Mais alors, comment donc font pour survivre toutes les communes de montagne qui n’ont aucune station à proximité (c’est à dire pas trop loin -copyright Boby Lapointe-) ?
Mais tu as raison: rien ne peut remplacer le profit économique du ski par rapport à une autre conception des loisirs en montagne.
C’est comme si tu disais -et c’est vrai-, que le petit commerce n’a absolument aucune viabilité vu la rentabilité du grand centre commercial du coin (où s’agrègent d’autres commerces). Mais on peut aussi concevoir les choses autrement en matière de développement économique (et d’emploi) local.
La réalité du réchauffement climatique est indéniable; ses conséquences aussi: comme ces images de stations du Valais il y a quelques années, on aura droit à une moyenne montagne hivernale entièrement sèche le long de laquelle descendront de longs rubans blancs: des pistes de neige artificielle créées à grand renfort de canons coûteux et énergivores en eau. Pour du « vrai » ski, il faudra aller dans des stations de plus haute altitude, avec moins de skieurs (mais qui auront plus de moyens), des forfaits de folie, des extensions sur des zones à préserver (puisque c’est la logique du toujours plus par rapport au voisin), etc… la tendance se vérifie déjà.
Après tout, c’est une logique que l’on retrouve poussée au maximum de son absurdité avec ces « stations » de ski dans les émirats qui doivent être des gouffres à fric, énergie, etc…
Je ne suis pas écolo à tout crin ni trop tourné développement durable; mais à l’instar de pas mal de monde, je commence à me dire que oui, on doit commencer à envisager beaucoup de choses autrement (et même que ça aurait dû être fait depuis longtemps).