Pour revenir à l’hélico et aux loisirs aériens en montagne (parce qu’ailleurs, tout le monde s’en fout :rolleyes: ), quelques remarques sur les arguments avancés:
Je pense que la grande majorité est d’accord pour dire que la pollution atmosphérique engendrée est infime et que personne ne pense que l’air serait plus pur en hte montagne si ces machines volantes n’existaient pas.
Fermer le tunnel du Mt-Blanc, le site des Egratz et les cols alpins serait plus profitable ! 
Mais ce n’est pas la peine d’en rajouter: ouais, bon…
L’influence sur la faune:
le dérangement: je ne nie pas un stress passager mais les animaux concernés ont sûrement du déserté les zones de passages fréquents.
On notera les survols interdits des parcs nationaux à moins de 3000 ft.
Quelles espèces animales seraient en voie de disparition dans les Alpes pour cause aérienne ?
Par contre, ce qui est sûr, c’est le dérangement occasionné par les randonneurs à ski ou raquettes car eux sont terrestres.
N’en déplaise à certains, c’est une certitude pour le Tétras lyre, disparu des Alpes françaises:
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2554
Je passe sur les arguments de ceux qui auraient une éthique et qui prennent du plaisir en montagne uniquement s’ils en chient, c’est une minorité.
On en arrive au repproche principal: le bruit
Car quand on lit les posts, c’est bien cela qui revient en boucle, le reste paraissant secondaire.
On remarquera que les habitants ne s’en plaignent pas vraiment, non ce sont essentiellement les gens extérieurs aux vallées qui protestent car dérangés dans leurs loisirs, la montagne semblant leur appartenir.
Alors oui, c’est bruyant et j’ai déjà été dérangé mais ça dure combien de temps ?
C’est sûr que si vous bivouaquez au dessus de la DZ des Bois, vous aurez des échos sonores mais sinon, en toute franchise, combien de secondes de bruit pour une journée de montagne ?
Par contre, on admet unaniment l’hélico pour les secours et pour construire et ravitailler les refuges (certes avec quelques nuances): ben oui car ça participe au confort de l’alpiniste.
C’est aberrant de dire alors: non au secours héliporté ? Pourquoi, on touche là un point sensible ?
Je suis certain que s’il n’y avait pas la promesse de l’hélico, beaucoup n’iraient pas en montagne ou du moins pas le avec même engagement, il ne faut donc pas être hypocrite.
Qui n’a pas vérifié s’il était assuré pour un secours héliporté ? Oui ça permet de partir l’esprit plus léger
mais si les hélicos ne servaient qu’aux secours, leur mise au point et les études de fiabilité seraient quelque peu déficientes, on l’oublie !
Mais il faut relativiser car finalement ce sont toujours les mêmes qui s’expriment et il n’est pas certain du tout que la majorité des usagers de la montagne aient les mêmes opinions, surtout que c’est le comfort personnel qui est principalement mis en avant.
Donc un peu de tolérance ?