Hausse du niveau de l'initiateur escalade FFCAM et crise du bénévolat?

vraiment pas une seconde à gacher dans ce merdier!!!
je grimpe, je skie, je alpiniste ,je adhère au CAI ( comme cela j’ai les reduc dans les refuges :lol: )
et continuez d’élucubrer sur le sexe des anges :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par Alpin:

Bigjim, tu n’as pas du suivre toute la discussion : 6b, c’est pour être initiateur en randonnée bien sur, pas en escalade.

Posté en tant qu’invité par Eric m’a tuer:

Pourquoi la formation d’encadrant bénévole devrait permette de réduire les frais de formation de professionnels ? J’avoue ne pas bien comprendre.
Sur le long terme, un club a essentiellement de bénévole. Nos maigres ressources doivent avant servir à financer ce qui fait tourner les clubs, à savoir les bénévoles.
Bien évidement, on peut toujours employer ponctuellement un professionnel pour des missions ponctuelles et définies. Mais, je ne vois pas pourquoi on devrait se préoccuper de faciliter leurs formations. Sous entendu quand ils ont appris ce qu’ils pouvaient apprendre dans le cadre bénévole des clubs, il se forme pour être professionnel (sous entendu et ne sont plus des bénévoles dans les clubs) !! C’est simplement de la baize complète pour les structures bénévoles des clubs.
En plus, je ne vois pas bien à quoi cela pourrait servir (pour les clubs).

Posté en tant qu’invité par Eric m’a tuer:

[quote=« NofOOt, id: 1514460, post:21, topic:133725 »]

moi je préfère un initiateur qu’un papi qui vient de sa maison de retraite juste parce qu’il a les clés[/quote]

Quand on a besoin qu’une personne ouvre et ferme la salle, s’occupe du matos, d’accueillir les nouveaux, d’organiser le BBQ, de tenir la buvette et bien d’autres choses, la plupart des clubs, voir la totalité sont très content d’avoir des papis bénévoles. Si en plus ces papis/manis mettent au service des d’jeuns leurs longues expériences de nos activités sportives, ce n’est que du bonheur.
Surtout que les retraités ont beaucoup, beaucoup de temps libres.

Posté en tant qu’invité par phil71:

Bonjour,

Ce sujet a été évoqué au congrès de la FFCAM de Mâcon et le président Elzière évoque le problème avec les motions déposées.
Ce film reprend toute l’organisation du congrès et la partie qui vous intéresse est à … 50mn du début.

http://www.youtube.com/watch?v=GsjN9ORvNSw

bonne soirée

Il faut voir les choses autrement : "de mauvais pédagogues existent et grimpent dans le 7 , comme de bons pédagogues existent et grimpent dans le 6 " relativiser et ne pas généraliser

Posté en tant qu’invité par oggy1:

pour info, à la ffcam le test d’entrée sae est passé de 6a (trop dur :frowning: ) à 5c; pour la falaise c’est toujours 6b pour 2013 (tant pour la sae que la sne c’est en théorie à vue; en pratique ce serait plutôt du après travail pour les locaux et du flash pour les autres)

« avant » c’était 5c falaise pour la partie technique et 6a pour la partie pédagogique, on y reviendra peut être…

[quote=« Eric m’a tuer, id: 1514645, post:44, topic:133725 »]

[quote=« NofOOt, id: 1514460, post:21, topic:133725 »]

moi je préfère un initiateur qu’un papi qui vient de sa maison de retraite juste parce qu’il a les clés[/quote]

Quand on a besoin qu’une personne ouvre et ferme la salle, s’occupe du matos, d’accueillir les nouveaux, d’organiser le BBQ, de tenir la buvette et bien d’autres choses, la plupart des clubs, voir la totalité sont très content d’avoir des papis bénévoles. Si en plus ces papis/manis mettent au service des d’jeuns leurs longues expériences de nos activités sportives, ce n’est que du bonheur.
Surtout que les retraités ont beaucoup, beaucoup de temps libres.[/quote]

Je ne remets pas en cause l’implication de chacun, mais pour encadrer… je m’arrête car j’allais dire une bêtise (j’allais dire qu’il vaut mieux un initiateur).
En fait, pour la FFME (je ne sais donc pas pour le CAF), le diplôme n’est pas obligatoire. Le président peut faire appel à des non diplomés (il en prend la responsabilité). Si cette personne est connu comme étant expérimentée, cela ne doit pas poser de soucis en cas de pépin (après faudrait faire le test pour de vrai afin d’avoir une jurisprudence…)

C’est pour cela que à la ffme c’est passé de "à vue " à « après travail », ce qui semble effectivement plus honnête dans les faits

Pareil au CAF.
Mais bon… faire une formation diplomante et se disant que personne (peu de gens) peut la faire… c’est pas tip top.

Mon cas perso : je voulais passer l’initiateur SNE au CAF et je me serais démerdé avec le 6b.
MAIS :

  • 1 seule formation dans ma région et je ne pourrais pas y aller (en plus elle a finalement été annulée car c’est devenu trop compliqué ; voir point suivant)
  • 1 autre formation en savoie de 4 jours mais il faut passer avant un autre test de « pré-formation » d’une 1/2 journée.

Bref, j’ai pas que ça à foutre de me taper un aller/retour en savoie pour une 1/2 journée pour ensuite faire une formation.
Le problème c’est que ça devient de plus en plus compliqué de se former alors que c’est (souvent) un souhait du bénévole.
Et généralement, le bénévole il veux aider, pas se casser les dents sur de l’administratif.

C’est pareil pour le CAF mais comment un président de club, qui ne s’y connait pas forcément en escalade, peut il accepter d’engager sa responsabilité pour un encadrant qu’il ne connait pas.
Et en cas d’accident on va remettre en cause la compétence de l’encadrant d’autant plus facilement qu’il ne sera pas breveté. C’est pour ça que les brevets existent.

On a combien de mois pour travailler la voie ? On a la chance ou non d’être testé dans une voie qu’on connait et qu’on a travaillé.

Franchement les encadrants du stage, le pro et l’instructeur, doivent être capables normalement de juger du niveau des grimpeurs qu’ils ont l’occasion de voir grimper au cours du stage. Il n’y a pas besoin de les tester de façon organisée, je veux dire avec des voies de test qu’il faut réussir pour avoir le brevet.

Posté en tant qu’invité par Un cafard:

[quote=« ed +, id: 1514522, post:32, topic:133725 »]ne rien apprendre ds les formations c’est lamentable et peu motivant - on y va pour le bout de papier…!
J’ai bcp plus appris au contact des autres grimpeurs,alpinistes et skieurs randonneurs.
ed plus
ps: en 1990,il n’y avait qu’un diplôme d’initiateur escalade,maintenant deux ou plus?[/quote]

Effectivement c’est peu motivant. Mais je ne remets pas en question la qualité de la formation et sa nécessité.
Effectivement maintenant tu as initiateur SAE, initiateur SNE, moniteur (grande voie) et bien sûr il faut les uns après les autres…

[quote=« J2LH, id: 1514539, post:34, topic:133725 »]Ce n’est pas extrême mais ce n’est pas nécessaire, et ça élimine d’office un bon nombre de bénévoles qui seraient des initiateurs tout à fait valables.

Tu parles de la qualité des formations, c’est sûr que si tu arrives en connaissant déjà presque tout tu n’auras pas grand chose à apprendre, ça c’est une belle lapalissade et du coup tu peux t’ennuyer. Mais bon, il faut bien que ces formations existent. Il faut bien aussi voir que les stages sont variés, le contenu dépend beaucoup des encadrants.[/quote]
Je suis d’accord avec toi que ce n’est pas nécessaire et ce qui compte c’est la motivation et le sens de l’action que fait.

Attention je ne parle pas de la qualité des formation, elles sont utiles et indispensables. C’est le système que je critique et qui est très démotivant car il ne prend pas en considération l’expérience.

Dans l’affaire j’oubliai le test à la con ou tu passes une demi-journée pour montrer à un brave type qui a le même niveau que toi que tu sais t’encorder, assurer etc…

Pour les personnes juste au niveau et les jeunes ces formations sont top.

Ce qui manquent c’est une autre voie qui permet une validation et reconnaissance des compétences. Dans mon club on a du mal à former des encadrants. Alors que l’on a des palanquées de grimpeurs qui évoluent dans le 6c et bien plus (j’exagère à peine, c’est rare et on a beaucoup de chance) mais ils ne sont pas du tout motivés pour ces formations qui ne sont pas adaptées à leur niveau et ça les découragent de devoir passer autant de temps en formation pour peu de bénéfice.

Il serait simple et intelligent de maintenir une formation de base accessible aux personnes motivées à s’investir dans leur club en permettant un accès technique facile (et 6b à vue sur falaise dans ce cas c’est trop dur) et permettre aux personnes qui ont un bon niveaux d’avoir une équivalence.

Donc il faudrait en plus de l’existant actuel, un cursus courte de validation des acquis avec un programme des connaissance et compétences attendues claires et une ou deux journée de test officiel.

Ainsi on forme des initiateurs qui ont certes un petit niveau technique mais plein de bonne volonté (et 6a c’est largement suffisant) et en même temps ceux qui ont de l’expérience seront davantage encourager à la partager. Tout le monde sera comptent de l’initiateur pépère passionné au butor des montagne et palier à la crise du bénévolat car on s’en plaint mais on fait tout (les fédés) pour la créer et bien l’entretenir.

Les bonnes volontés sont rarent si en plus on leur met des bâtons dans les roues, on se tire une balle dans le pied !

Tout à fait et j’irai plus loin il y a de très bon pédagogues chez les initiateurs motivés et investis dans leur club et des mauvais qui sont carrément BE…

Posté en tant qu’invité par Gravity Challenged:

Ne serait-ce pas le but des passeports de la FFME?

Si j’ai bien compris le principe n’est-il pas de participer a un stage d’application durant lequel les capacites du stagiaire sont evaluees, voire remises a niveau en reference a des criteres precis?

Le probleme est que la majorite des stages organises sont basiques (bleu et vert). J’ai contacte plusieurs fois la FFME pour participer a un passeport rouge grandes courses, voire violet (avec le ski). Aucun stage n’est organise.

Donc le systeme ne fonctionne pas.

Je precise que je suis inscrit dans un club CAF ou j’ai demande a suivre des formations. A part le stage de formation commune (historique du CAF???) rien ne m’a ete propose ou alors a l’autre bout de l’hexagone.

Pas tres motivant…

Et c’est un problème encore plus important que le niveau. On pourrait le comprendre si des cursus plus courts auraient posés des problèmes de sécurité, ce n’est pas le cas. Les stages UF1/UF2 qui existaient autrefois et qui se passaient en 8 jours au total étaient largement suffisants.

Un initiateur SAE est de plus emmené à enseigner en salle des manips de grande voie, par exemple le rappel. Avec le cursus actuel il ne devrait pas le faire.

Non, à la FFME il s’agit de pré-requis pour le passage des brevets donc encore des étapes supplémentaires. Ce à quoi « le cafard » pense c’est un stage court où on ne t’apprend rien ou pas grand chose mais où tu montres que tu sais déjà tout ou presque et qui te donne le brevet.

Autrefois ce stage intégrait l’orientation et était du coup nettement moins théorique. On parlait du CAF, de la montagne et de tout ça mais on allait aussi se défouler sur le terrain dans des parcours d’orientation qui permettaient de bien se défouler. Je ne sais pas comment se passent ces stages actuellement mais je n’en vois pas l’intérêt.
L’important c’est la sécurité des sorties, si l’encadrant a des connaissances sur les marmottes et veut en parler c’est son problème. Devoir passer ce genre de stage est une contrainte supplémentaire pour les candidats aux brevets.

Tu parles du nombre insuffisant des stages, si les cursus étaient plus simples il serait sans doute possible d’organiser plus de stages utiles.

Systeme de formation trop compliqué qui segmente artificiellement la demande de formation. On est plus sur une logique du catalogue des diplomes mis en vitrine par une fédération que de celle de la réponse aux besoin d’encadrement diplomé des clubs. L’escalade est une et indivisible et le cadre présent à la salle bien souvent doit faire face à toutes les demandes : de l’initiation de base à l’entrainement aux manipulations techniques… Bien évidemment les clubs organisent des sessions typées sur des groupes de besoins ou de niveaux mais la demande elle est continue et dans les petits clubs la gestion de cette formation se fait forcément en continu. En plus, dans les clubs généralistes, il faut croiser cela avec la multi activité : ski, alpi esca rocheuse… On pourrait imaginer un mécanisme de formation inversé pour la formation diplomante : déplacement des cadres formateurs fédéraux dans les clubs et évaluation des compétences des cadres qui se présentent à la formation par validation des acquis de l’expérience. Autre Intérêt, on cible une population réellement investie dans la vie du club et pas seulement motivée par l’ opportunité de trouver un financement à une formation personnelle.

Après tu as aussi la V.A.E :
FFME : http://www.ffme.fr/formation/page/v-a-e-federale.html
FFCAM : J’ai pas le lien mais ils le font aussi de mémoire

Mais bon, faut fournir des pièces justificatives et tout.

Tu as aussi des équivalences de diplômes :
http://club-alpin-savoie.org/IMG/pdf/5_Equivalences_et_validations_des_acquis_ok.pdf

Posté en tant qu’invité par jacquesp:

[quote=« cracoucasse, id: 1514558, post:37, topic:133725 »]

[quote=« J2LH, id: 1514557, post:36, topic:133725 »]

Oh, je l’ai atteint mais je ne m’y suis pas maintenu.[/quote]

Donc tu prends ton cas pour une généralité?[/quote]

J’ai suivi le cours de la discussion et pour résumé je suis tout à fait d’accord avec J2HL
Les règlementations en tout genre irréfléchies(ou réfléchies par des gens qui n’y connaissent rien) que ce soit l’affaire du Mont Blanc ou les niveau pour encadrer en escalade, auront 2
conséquences:

  • plus de bénévolat, les gens sortiront(ils le font de plus en plus) entre copains en évitant les structures
  • ils fuiront les sites « aseptisés »
  • ou désobéiront au dictat
    et je suis d’accord avec J2HL malgré mon 8a à vue
    cdlt

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Posté en tant qu’invité par Rantanplan:

Bonjour à tous;

J’ai découvert avec intérêt le début et aimerais y apporter mon point de vue.

Je m’occupe de l’escalade ( et de l’alpinisme ) dans un club de plusieurs centaines d’adhérents depuis une dizaine d’années, et des grimpeurs, on en voit passer de toutes sortes : des retraités qui découvrent l’activité sur le tard , des adultes qui pratiquent en loisir, des passionnés qui se prennent au jeu, des gamins qui viennent là pour se vider la tête de leur semaine de classe, de futurs pro qui mettent toutes leurs chances de leur côté…
C’est cette diversité parfois hétéroclite qui fait la vie d’un club.
Pour qu’une dynamique s’installe entre toutes ces motivations, le rôle des initiateurs ( qu’ils soient ou non brevetés) est essentiel: c’est autour d’eux qu’une dynamique de pratique va se créer.
Je rejoins complètement les propos de ceux qui disent que leur première qualité est d’être un pivot : présence assidue, contact, motivation, chaque fois que ces qualités sont présentes dans une activité, ça marche , et ce quelle que soit l’activité .
Chacun des initiateurs a sa personnalité, son profil , et apporte quelque chose de différent : des compétences techniques dans des voies difficiles en falaise, une pratique plus en grandes voies, un goût de l’aventure qui pousse en montagne… Chacun a aussi son public, sa petite famille, avec aussi des gens qui font le pont d’une famille à l’autre et qui sont bien partout.
Encore une fois, la diversité.
Sur cette équipe d’initiateurs qui font la vie de mon club depuis des années, le niveau n’est pas élevé : certains ont un niveau 5b, un bon groupe tourne dans le 5c, quelques-uns dans le 6a, deux dans le 6b, un dans le 6c.
Mais tous , pour mener leur troupe, ont des qualités bien plus importantes à mon avis que le niveau d’escalade : le sens de la sécurité, une bonne estimation de ce qu’on peut demander à chacun, l’adaptation aux circonstances, et une motivation bien accrochée pour faire partager leur passion ,s’occuper des gens et rester patients en toutes circonstances malgré les lenteurs, les maladresses et les angles des caractères.
Je ne pense pas pour autant que le niveau d’escalade soit un faux problème: l’initiateur est un modèle, et si ses qualités humaines sont à mon avis prépondérantes, un niveau technique et des compétences en manips sont indispensables.
Mais pour moi, le niveau 6a est le maximum que l’on puisse demander. Tout le monde n’a pas la chance de se mettre à l’escalade à quinze ans, et l’on se prive de trésors de compétence en mettant trop haut la barre.
Celui de nos initiateurs qui a le niveau le plus bas ( 5b ) a initié des hordes de débutants qui dés le départ ou presque ont grimpé mieux que lui, mais qui ont bénéficié de ses conseils, de son expérience, des itinéraires qu’il connaît…
Je me suis mise à l’escalade à 46 ans sans passé sportif , et mon niveau 6b, je me le suis gagné et ça n’a pas été si facile.
Il y a les pros pour ceux qui progressent vite et bien, et les équipes de compet’, c’est encore une pratique différente, elle aussi à reconnaître et à encourager. Il y a aussi dans mon club des jeunes qui sont dans le 7, y compris certains qui en font leur métier.
C’est tellement le pied de grimper, quel que soit le niveau et quelle que soit la pratique… C’est ça qui est important , non ?

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et qui équipe les voies en sae?
Comment proposer des voies « dur » quand soit même on depasse pas le 5.

Il y a des murs où la difficulté ne réside que dans l’ecartement entre les prises.