[quote=« tijej, id: 1399890, post:1, topic:124165 »]La question est lancée. En tant que grimpeur célibataire, je suis enclin à chercher ma moitié grimpeuse, parce que je vois ça comme un idéal de pouvoir partager une même passion. Mon ex ne partageait pas cette passion pour la montagne, et ça a créé pas mal de tensions entre nous. (…) J’ai déjà croisé des couples de grimpeurs qui se prenaient bien la tête à cause de l’escalade. Certes y’a toujours des moments difficiles dans un couple, mais si une passion commune ne fait que les acerber, alors cela en vaut-il la peine ? Ou alors il faut savoir se réserver des moments pour grimper régulièrement chacun de son côté avec des amis, histoire de garder l’équilibre (…)
Des avis / expériences perso sur la question ?[/quote]
Pour le vivre depuis quelques années maintenant…
On s’est rencontré en montagne par hasard, donc la question de la passion commune : oui dès le départ
.
Après coup, il me semble que c’est essentiel, sinon on ne peut pas comprendre l’autre dans ses « besoins de montagne ».
Au départ on ne faisait pas les mêmes choses: j’étais escalade grandes voies, parapente, ski, rando et monsieur était ski de rando, alpinisme.
Donc au fil du temps, on a pu à tour de rôle amener l’autre à découvrir d’autres aspects de la montagne.
On a beaucoup grimpé ensemble en salle au début (en même temps, ma copine de grimpe venait de déménager, donc je n’avais plus d’assureur).
L’inconvénient c’est que du coup on s’est un peu coupé des autres grimpeurs
, en adaptant nos horaires, nos choix etc…
L’avantage c’est que tu connais à fond ton assureur et cela n’a pas de prix pour la confiance d’une cordée par la suite!
Le second avantage c’est que nous avons à peu près le même niveau, donc nous formons une cordée assez homogène où les faiblesses de chacun sont compensés par l’autre (j’ai un meilleur niveau, mais il accepte plus l’engagement que moi).
Parfois, il arrive que l’un de nous râle en montagne (terrain paumatoire, difficulté…): on essaye de ne pas « agresser » l’autre et on analyse la course après coup, pour que cela ne pèse pas sur le couple de tous les jours.
Globalement, la passion commune me semble indispensable. Après, il faut maintenir des contacts à l’extérieur (les anciens potes de grimpes, de stages, les connaissances de cordées…) pour palier aux absences de l’autre (déplacements professionnels, blessures etc). Et surtout dissiper tout malentendu (mais ça, c’est pareil pour tout).