Bonjour à tous,
Rentrant deux itinéraires parcourus dernièrement sur la falaise de Medji en Suisse je voudrai connaitre différents point de vue sur:
- le fait d’ouvrir et d’équiper des voies sportives sur des lignes qui pourrait se grimper sur protections amovibles.
- grimper sur protections amovibles des lignes sportives qui s’y prêtes parfaitement.
J’ai un avis assez tranché, je suis reconnaissant des personnes qui acceptent plus ou moins volontairement le déséquipement de voies initialement sportives pour accorder plus de place à l’escalade sur coinceurs. Je suis extrêmement reconnaissant des gens qui ouvrent des lignes vierge d’équipement de progression pour l’escalade sur coinceurs.
Pour autant, il est difficile de débarquer sur une voie, un site, une région ou un pays sans connaitre les acteurs, l’histoire et les traditions et de revendiquer (exiger !) des lignes clean.
Annot, Val d’orco, Cadaresse, Massif du mont blanc etc… tout les spots « trad » on vu des lignes à l’équipement/déséquipements successifs. Il y a donc de quoi se mettre sur la tronche.
L’escalade sur coinceur n’est elle pas une pratique « à la mode » ? elle à besoin de terrains pour se pratiquer, si le nombre de pratiquants augmentes. Le topo Suisse C(H)lean, le topo du Val d’Ossola proposent tout deux en parallèles des voies trad, des voies « Greenpointing ». Si il y a offre, j’imagine qu’il y a demande !
Combien de temps avant que les lignes greenpointer régulièrement soient déséquipées ?
Qu’est ce qui pousse un anglais à grimper pleine dalle protégé par un crochet maintenue à la patte-à-fixe, un français (ou un Suisse) à mettre 10 plaquettes sur 10m à coté d’une fissure et un tchèque à se contenter d’un anneau pour 40m de fissure ?
Pourquoi la terre est plate ?