Posté en tant qu’invité par electronlibre:
bonjour à tous,
Pour ce qui est de la question du refuge du goûter, je pense qu’on n’a pas la vue d’ensemble… qui permettrait de comprendre la raison d’un décision aussi unilatérale excluant les guides indépendants, les sorties clubs sans pro, et les montagnards sans guide de pouvoir « bénéficier » du refuge s’ils souhaitent faire la VN…
Pour ce qui est de la réforme des diplôme fédéraux en escalade, je salue cette « première » de créer une passerelle entre le cursus fédéral et les cursus pro. Ca devrait permettre de raccourcir la formation pro pour ceux qui ont la formation fédérale. Je trouve ça bien et plutôt motivant.
Pour ce qui est des niveaux… 6a-6b c’est pas la mer à boire… avec un peu d’entrainement… Il est certainement vrai que pour les très très jeunes, un niveau inférieur est ok pour les cours en SAE, et que la plupart des sorties adultes collectives sont plutôt dans le 5-6a… mais c’est vrai pour les « vieux » (>25 ans). Pour les plus jeunes, ils évoluent vite et bien, même si c’est en salle au début. 6c-7a après une année, n’a rien d’extravagant, on le constate régulièrement en SAE. Longtemps, on a dit « oui mais en extérieur… » ben, suivant la motivation, après une courte adaptation, 6b-6c sans problème pour la plupart… même sur des petites dalles bien lisses. Sur coinceurs, c’est pareil… souvent à l’aise dans le 6a-6b après adaptation.
Alors, il faut adapter l’encadrement…
Pour ce qui est de l’aspect pédagogique, la réforme des diplômes initiateurs met l’accent sur cet aspect. Il est valorisé à fond! Fini le « faire » grimper. On essaye de proposer des exercices ciblés permettant de progresser plus rapidement, de « pousser » ses limites et d’avancer tout en rassurant - stimulant.
La capacité personnelle à l’encadrement n’a rien à voir avec le niveau, et le niveau ça s’acquiert… La personnalité ne se change pas…
Bonne journée