Posté en tant qu’invité par alain robert:
cette article sur le headpointing a le merite de parler d,une pratique de l,escalade de haut niveau moins conventionnel car dangereuse mais qui a le merite d,exister et qui a sa place dans le milieu de l,escalade...il n,est pas question de juger ou de dire si c,est bien ou mal mais simplement de parler d,une forme de l,escalade qui va a l,encontre du systeme plus conventionnel de l,escalade...grimper du 8b en solo quand on passe seulement du 8b+ encordé releve vraiment d,un investissement total et d,autant plus si le caractere d,une voie est aleatoire avec des sections comportants des jetes ou des adherences tres tres loin du sol comme dans le verdon...pour ce qui est du headpointing ou solo a un niveau inferieur je suis moins d,accord pour avoir gravis des voies en solo de niveau 5 a une epoque de ma vie ou je gravissai seulement du 5+ encorde et sans avoir rencontré particulierement de problemes et cela dans les grandes voies du vercors d,archiane en passant par presles...je pense que la pratique beaucoup plus marginale du solo integrale ne peut pas etre representative de l,escalade francaise car tres peu pratiqué au vue de l,engagement mental que ce type d,escalade requiert a l,instar d,un type d,escalade s,apparentant d,avantage a un sport que l,on peu pratiquer en salle et sur du rocher a un tres haut niveau en limitant la prise de risque!!!
a+
alain J2LH a écrit:
Arno a écrit:
Bon le problème depuis le debut c’est de definir le
headpointing en tant que branche spécifique de l’escalade.
J’ai un peu de mal à le comprendre , et si tu peux me
l’expliquer clairement je t’en serai infiniment reconnaissant
.
Ce n’est une branche spécifique qu’à partir du moment où c’est
une pratique définie par des « règles » (je veux parler de règles
tacites et d’un état esprit, pas forcément de règles établies)
et recherchée pour elle-même. Bien sûr que le headpointing
existait bien avant le headpointing mais il ne s’agissait pas
d’une pratique identifiable comme telle et les « règles »
n’existaient pas
On pourrait faire le parallèle avec le bloc, le bloc n’est une
branche spécifique de l’escalade qu’à partir du moment ou tu as
des grimpeurs qui « vont faire du bloc » et qui le font avec des
« règles ».
Parce que avant 85 , il y avait déja des voies bien dures et
bien expos ouvertes,
Oui mais ce qui est expo n’est pas forcément du headpointing et
rien ne dit que le headpointing doit être dur (notion de plus
forcément subjective)
et ce , dans la continuité directe de ce
qui se fait dans la culture anglo-saxonne de l’escalade
C’est là où je ne suis pas d’accord, la pratique courante dans
les pays anglo-saxon c’est la grimpe sur coinceurs mais ce ne
sont pas pour autant des voies expos. Et une voie expo n’est
pas forcément du headpointing (déjà dit je crois)
Visiblement le headpointing ne serait que le top niveau d’une
demarche bien plus ancienne .
Sinon , tu es gentil J2 , mais je ne fais pas d’amalgame
entre
le haut niveau et la pratique commune
Ce n’est pas ce que je te repproche, le haut niveau n’a rien à
voir là dedans mais c’est plutôt qu’il ne faut pas croire
qu’une pratique marginale soit représentative du la pratique
habituelle. Si j’ai bien compris l’article de Vertical le
headpointing est une pratique marginale mais n’est pas
forcément à une pratique de haut niveau, même si une revue va
mettre en avant les réalisations de haut niveau. Tu peux très
bien faire du headpointing dans du 5 si c’est ton niveau, tout
comme tu peux faire du solo dans du 5.
Le haut niveau qui serait représentatif de la grimpe française
serait plutôt ce que fait Alex Chabot plutôt que ce que fait
Alain Robert.