Grimpe en propriété privée : équipement et/ou diffusion de l'information

Ça je n’y crois pas une seconde. Il y a un truc qu’on appelle la liberté d’expression. Si on peut écrire une biographie de quelqu’un sans son accord (c’est le cas, tant qu’il n’y a pas de diffamation ou autre), je doute fort qu’on ait pas le droit de décrire un bout de caillou qui ne nous appartient pas.

Ben oui. Ça m’étonnerais que l’IGN, par exemple, demande à chaque proprio s’il veut figurer sur ses cartes.

D’accord là dessus. Par contre faire un topo d’un bout de caillou équipé sans l’autorisation du propriétaire, c’est moins évident. Déjà il faut l’accord du proprio pour équiper, et j’imagine que la réalisation ou non d’un topo devrait faire partie de la négociation des le départ car évidemment ça peut attirer plus de monde.

En tout cas pour mon exemple calmez-vous car la falaise est sur une petite commune qui nous avait donné le droit d’équiper les voies il y a 30 ans. Je fais juste que rééquiper les voies d’escalade existantes ( j’en rajoute ça et là de nouvelles j’avoue). En échange, j’entretiens les sentiers Je securise les dessous de falaises par le nettoyage des pierres qui s’en détachent, ce qui est un échange correct pour l’utilisation du site. Ceci dit pour nous ici en Suisse, si j’ai équipe une falaise sans en parler à la commune c’est illégal, mais si il se passe plus d’une année et que personne me dit rien ça peut être considéré comme accepter. Je dois ajouter que je trouve en plus que la vente de topo c’est très peu d’argent par rapport au coût de l’équipement. Maintenant que des gens veuillent utiliser mes topos en ligne pour faire un topo papier je dois dire que ça m’est égal, pourvu que les gens puissent aller grimper et sachent où aller grimper. C’est ma philosophie😉.

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Dans ce cas, « il me semble » que c’est l’équipeur qui est en cause, pas le rédacteur du topo.

Juste un exemple, sur le guide Chamina : « Chaines des Puys » paru en 2000.
La première rando descrite aurai du être le puy de Pariou mais les propriétaires ont refusés donc le 1er topo est le sentier du puy de barme.
Désolé pour la mauvaise qualité de la photo, si je scanne la page le texte sera trop petit

Ben je ne sais pas. L’équipeur oui bien sûr. Mais l’éditeur de topo peut-être aussi Y compris C2C :wink:

Ce n’est pas le bout de cailloux que tu décris mais son aménagement en voie d’escalade.

Ça n’a rien à voir avec la question. Bien sûr qu’un propriétaire peut refuser le passage d’un itinéraire de rando à travers sa propriété (et a fortiori la publication de l’itinéraire)

Tu as mal lu, ce n’est pas le passage qui posait problème mais que le topo figure dans le guide.

Pas un post sur le sujet… Déplorable.
Moi je trouve ça bien que tu partages ces informations gratuitement et librement.
Mais je comprends aussi la position des équipeurs (de couennes) qui veulent se garder l’exclusivité de leur topo pour que les gens participent a l’équipement. C’est bien que chacun puisse faire comme il souhaite.

J’ai bien lu. Mais quel rapport avec l’accès aux propriétés privées en général, hors itinéraire de rando?
Dans le cas que tu cites soit il y a un itinéraire de rando qui a été autorisé par les propriétaires, mais ceux ci s’opposent à la publication du topo. Je ne sais pas si c’est leur droit mais bref, l’éditeur a de toute façon préféré éviter les ennuis
Soit ils n’ont pas autorisé le passage de cet itinéraire de randonnée et ça paraît normal qu’ils s’opposent à la publication du topo.
Mais dans les deux cas aucun rapport avec l’accès à une propriété privée dans le cas général, hors itinéraire de rando, en tant que cueilleur de champignons par exemple.
Pas l’habitude de me balader avec le cadastre quand je pars aux champignons. Par contre si je vois un panneau propriété privée défense d’entrer, je suis sensé le respecter.

En ce qui me concerne, je parlais ici de rédiger un livre, qui relève de la liberté d’expression à mon avis, un principe fondamental qu’on peut difficilement limiter. Tu fais appel au bon sens « Bien évidemment que tu peux ne pas l’autoriser. » … sans étayer ton propos : quelles législation permettrais à un propriétaire de s’opposer à la publication d’un livre qui mentionne des voies d’escalade (p.ex via des croquis que l’auteur du topo à fait lui-même par observation et un descriptif texte, comme cela se fait souvent) se situant sur son terrain ?

De toute façon ,a un moment ou un autre, il y aura bien un problème en cas d’accident.
Est ce que l’assurance fonctionnera en cas de chute sur une propriété privé ?

Je n’y connais rien en droit, je me base sur le bon sens. Que je ne sois pas capable de te prouver que j’ai raison ne veut pas dire que j’ai tort.

Le propriétaire peut être tenu responsable quand un accident d’escalade arrive sur son terrain. Ce serait fou qu’il n’ai pas le contrôle d’un site qui lui appartient.

A affirmation exceptionnelle (*), preuve exceptionnelle : à toi de prouver ce que tu avances, ce n’est pas à moi de prouver que tu as tord.

(*) Le propriétaire d’un terrain peut s’opposer à la publication d’un livre pour la simple raison que le livre décrit un élément situé sur son terrain.

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L’affirmation exceptionnelle est que chacun peut écrire un bouquin décrivant se qui se passe dans le jardin du voisin.

« c’est celui qui dit qui y’est » : solide argument, même mon fiston de 9 ans fait mieux.

10 poste d’affirmations péremptoires pour arriver à cet aveu… Tu n’as plus qu’à ajouter :" Je n’ay connais rien en équipement et rien en topo …"

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Il me semble que c’est une interprétation bien personnelle de la loi suisse, a moins que le canton du Jura en ait une particulière. Mais de toute façon elle ne pourrait pas être en opposition aux lois fédérales.