Grimpeur et gay?

Posté en tant qu’invité par Dom:

Tout à fait. La première fois que j’ai vu grimper Marc Le Menestrel à Fontainebleau (au Bas Cuvier vers 1982 / 83, il devait avoir environ 14 ans) j’ai trouvé ça sublime. Je l’ai vu successiment sur le circuit bleu, puis le rouge. Je ne le connaissais pas encore et je ne savais pas que ce n’était pour lui qu’un échauffement !
Un peu plus tard, je l’ai à nouveau croisé sur les blocs les plus difficiles du circuit blanc ED+… Il grimpait avec la même facilité apparente, le même « état de grâce ».

Je ne suis pas gay et pourtant je me suis presque posé des questions… J’ai trouvé ça tellement beau que j’ai ressentit quelquechose qui se rapproche du sentiment amoureux : un petit pincement et une petit acidité au creux de l’estomac, le coeur qui se met à battre plus vite et plus fort, la difficulté à détacher son regard de l’autre…

Enfin bref, tout ça pour dire que je me suis surpris !
:wink:

Dom

Posté en tant qu’invité par wild beaver:

ou la la, vous m’inquiétez mes p’tits lapins!!
Moi ce que j’aime, c’est la grande voie de bourrin en montagne: pim, pam, poum, ya des blocs qui volent de tous les cotés, c’est la guerre et faut s’en sortir; faut tirer sur du friend foireux, penser à sa mère le moins possible et surtout pas s’attarder à écouter la douce mélodie des dégaines sur les hanches…faut se sortir les doigts! quand on a finit, on se met des grandes tappes dans le dos et on rigole comme des gaulois…ça c’est beau!

Posté en tant qu’invité par Zoubida:

Bon « wild beaver » toi t’es plutôt sado-mazo, ça te regardes, tu fais comme tu veux !
Perso moi, être coincé dans un baudard pendant toute une journée à essayer d’esquiver des blocs et se mettre des grandes tapes dans le dos avant d’aller se coucher, c’est pas mon truc.
Moi, ce qui me branche c’est la parade en bloc : t’es obligé de ressentir les mouvements de l’autre, d’imaginer ce qu’il va faire, tu le suis de tes mains sans le toucher, tu le rassures de ta présence… oh la la, c’est beau ce que je dit…

Posté en tant qu’invité par ERIC21:

il est vrais qu’il n’y a rien de plus beau de plus sensuel que de voir un grimpeur ou une grimpeuse faire une voie tout en devellopent ces mouvements ,voir ces gestes tous plus precis les un que les autres ,une entente parfaite entre la roche et celui ou celle qui execute cet opera vertical .
Quoi de mieux que de voir technique ,souplesse ,precision ,legereté ,…
tout sa reunis l’espace d’une voie rien qu’une
continuez grimpeurs et grimpeuses a offrir tout ce que vous avez en vous
juste pour le plaisir et faire rever

Posté en tant qu’invité par wild beaver:

ERIC21 a écrit:

il est vrais qu’il n’y a rien de plus beau de plus sensuel que
de voir un grimpeur ou une grimpeuse faire une voie tout en
devellopent ces mouvements ,voir ces gestes tous plus precis
les un que les autres ,une entente parfaite entre la roche et
celui ou celle qui execute cet opera vertical .

Rien de plus beau? ah, ah! t’as déja eu une copine tout court??

Posté en tant qu’invité par Dom:

En tout cas c’est comme ça que je conçois aussi l’escalade ! De la souplesse, de la précision et de la fluidité, effacer visuellement la difficulté.

Pourtant en SAE on voit trop souvent des mecs (plus souvent que des filles d’ailleurs) qui soufflent comme des boeufs, qui râlent, qui terminent des voies avec des gestes on ne peu plus lourds et imprécis, et qui pensent avoir réussit juste parce qu’ils n’ont pas volé !!!

Du style en escalade, voilà un sujet inépuisable !

Dom

Posté en tant qu’invité par Le poête disparu:

N’y a-t-il pas là finalement 2 visions de l’escalade qui s’opposent?
D’un coté l’escalade en temps que plaisir , où l’on cherche de bonnes sensations , un bien être dans le geste , un environnement agréable .Ici , la recherche de la belle ligne et du beau rocher surpasse très nettement la recherche de la difficulté .
Et d’un autre l’escalade sportive avec recherche à tout prix de la difficulté , volonté impérieuse de se surpasser , quelques soient les conditions , quelque soit le milieu qui nous entoure . C’est la recherche de la perf : je viens de passer trois 6a maintenant c’est bon , je regarde dans le topo qu’est ce qu’il y a à faire comme 6b par ex .On en chie , mais on progresse . On fait des croix sur un carnet comme le comptable cloture les comptes de fin d’année .
Pour ma part , je me situe nettement dans le premier cas . La recherche de la difficulté ne me motive que très moyennement (soyons franc , je suis tout de même content de progreser … un peu), la compet m’ininteresse au tout premier chef , et je ne lis aucun article concernant le haut niveau . La salle me rebute , et je me demande parfois si je ne ferai pas mieux d’arrêter d’y aller, car du coup , je me bouge moins le cul pour aller en extérieur .
J’avoue sincèrement que certains grimpeurs sont des voyageurs venus d’une autre planète pour moi (je ne parle pas que de niveau attention).Qu’ils ne le prennent pas mal , c’est juste une constatation , qui peut expliquer parfois le manque de compréhension entre grimpeurs dans certaines discussions sur ces forums .
Tout le monde parle d’une communauté de la grimpe , mais je crois que ces 2 visions sont si différentes que les habitants de ces 2 planètes n’ont pas du tout le même langage et n’ont pas la clé pour décrypter les paroles de l’autre . Quand l’un (ou l’une je ne sais plus) parle d’érotisme de l’escalade (pas seulement du geste) et qu’un autre n’y vois rien du tout , c’est pour moi un exemple de ces différences de perceptions
Enfin ,du moment qu’on ne se foute pas la gueule dessus , c’est ça l’essentiel non ?

Posté en tant qu’invité par Dom:

Deux visions sans doute mais on peut aussi avoir envie de grimper SUPER propre une ligne difficile. Et c’est encore plus de plaisir !
Il est vrai que lorsque j’ai débuté l’escalade, les competitions n’existaient même pas (hein, vous avez dit dinosaure ?) ce qui n’empêchait pas de se mesurer les uns aux autres en bloc par exemple, entre copains. Pour éviter le « coup de chance » de celui qui réussit un mouvement un peu par hasard, on considérait que le bloc n’était « homologué » que lorsqu’on parvenait à le faire PROPREMENT (pas à l’arraché) deux fois de suite.

Posté en tant qu’invité par jimmy cactus:

Ben, moi je trouve que comme dans beacoup de cas dans la vie, faut arreter la logique binaire.

CA me fait bien kiffer de faire une voie en falaise ou en salle, de sentir que tout passe tout seul et joliment, de profiter du paysage, d’arriver en haut avec un sentiment d’harmonie et de plénitude, et de se sentir juste bien, en accord avec le rocher et tout le reste.

et pis j’aime bien aussi quand ca avoine sec, que j’en chie sur chaque prise et que j’ai l’impression que c’est une baston incroyable et qeu faut lutter pour arriver en haut.

Ca dépend de l’humeur du moment en fait

Posté en tant qu’invité par stefan:

je me marre… ça y est, ça repart sur « pan ou falaise » version 12677543895, alors que Ben nous disait simplement qu’il tripe sur les grimpeurs…
z’etes monomaniaques, les gars

S.

Posté en tant qu’invité par Francois:

C’est quoi ces histoires?
Un vrai grimpeur, il a des gros muscles, il transpire, il pue, il en chie, il tire comme un boeuf, il souffle comme un foc, et à la fin de la journée, il descend des cannettes et il rote. La grimpe, c’est viril, faut des c…

Posté en tant qu’invité par mirabelle:

Tu prend peut être ton cas pour une généralité…
pas obligé d’avoir de gros muscles ,de transpirer, de puer, au contraire les plus beaux sont ceux qui souffrent en silence en donnant l’impression de se balader en pensant à autre chose…j’aime…

Posté en tant qu’invité par Minette:

Pour les grimpeurs, je ne sais pas. Mais pour les grimpeuses, j’ai la nette impression que l’homosexualité est plus répandue (ou moins cachée?) que dans le reste de la population.

Sinon, j’adhère à la sensualité aérienne de l’escalade. Le côté « j’enchaîne les tractions », bof-bof. J’aimerais bien voir une vidéo du blond dont on dit qu’il exagérait la chorégraphie des mouvements. Laquelle ? Ca se trouve où?

Posté en tant qu’invité par wild beaver:

ou la la minette, raconte nous un peu des histoires de grimpeuses

Posté en tant qu’invité par Minette:

Je n’ai rien à raconter, j’ai juste vu des petits trucs, des petits détails, en salle comme en falaise.

Posté en tant qu’invité par stefan:

ben moi c’est l’inverse: y a pas de grimpeuse chez mes copines goudou

Posté en tant qu’invité par Samantha LO:

PEUX TU S’IL TE PLAIS T EXPLIQUER CLAIREMENT SUR LA NATURE DE CE QUE TU AS VU? MERCI.

Posté en tant qu’invité par wild beaver:

Mirabelle elle serait plus claire…c’est sûr

Posté en tant qu’invité par Minette:

PEUX TU S’IL TE PLAIS T EXPLIQUER CLAIREMENT SUR LA NATURE DE CE QUE TU AS VU? MERCI.

Non, tu serais déçue.

Posté en tant qu’invité par Samantha LO:

Quelle timidité,! j’serai pas forcément déçue, exprimes toi sans crainte, y a pas de malaise à regarder la fluidité d’un être qui se deplace avec grace, dans un cadre naturel ou artificiel.