Je ne pourrais me prononcer sur ce qu’en pensent les « personnes comme moi », n’étant que moi… Mais moi, donc, je te dirais que tu fais bien ce qu’il te semble bon ou juste ou ou ou.
Mais que clairement, autant bien des arguments et réflexions et autres pensées pourraient remettre en question mon envie de voyage en avion…
Autant, s’il y a bien un facteur de « motivation » auquel je ne crois pas et qui ne fonctionne pas chez moi, c’est bien la motivation par la culpabilisation.
Tu pourras me dire autant que tu veux « fumer c’est mal ça détruit ta santé ça fait marcher des gros lobbies et ça pue et tu fais chier le monde », je n’aurai pas de raison valable d’arrêter.
Si tu me dis « ta vie peut être aussi belle voire plus belle sans la clope parce que non seulement tu ne t’abimes plus la santé mais en plus tu n’as plus besoin de cette béquille », j’y réfléchirai à deux fois.
Donc, si un jour tu le formules en me disant « ta vie pourrait être bien chouette en allant trouver des espaces de rencontre, de curiosité et de contemplation au coin de ta porte, et ne plus avoir besoin d’aller les chercher au bout du monde… », peut-être que je continuerai cette quête interne d’autres formes de satisfaction (euh non soyons honnêtes je n’ai pas besoin de toi pour cela, mais les piqûres de rappel bienveillantes sont toujours bienvenues, alors que la provoc pour la provoc, ça me passe loinnn…)
PS : On pourrait débattre un moment sur la notion de gravité. À mon sens, sans chercher sciemment à l’accélérer, il n’est pas si grave que l’humain s’auto détruise, la planète poursuivra sa route sans lui.