Gratuité secours en montagne

Ou d’une greffe de main, après une manif ?

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Ben voilà c’est toujours la majorité qui paye ! Jamais l’opposition. C’est vraiment trop injuste.

Ben oui. Pas question. C’est pas ce budget riquiqui et moralement impossible à remettre en cause des secours qui doit être sacrifié pour opérer Robert, éborgné par …

Il dit qu’il voit pas le rapport. Mais oui, une main, un œil, ce que tu veux. Je ne suis pas la pour défendre ni le capitalisme, ni les violences policières ou je ne sais quoi qui activerait tes défenses idéologiques.Je parle de la non-gratuité des secours en montagne comme j’aurais pu parler des allocations familiales pour ceux qui gagnent déjà bien leur vie.

Comme je dit plus haut, à l’échelle de l’ensemble des contribuables oui, c’est négligeable. Si c’est toi qui paye la facture, ça te semble d’un coup démesurément élevé alors que c’est ta vie à toi qu’on sauve. Moi ce que je constate, c’est le déclin de services publiques que je pense autrement plus important que les secours en montagne et je trouve cela injuste.

D’une certaine façon, je n’ai pas envie que mon activité de riche soit sponsorisée par des plus pauvres à qui on enlève jour après jour des droits et des services,

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Ok ok
Mais tu pars du principe que la montagne n’est fréquentée que par des riches
Je ne pense pas que ce soit vrai aujourd’hui ’

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Et j’ajoute que même si ça l’était encore, rendre les secours payants serait une manière de perpétuer cette sélection.

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Ne doit rien aux secours, en montagne ou ailleurs. Tu le dis toi même les ordres de grandeur ne sont pas du tout les mêmes.

Le déclin des services publics c’est un choix idéologique, qui se traduit par l’adhésion à l’OMC. Rien à voir avec les secours, bien heureusement ceux-ci ne figurent pas il me semble dans la nomenclature OMC des services à ouvrir à la concurrence.

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Le déclin des services publics n’est pas une fatalité, c’est un choix politique.
Et qu’on ne vienne pas raconter d’histoires d’argent. On a trouvé 413 G€ pour l’armée, alors que les hôpitaux et l’EN pleurent misère. Faudrait voir à ne pas trop se foutre du monde.

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Pourquoi les secours en montagne seraient payants alors que la plus part des secours effectués par les SDIS (pompiers) sont gratuits ( accidents de circulation, accidents sur un terrain de sport, de chasse…) ?

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Quand on donne des dizaines de milliards à des grosses boites, donc au final à des actionnaires pour qu’ils puissent partir en helico faire du ski à Courchevel ou autre (tout en payant quasi pas d’impôt évidemment, ils vivent tellement dans la misère on va quand même pas leur demander en plus de payer des impôts et participer à la solidarité nationale), t’imagine bien que normalement on devrait pas demander à faire des efforts sur la santé qui a déja été mis volontairement en faillite ou presque.

Sachant que ces entreprises sont en plus parfois dans le secteur pharmacetique, et eux la solidarité nationale ils ne connaissent pas, du moins si pour recuperer le jackpot. Le monde est bien fait. On leur donne des aides pour qu’ensuite ils se gavent sur la solidarité nationale. Et cela ne semble pas choquer grand monde.

https://observatoiredumedicament.cyrilcoquilleau.com/classement/prix

Évidemment.

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Essaye d’étudier les concepts de vie en société et de mutualisation, comparés à individualisme et chacun pour soi, ça va t’aider.

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Parce que tu crois qu’on leur rembourse tous leurs dégâts, ou qu’on leur offre le déménagement s’ils renoncent à habiter là où ils vivent actuellement ? Je pense que tu n’as jamais été victime d’une telle catastrophe, pour voir à quel niveau tu es réellement remboursé (et ce sera de pire en pire au fur et à mesure de la multiplication de ces catastrophes, qui vont forcément amener les assureurs à ne plus avoir les moyens de payer).
Selon Que Choisir :
« C’est la pomme de discorde quasi inévitable entre assureur et assuré. Tout tourne autour du coefficient de vétusté. Les sinistrés jugent les sommes versées insuffisantes. »
« Un assureur n’a aucune obligation d’assurer un bien trop exposé aux catastrophes naturelles. Il faut alors saisir le bureau central de tarification. Cela dit, depuis le tollé créé par le refus de mutuelles d’assurer des biens inondés il y a des années, peu de compagnies d’assurances s’y risquent ! »
« il finance l’achat de maisons très exposées en vue de leur destruction, en acquisition amiable ou en expropriation, et les travaux de mise en sécurité des occupants. Jusqu’à 80 % si le secteur est couvert par un Papi »

Selon Capital :
« « Les assurances couvrent initialement les inondations, mais seulement celles qui sont originaires de fuites, infiltrations ou rupture de canalisation par exemple », explique le cofondateur du comparateur d’assurances Assurland. La garantie « dégât des eaux » que l’on retrouve dans nos contrats d’assurance ne concerne pas les tempêtes par mais plutôt une machine à laver capricieuse ou une cabine de douche aux joints vieillis. »
« Le régime est déficitaire depuis plusieurs années, le coût des indemnisations dépasse le montant du fonds dédié, car le nombre de catastrophes naturelles augmente. Les experts estiment qu’il faudrait faire évoluer cette taxe à 19% »

Bernard

et ça devient une greffe de rien, quoi…bon , ok je sort…

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Il y a forcement des exceptions, mais en majorité oui, je pense que les pratiquants des sport de montagne sont des privilégiés. Non ce ne sont pas des ultra-riches pour des français mais ce sont des gens avec une bonne éducation et un niveau de vie ou des perspectives au dessus de la moyenne (ou ultra riches comparés aux habitant des pays du tiers monde ou du futur qu’ils exploitent indirectement mais la je vais vous perdre).

https://www.nonfiction.fr/article-11206-une-sociologie-de-lalpinisme-entretien-avec-delphine-moraldo.htm

Discutable mais je n’aurais absolument rien pour rendre la participation aux coûts ou a l’assurance secours proportionnelle aux revenus.

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Je ne sais pas si les services publics « déclinent » mais les dépenses publiques elles, n’ont jamais été aussi élevées et on est toujours les champions mondiaux de la discipline…
Un peu de lecture : https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/289090-hausse-des-depenses-publiques-et-pauperisation-des-services-publics

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C’est pourtant tout le sujet. Libre à vous d’espérer que les autres vont lâcher du gras. Personnellement (et c’est tout le sujet) j’essaye de voir la ou j’ai moi-même du gras. Bref, de faire un arbitrage dans les valeurs qui m’importent pas sur les points de dépenses qui n’ont aucun intérêt pour moi (ça c’est trop facile).

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" Mais contrairement à certains pays comparables, aucune véritable réflexion stratégique n’a été menée sur le périmètre des administrations, la hiérarchisation de leurs missions et un redéploiement des dépenses sociales vers les services publics les plus essentiels – au risque d’une paupérisation des grands services publics."

Voila, on va dire que j’essaye vaguement d’avoir ce genre de réflexion.

Je ne comprends pas ton argumentation. Peux tu étayer un peux car je n’ai pas le sentiment que faire la différence entre des activités domestiques et sportives ont à voir avec ce que tu écris?

Pourquoi faudrait-il faire une différence entre activités domestiques et sportives? Comment vas-tu fixer une limite? Pourquoi la solidarité nationale serait-elle exclue de certaines activités, alors que:

  • Ca coûte peanuts
  • Il n’y a pas de problème de financement (toute cette discussion est purement théorique, aucun des acteurs des secours ne dit qu’il manque de financement)
  • Personne ne veut privatiser les secours (à part certains participants de cette discussion, mais c’est une discussion de bistrot, ils ne sont pas acteurs du système).
  • Personne n’est candidat pour proposer une offre privée concurrente

Et le débat tourne essentiellement autour d’une forme de punition, d’amende déguisée en payement des secours, pour des soit-disant secours abusifs, dont pour l’instant personne n’est en mesure de quantifier l’importance réelle.

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