Gratuité secours en montagne

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=coût+sédentarité
Apparemment il y a différents chiffres qui traînent, sur les sites de l’État on trouve une estimation pour la France de 17 milliards d’euros par an.
À 3500€/h d’hélicoptère médicalisé, ça fait près de 5 millions d’heures, plus de 500 ans de vol.

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Bof, comment comparer des choux et des carottes… Derrière les l’hélicoptère, tu as aussi des soins… Et rapporter à un nombre de personnes… Combien d’helico ?
Bref, cette comparaison est pour moi un non sens.

Depuis quand l’indice du CAC 40 est corrélée aux budget des services publics ? De toute façon pas besoin de faire un long débat sur l’économie. Ma conviction est qu’il faut une décroissance encore plus massive que ce qui arrive par l’inflation actuelle.

Non, ça ne semble pas très bon pour les générations futures effectivement et pour de multiples raisons. Mais vous êtes prêt a quoi exactement, vous qui préférez mettre la responsabilité sur les riches les américains, les chinois ou autre ? Vous voulez que les les patrons du cac40 partagent leur patrimoine mais vous-même n’êtes prêt à aucun effort. Pourquoi pensez vous que les autres seront plus généreux ? Ils ont d’aussi bonnes excuses que vous. Parce-que oui pour une grande majorité d’être humains, des autres continents, et surtout ceux du futur, c’est vous (nous) les ultra riches.

Je ne dis pas que faire payer les secours va sauver le monde : je dis juste que ça fait partie des privilèges que je suis prêt a sacrifier, pour les plus modestes, pour les générations futures et pour éviter de trop dégrader les services prioritaires.

Mais bon, je vous laisse penser que la solution doit venir en premier des autres et attendre qu’ils deviennent exemplaires.

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Tant qu’elle touche les plus pauvres, c’est parfait (et ils ne font ni ski, ni montagne).

Le CAC 40 ce ne sont que des entreprises françaises, on peut évoquer leurs bénéfices ou les salaires de leurs patrons.
Mais comme cela a été longuement rappelé plus haut, notre pays est riche, mais paye ses enseignant 2 fois moins que ceux des pays voisins, exploite les internes en médecine (qui portent l’hôpital à bout de bras) avec moins de 2000€ pour des semaines de 60 heures, sans parler des infirmières à 1800€ brut. La liste est longue.

Je paye des impôts (j’aimerai en payer plus, donc gagner plus !), je paye la TVA sur tout ce que j’achète, je paye les taxes sur les carburants… la liste est longue aussi.

Il a été expliqué longuement plus haut que :

    1. Les secours en montagne, même « de confort » représentent un pourcentage minime au regard des dépenses globales de santé.
    1. Un secours « en montagne » est avant tout un secours. Bon courage pour fixer la limite du payant / pas payant !
    1. Ne pas confondre privilèges et acquis sociaux relevant de la Solidarité.
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Voilà. Faut pas hésiter à sacrifier.

Moi. Meme si l’helico n’a servi que de là où la caravane du PG m’avait ramené apres une demi journée d’efforts (merci à eux au passage).

oui, moi aussi , sans eux je n’écrirais pas ces mots, l’helico c’est génial, grâce surtout aux gars et filles qui bosses avec.

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C’est pas systématique, et encore moins pour ce que je pense comprendre dans l’expression « sauvetage de confort ».

Bien sûr comparaison n’est pas raison mais ça montre juste la paille que ça représente par rapport aux dépenses globales de santé.

« Sauvetage de confort » ; mais sur quelle base décider de la responsabilité (sanction?) pécuniaire et en quoi cette dernière aurait une quelconque vertu à éviter des accidents? Sur un comportement fautif ou des capacités surévaluées, à vouloir éluder une variation subite de la météo, un incident technique lors de la course, une brusque perte d’énergie ou de moral, suite à un topo mal rédigé, une cordée qui en retarde une autres… ?
Et quitte à penser « que ces personnes ont pris un engagement que nous-mêmes n’aurions pas pris » ?

On peut aussi considérer qu’un « sauvetage de conforts » pourra éviter un vrai sauvetage avec des conséquences potentiellement plus dramatiques pour les victimes comme pour les sauveteurs.
Et qui a calculé le coût effectif des secours en montagne rapporté à la contribution par foyer fiscal, pour vouloir dénier cette solidarité —cette assistance à personne en danger— à l’autre comme à soi-même ?

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Des « sauvetages de confort » ça n’existe pas vraiment, au moins en France. Quand on appelle les secours, on leur raconte ce qu’il s’est passé, dans quel situation on se trouve, et les secouristes prendront une décision (venir, pas venir, et comment) en fonction de tout ces infos. On ne peut pas juste appeler le 15 et se faire récupérer en hélico, sauf que si on donne une fausse impression de la situation dans laquelle on se trouve. Et dans se dernier cas on peut déjà être poursuivi juridiquement, et potentiellement recevoir une amende assez consequent.

L’été dernier on a porté secours à une cordée de 4 qui était bloqués dans la traversée des trois pics de Belledonne après avoir passé une nuit sur les arêtes. Évidemment ils avaient enchaînés connerie sur connerie. Ils avaient appelé le PG avant la tombée de nuit et celui ci n’est pas venu les chercher (peut-être ils seraient venus le lendemain si on n’avait pas été là).

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Oui et si elle augmente encore bien comme le semble le souhaiter @Ml2 qui se dit se sacrifier pour les plus modestes, ce sont pourtant justement des millions des plus modestes qui vont se retrouver à la rue…

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Un autre argument à ne pas négliger : vouloir aujourd’hui des secours payants ouvrirait la porte à leur privatisation ; très clairement à rémunérer du capital par une prestation de service.
Dans cette éventualité, chacun estimera quel sera le coût en évaluation réelle des polices d’assurances à court ou moyen terme. On sera assurément bien au-delà des cotisations de clubs et fédérations qui interviennent surtout en DI et responsabilité civile.
Même remarque pour d’autres risques (santé, accidents routiers, domestiques…) dès lors que la Collectivité n’en assumera plus la solidarité.

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A la rue, donc pas en montagne, ouf ! On évitera pas mal de sauvetages de confort…

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Mais non, mais non, il y aura concurrence et les primes vont baisser. C’est le marché qui le dit. On le voit bien pour le reste (gaz, électricité etc.). Vous n’écoutez pas ?
Même remarque pour la santé etc.
Vive le marché !

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Absolument ! :joy:

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La limite des secours remboursés en montagne n’est absolument pas difficile à définir. C’est pourquoi les secours sont facturés sur les domaines skiables ainsi que dans beaucoup de pays étrangers.
Mais bon, je vous laisse avec vos certitudes visiblement cette discussion ne va nul part.

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Un aparté sur les secours en montagne, lorsque le lieu de pratique coïncide ou chevauche un domaine skiable ou accessible par des remontées mécaniques. Je pense notamment, en début de saison lorsque le ski de randonnée (mais pas que : cascade, raquettes,par ex.) se pratique sur ou à proximité d’un domaine skiable :
https://www.pompiers.fr/sites/default/files/content/download-file/droit_pratique-ou_sapplique_la_gratuite_des_secours_en_montagne.pdf

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J’aurai bien voulu t’aider, te laisser plus de temps pour corriger ta copie, mais là ça ne va pas être bon : affirmer qu’il n’est pas difficile de définir la limite des secours en montagne en prenant comme argument qu’ils sont facturés sur les domaines skiables qui sont les seuls endroits de montagne délimités au cm près, il va falloir nous donner des billes plus solides !
Je t’aide : on met la limite à 2000 m d’altitude ? = pas de secours en « montagne » dans les Vosges, Jura, Massif-Central. Et le gugus qui fait un AVC dans son jardin à Saint-Véran (2042 m), il faudra bien un hélico pour l’emmener à Aiguilles ou Embrun, c’est un secours en montagne ?

Niveler par le bas ne reflète pas vraiment une avancée sociale enviable.

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que secours payants =

  • Probabilité d’une cascade d’interdictions ou restrictions en tous genres (de lieux, de périodes, de qualifications, d’encadrements, etc).
  • Hiérarchisation des secours régulée non plus en fonction de la gravité, mais en fonction de la solvabilité du secouru, voire de ce que le secours peut rapporter à la société (privée) qui en aura la charge.
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Un vettétiste dans le Luberon en hiver (non blessé), en t.shirt, introuvable par voie terrestre qui fini dans l’hélico.
Un couple de randonneurs qui se retrouve fatigué au dessus des nuages, dans les Alpes mais sur le sentier: Hélico…
Je continue?

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