A priori avec 12 tu couvres toute la traversée. Ca allège pas le sac mais c’est pas complètement déraisonnable.
Par contre j’aimerais bien voir ce que ça donne comme précision
Mais on peut toujours compléter à la main pour les sentiers manquants qui nous intéressent.
Si l’idée est de faciliter la recherche de l’itinéraire, autant prendre des cartes les plus précises possibles. En ce qui me concerne, je prendrais des photocopies recto/verso de cartes IGN au 1 : 25 000.
(hors tout débat cartes vs GPS, qui demeure le choix de chacun).
Ca risque de te faire un bon paquet de feuilles
Bonjour Daniel,
Peux tu préciser ta question : Tu dis avoir l’habitude de randonner en autonomie, mais tu t’inquiètes de ne pas arriver à t’orienter : Ça peut sembler quelque peu contradictoire.
Qu’est-ce qui t’inquiètes vraiment? As-tu déjà pratiqué la rando tout terrain hors sentier et sans balisage?
Si ce n’est pas le cas, ça ne me semble pas rédhibitoire, mais peut-être devrais-tu prévoir un itinéraire moins ambitieux pour te laisser le temps de te perdre. Peut-être seulement la moitié de la HRP. Ou juste un tronçon …
Si tu sais gérer l’électricité sur le long terme, la montre GPS avec la trace qui va bien, éventuellement avec une carto sur la montre. En backup la même trace sur le téléphone, avec carto ign sur le téléphone en mode déconnecté.
Le seul soucis est d’avoir une bonne trace.
En complément pour avoir 1 vision globale, qlqs copies de carte au 1/100 0000.
Voici un extrait de la carte (le tracé rouge, et les flèches, ce sont des ajouts… - c’est situé à l’ENE de l’hospitalet près l’Andorre). Comparaison avec OTM, IGN top 25 et IGN espagnol…
Perso, j’ai trouvé ça quelques fois trop imprécis (d’autant qu’il manque des morceaux, le tuilage entre les cartes n’étant pas complet…), mais assez pratique pour visualiser les jours suivants/planifier au bivouac et sans utiliser de batterie… Le poids total c’est une autre histoire…
edit: ajout TOP25 et IGN espagnol
Pour ma part j’ai fait 2/3 de la HRP l’an dernier, entre Banyuls et un peu après Cauterets, en 3 semaines, en bivouac.
On s’est orienté 100% au smartphone, avec recharge via un panneau solaire 12W et une batterie 10.000 mAh (pour 2 smarphones). J’avais chargé diverses traces de la HRP dans Iphigénie et au jour le jour on affinait notre itinéraire à venir avec en point de mire le prochain ravitaillement possible pour porter en bouffe juste ce qu’il faut. Pour les cartes on avait tout en « hors ligne », elles étaient chargées dans le tél avant le départ (couches IGN, Opentopomap et des trucs espagnols).
Ce qui consomme l’énergie sur le tél, ce n’est pas de consulter la carte mais la 4G, la musique, …
Nicolas
Assez d’accord en général. Je n’avais qu’une petite batterie externe, ce qui m’a permis de tenir au moins 8 jours, hors connexion 95% du temps, avec une visualisation de la carte sur le téléphone aux points clés d’orientation uniquement… Cependant, peut-être que c’est lié à ma pratique perso, mais en fin d’aprèm ou le soir, quand je suis en itinérance, j’aime beaucoup regarder la carte (pour visualiser la suite, pour voir la toponymie, pour comprendre les reliefs autour, etc.), et j’y passe sans doute une bonne heure par jour. Je trouve ça plus pratique sur une carte papier pour une visualisation globale, mais surtout si je l’avais fais sur le téléphone, ça aurait fini par user les batteries je pense.
Pareil 
L’avantage du 50 000 pour ça c’est qu’on a une meilleure vue d’ensemble.
Et aussi ce qui peut bien vider les batteries c’est de prendre des photos !
Ce que l’on faisait, dans les temps anciens sans smartphone, c’est qu’on avait des topos et cartes papier, boussole et altimètre. Et on préparait et notait sur un petit bout de carton pour chaque étape les choses importantes pour le cheminement, pour ne pas avoir à ressortir forcément la carte. La prépération de l’itinéraire est une étape importante, il ne faut pas tout miser sur le suivi d’une trace pour gps, entre autres si le gps tombe en panne.
Quid si celui a fait la trace l’a faite en été, et qu’il y a des névés trop raides ou un éboulement qui rend le passage impraticable ?
Ca m’étonnerait que sur l’ensemble du parcours il n’y ait pas au moins un imprévu ?
Et pourquoi pas ? Ça fait partie du charme d’un tel projet. D’autre part, la civilisation n’est jamais très loin. On n’est pas non plus dans les steppes de Mongolie ou dans les forêts profondes du grand nord canadien.
J’ai parcouru la HRP de Banyuls à Hendaye il y a une dizaine d’années
A l’époque je n’avais pas de smartphone, donc j’utilisais carte, boussole et altimètre avec un GPS Garmin sur lequel j’avais chargé une trace uniquement en secours compte tenu de l’autonomie réduite
J’avais utilisé quotidiennement le topo Veron/Bonneaux de 2007: le descriptif est fiable et précis Même en parcourant la HRP « à l’envers » d’est en ouest, le topo était parfaitement utilisable avec un peu de « gymnastique » d’orientation. Par contre, dans les parties hors sentier et non balisées, les cartes du topo ne sont pas assez précises pour s’orienter en particulier en cas de brouillard. D’autre part, ces cartes ne couvrent pas les variantes, ce qui peut être problématique en cas de changement d’itinéraire en cours de route si les conditions meteo ne permettent pas d’emprunter l’itinéraire de base.
Avant le départ, j’avais donc photocopié en recto verso des portions de cartes au 1/25000 ou 1/50000 selon les secteurs que je prévoyais de parcourir: le poids n’est pas négligeable mais supportable (environ 400 g de mémoire). Pour moi qui ait appris à m’orienter il y a très longtemps le support de la carte est plus confortable pour préparer les étapes et suivre ou modifier son parcours au jour le jour. Maintenant, il est certain que le smartphone apporte un confort d’utilisation indéniable mais nécessite une source d’énergie externe.
Sur le parcours suivi de nombreuses portions étaient bien balisées (parties de GR10 français ou GR11 espagnol) mais il reste des portions non négligeables où il est nécessaire de savoir bien s’orienter seul même si les passages sont parfois cairnés.
Pour la durée, tout dépend évidemment du poids du sac, de l’entraînement et des variantes empruntées: j’avais mis 47 jours avec un sac de 15 kg environ sans courir et en évitant les étapes marathon car je n’avais aucune envie de performance, seulement de profiter du bonheur de passer plusieurs semaines au coeur des montagnes
Avec la carto sur la montre, et surtout sur le téléphone, il n’y a aucun problème à changer d’itinéraire : c’est juste de l’orientation avec un GPS.
Par contre, il est impératif de garantir l’électricité sur plusieurs semaines. Mais, ce n’est vraiment pas insurmontable.
Montre GPS avec le smartphone en backup est une stratégie à zéro gramme pour ceux et celles qui prennent de toutes façons une montre et un téléphone. Comme on aura pris le soin de charger toutes les cartes de France et de Navarre, ainsi que des dizaines de traces, ça sera de très très loin la stratégie la plus polyvalente, la plus efficace si on a l’habitude. L’orientation est redoutable d’efficacité avec une montre GPS.
Seul pb, le poids des panneaux solaire et de la batterie de stockage. Mais, ce n’est pas différent pour 1 semaine ou 2 mois, et concerne la plupart des personnes ayant un téléphone.
Je prends montre et téléphone mais
Bon après chacun son truc, et ptet qu’un jour je changerai.
Si tu ne sais pas faire avec un GPS ou si tu ne disposes du bon matériel, tu prends carte papier, boussole et alti. C’est quoi le sujet ?
Après sur les 800km, de la HRP ça doit occuper de porter les cartes. Tu fais livrer la moitié qlq part au milieu.
Non je n’aime pas faire avec gps c’est différent.
Suivre une trace c’est pas mon truc.
Puis l’été en rando c’est quand même rarement indispensable.
Puis la HRP on l’a faisait avant les gos j’imagine…
Sur une montre GPS bien foutu, le suivi de la trace GPS est vraiment très pratique. Il n’y a pas besoin d’avoir son nez ds le téléphone. La montre vibre à chaque fois qu’il faut tourner, un rapide coup d’œil au poignet permet d’avoir les consignes (flèches d’orientation et distance). C’est 1 000 fois plus sympa et pratique que de sortir la carte.
Qd la météo est pourri, c’est 10 000 fois plus pratique que de sortir la carte.
Alors là tu vois c’est typiquement le genre de truc dont j’ai pas du tout envie.
Quand la météo est pourrie effectivement j’évite de sortir la carte mais j’évite aussi d’être dans un coin paumatoire en cas de meteo pourrie. Et si on voit rien la carte n’aide de toute façon pas.
Tu porteras les cartes, et passeras ton temps à sortir et à ranger la carte. Pas plus compliqué que cela.
Ce n’est pas un drame. On a fait cela pendant des décennies.