le mieux que l’on puisse faire, c’est de préciser comment l’on ferait soit même. Libre ensuite à chacun de choisir son meilleur compromis.

« Technophobe », geek, ou autre, à tout randonneur de choisir sa pratique selon se qu’il préfère et/ou abhorre …

1 Like

Ce n’était pas l’objet de mon propos. J’ai juste expliqué pourquoi tous le monde est arrivé à l’utilisation des traces, alors qu’on utilisait le report de la position GPS sur la carte papier aux « débuts » du GPS.

Je commencerai avec la trace d’@AntoineM qui semble relativement propre. Camptocamp.org
Eventuellement lui demander s’il n’a pas une version avec plus de WP. S’il n’a pas de version avec plus de point, je compléterai la trace pour l’utiliser sur la montre.

Il faudrait que tu arrives à comprendre que tout le monde ne fait pas comme toi. Et que ceux qui font d’autres choix ne sont pas forcément des crétins.

3 Likes